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Second choc aérien après la bataille balistique de mai Israël/Gaza, cette fois dans le ciel syro-sud-libanais

Le missile Spice 1000, abattu par le Hezbollah, 11 juillet. (Photo via Twitter)

Décidément, il y a des kits balistiques et des kits balistiques : il y a ce « Labayk 1, 2» made in Iran qui monté sur deux roquettes libano-palestiniennes en a fait deux redoutables « missiles tactiques » avant qu’ils ne s’abattent, tirés qu’ils étaient ce mercredi 21 juillet et avec précision depuis le sud du Liban sur les colonies de la Galilée, et ce, peu après que l’armée de l’air sioniste ait commis la grave erreur de frapper al-Safira au sud d’Alep, et cet autre kit, dit aussi de guidage balistique, mais made in USA-Israël, et appuyé par le soutien satellite EO.GPS à quoi le concepteur attribue les vertus de transformer une bombe largable en une bombe glissante comme la « Spice 1000 », mais qui, une fois heurtée à une DCA intégrée puissante, telle que celle que possède visiblement le Hezbollah le long des frontières syro-libanaises, DCA composée de batteries de missiles anti-missile Khordad, et opérant en parfaite synchronie avec les Buk M3, Pantsir-S syro-russes, cesse de fonctionner, quitte à laisser emporter avec les mille débris de « Spice 1000 » le mythe longtemps entretenu de la suprématie aérienne d’Israël !  

Pour la seconde fois depuis le mois de mai 2021, le Hezbollah, tête de pont opérationnelle de l’axe de la Résistance, a prouvé la supériorité aérienne, tactique et technique de ce dernier, à travers cette formule « Missile-drone VS Avion de combat »  que le chef du CentCom McKenzie a lui-même établie et qu’il a intérêt à se remémorer régulièrement.

Si entre le 11 et 21 mai, il était question à Gaza de démontrer que des tonnes de JDAM et de GBU ne sauraient arrêter des salves successives et croissantes de roquettes et de missiles, dès lors que les roquettes Fajr servent de saturer les radars du Dôme de fer et que les missiles Ayyash 250, Qassem, A-120 portent eux, des coups mortels aux infrastructures militaires et énergétiques de l’ennemi et le fait que 11 jours suffisaient largement pour que la plus grande base aérienne US au Moyen-Orient, alias Israël avec ses centaines de F-15 F-16 et F-18 et F-35 soit battue à plate couture, et bien entre le 18 et le 22 juillet, il s’est agi essentiellement de faire une démonstration de force radar-missile intercepteur anti US, anti Israël, non seulement pour dévoiler sous les yeux des experts, la faiblesse de systèmes d’armes portées aux nues par le marketing occidental tels que les missiles de croisière Raytheon BGM-109 américains et MBDA Storm Shadow/Scalp et toutes les productions d’Elbit/Raphael mais encore pour faire noter à ces mêmes experts ceci :

Si les États-Unis d’Amérique fuient en ce moment l’Afghanistan et qu’ils ont fini par accepter la mort dans l’âme de « renégocier leur présence militaire en Irak » ou si en Syrie, le porte-parole de leur Pentagone Kirby n’ose même annoncer le nom exact de ses troupes par crainte de ces missiles, roquettes et drones de la Résistance qui ont déjà à leur actif cinq attaques anti al-Omar, anti Connoco, c’est l’empire n’est plus et qu’il faut bien se préparer à l’ère post US, post Israël.

Sept des huit du nec plus ultra des missiles Air-Sol à guidage autonome assistés par l’intelligence artificielle US-Israël ont été interceptés et détruits le 18 juillet à al-Safira et le tout dernier qui a échappé au filet de la DCA Syrie-Hezbollah a raté sa cible, ne pouvant pas s’abattre sur les cibles militaires, mais atteignant seulement une ligne électrique. Le choc fut particulièrement grand puisque le raid ayant été lancé depuis le ciel d’al-Tanf, l’axe US-Israël ne s’attendait pas à y affronter une quelconque « résistance aérienne », vu que la Russie ne couvre que la Syrie occidentale. Evidemment Poutine n’a plus rien à gagner à ne pas activer le Buk M3 et le Pantsir-S contre Israël maintenant que les Américains ont fait de la Méditerranée une mer de guerre et que l’entité a perdu Netanyahu, avec qui Moscou avait des liens personnels.

Mais au contraire de ce qui est annoncé il n’y a pas eu que Buk M3 et Pantsir dans l'histoire. Des sources bien informées soulignent l’activation en Syrie orientale des pièces du Khordad-15, moins connu mais plus performant que le Khordad-3 ou le fameux tueur iranien de Global Hawk. Et c'est ceci qui devrait bien faire peur désormais. Pourquoi? Pour cause un effet de diapason Russie-Résistance de plus en plus perceptible. 

C’est un dispositif idéal contre les missiles de croisière furtive, capable de détecter différentes cibles dont les avions et drones militaires, dans un rayon de 150 km, et de les suivre, à l'aide de son radar, à une distance de 120 km. Le système peut également intercepter des cibles furtives dans un rayon de 85 km et les détruire à 45 km de distance. Le Khordad-15 utilise des missiles Sayyad-3, propre à intercepter six cibles à la fois, et sa mobilité permet aux militaires de le préparer au tir en moins de cinq minutes, soit ce qu'il faut pour faire face aux missiles de croisière sionistes.

Mais le coup a été trop grand pour qu’Israël puisse l’encaisser : ne pouvant admettre que 7 sur les 8 missiles furent détruits, réduisant ainsi à néant des mois d’intenses efforts en recherche/développement en étroite collaboration avec les meilleurs laboratoires du complexe militaro-industriel US et britannique, le commandement militaire israélien ordonna de nouvelles frappes aériennes. Mais cette fois pas question de mettre en danger les avions de combat israéliens que la défense ennemie aurait pu abattre avec une facilité déconcertante en dépit des contre-mesures électroniques.

Certaines sources affirment même que les militaires russes auraient sauvé en quelque sorte l’aviation militaire israélienne d’une débâcle historique garantie en persuadant les Syriens de s’en tenir à la défense contre les projectiles et de ne pas détruire les appareils israéliens. Mais ce qui s’en est suivi fut encore pire... l’un des quatre engins tirés le 22 juillet fut détruit dans le ciel du Sud Liban; une première! "Spice 1000" réduit en cendres l’a été dans la foulée de ces deux Hermes-250 qu’Israël a perdus depuis février dans le ciel du sud du Liban et qu’il refuse de reconnaître puisqu’il a peur non plus seulement de l’équation Missile VS Avion, mais encore de Missile plus fort qu’Avion. Désormais Israël sait parfaitement que ses F-16 risquent leurs peaux non seulement à proximité de la Syrie, mais encore dans le ciel du Liban. Ce communiqué du Hezbollah occupe depuis jeudi l’esprit des stratèges militaires israéliens : 

Commentant ce missile détruit dans le ciel du Liban, le Hezbollah a dénoncé « l'agression sioniste » : « Les avions sionistes ont à nouveau violé la souveraineté libanaise et syrienne et ont frappé les terres syriennes à travers notre espace aérien à l'ombre du silence des organisations internationales. Ce qui s'est passé le mardi 20 juillet est une agression de la part de l'ennemi sioniste sur le sol libanais et syrien. Nous sommes aux côtés de notre peuple dans les villages endommagés à la suite de la récente agression sioniste. Nous demandons à Allah de protéger le Liban de l'agression sioniste. Mais il y a plus. La Résistance est le seul moyen de faire face à l’ennemi sioniste ».

Plus d’un expert a vu à travers ce communiqué parfaitement nouveau, un casus belli…

Le prochain raid israélo-américain en Syrie pourrait se solder non plus seulement par la liquidation des missiles « ultra intelligent » occidental, mais aussi par celle d’un F-16 ou d’un F-15 soit les fondamentaux de la supériorité aérienne US ! Une toute dernière remarque : La nouvelle génération du missile Buk, baptisé M3, qui est l'un des systèmes de défense les plus modernes de sa catégorie au monde a une portée d'environ 70 km. Or, la portée du Khordad-15 est plus large que le Buk M3 et le Patriot Model 1 puisqu’elle est d’ordre de 100 km. Et puis n'oublions pas que la plate-forme utilisée pour le missile Sayad 3, est basée sur un système qui rend les missiles capables de quitter l'atmosphère terrestre et d'entrer en collision avec des satellites et des missiles balistiques intercontinentaux en orbite… Mais la question des armes anti satellite US-Israël est une autre paire de manches !

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SOURCE: FRENCH PRESS TV