Un embargo économique presque total, fermeture des espaces aériens, censure de temps de guerre et info guerre intense, rupture imminente des relations diplomatiques,tentative de vol des réserves d’or de la Russie, appel à la création d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine (avec l’aide de OTAN bien entendu), la remise en cause par la Turquie atlantiste de la Convention de Montreux, laquelle de ces actions éminemment anti-russes entreprise ces dernières 48 heures et propres à pousser vers une escalade irréversible des tensions, genre une troisième Guerre qui comme la Seconde est censée plus que mettre à pas la Russie, enterrer vivante l’Europe chrétienne reflète le plus l’anxiété, la crainte mortelle d’Israël ? Pour ceux et celles des analystes qui connaissent les liens viscéraux entre l’agent sioniste Zelensky élu en 2014 à la tête d’un État ukrainien complément failli d’une part et son sponsor et oligarque financier israélien, Igor Kolomisky de l’autre, le tout, absolument tout renvoie à une guerre déclarée par l’international sionisme à une Russie qui, en phase d’une profonde mutation, émet des signes irréversible d’une volonté d’en finir avec l’emprise israélienne.
Et pourtant, et au regard de misérables conditions où se trouve en ce moment l’armée de l’air israélienne dont un ex commandant, Zvika Haimovich, décrivait pas plus tard que ce lundi dans les colonnes de Maariv « l’incursion du drone Hassan du Hezbollah » dans le ciel de la Galilée haute, son périple au-dessus de quatre bases aériennes ultra armées à Safed, à Nahariya, à Kiryat Shmone et à Haïfa, soit une zone étendues sur une superficie de 7000 km 2 et ce, pendant 40 belles minutes, puis des clichés inouïs qu’il a pu transmettre à sa base d’attache au sud-Liban à la fois sur l’emplacement de troupes, la reconfiguration des entrepôts d’armes, la nature d’armements et de munition nouvellement installés et surtout sur les positionnement des unités de Dôme de fer étant le « débâcle » des « capacités aériennes conventionnelles d’Israël », débâcle qui ferait réveiller « un jour des milliers d’Israéliens sous un ciel envahi de drones impossibles à chasser ni par notre Dôme de fer encore moins par nos F-16 ou nos Apache » puisque le 18 février « le Hassan a été croisé par un F-16 I sans que ses radars puisse le voir… et puis au-dessus du lac Tibériade, par quatre hélicoptères qui, eux, ont certes réussi à l’intercepter et à lui tirer dessus mais sans soupçonner un seul instant qu’ils avaient été « leurré » par l’appareil qui est rentré chez lui sain et sauf", et bien c’est l’appel de Zelensky à l’établissement d’une "zone no fly" au-dessus de Kharkov qui devrait attitrer l’attention. Pourquoi?
Vidéo: l'intense artillerie de roquettes contre Kharkov, après le retrait russe/Avia.pro
Dans son discours de ce mardi matin, le président ukrainien, après avoir dressé un état des lieux à Kharkov, seconde ville d'importance de l'Ukraine où les 16% de population possèdent le passeport israélien et où des unités « Golani » de l’armée de terre sioniste se battent aux côtés des officiers américains et otaniens contre les militaires russes, a réclamé que « le ciel y soit fermé à la fois sur les avions, les hélico mais aussi sur les missiles de la Russie", pays qu’il a d'ailleurs traité de criminel de guerre et partant passible « d’être expulsé du Conseil de sécurité ».
Vidéo: les blindés russes après le retrait de l'armée russe de Kharkov, 28 février 2022/Twitter
Voici une déclaration qui contient trop de révélations en soi à J+6 des combats où l’armée russe est visiblement en nette avance par rapport à l’adversaire qui en est a appeler un net élargissement de l’horizon de guerre. Quel genre de révélation ? En à peine six jours l’armée russe a réussi sans lâcher une seule bombe, à encercler Kiev et Kharkov, à détruire quelques 1100 aérodromes, bases et aéroports militaires et entrepôt d'armes, de façon à couper tout contact entre les unités militaires US/OTAN plantées depuis plusieurs semaines à travers toute Ukraine, fidèle non seulement à une stratégie de base qui évite volontiers tout engageant à l’intérieur des villes, avant que les milices n’y soient coupées en îlots isolés ou bloqués et se prémunit contre tout risque d’enlisement mais encore qui cherche à casser le continuum aérien dans le ciel ukrainien d’une part et entre ce ciel et son environnement de l’autre.
Car que soit dit en passant un appel à l’instauration d’une « zone no fly » made in OTAN au dessus de Krakov, le petit Israël de l’Ukraine, cela veut dire que la DCA intégrée de l’Ukraine qui aura été entièrement détruite dans les deux premières jours de l’offensive à la faveur des centaines de missiles tactiques tirés contre aérodromes, centres de commandement et bases et aéroports militaires, ait à se connecter aux unités de la DCA déployées en Pologne, en Bulgarie et en Roumanie suivant une idée éminemment israélienne qui consiste à étendre un conflit local et centripète perdu en une guerre territoriale et centrifuge de façon à exporter le chaos tout autour et de s’offrir une seconde chance. Les architectes US/Israël de la guerre inter slave iront-ils jusqu’à dresser une bulle de la DCA truffés de Patriot, de THAAD et peut être un jour de Dôme de fer tout autour de l’Ukraine pour y contrer l’armée de l’air russe ? Certes, la porte parole du département d’état en a rejeté ce matin l’idée d’une zone « no fly » mais on sait que l’agent Zelensky ne formulerait aucune parole à moins qu’elle ne lui soit dictée par la haute sphère.
D’ailleurs dans la nuit de 28 février au premier mars où le monde entier avait les yeux rivés vers Misnk pour savoir si oui ou non les délégations Russie/Ukraine arriverait oui ou non à trouver un terrain d’entente, il a été question de reconstituer l’aviation quasi désintégrée de l’Ukraine à l’aide dixit le site militaire Opex 360, de MiG-29 ou des Su-27, Su-25 que l’UE se démène à trouver, dixit Opex 360 , En Pologne en Slovaquie ou en Bulgarie, façon très subtile et à fois éminemment hypocrite de lancer l’ébauche d’une coalition aérienne anti Russie où F-16, Eurofighter, Typhone, Rafale… se mêlerait à la foule des chasseurs de fabrication russes pour repousser la Russie du ciel de l’Ukraine : "
Vidéo: base de l'OTAN entièrement détruite en Ukraine par les Iskandar M russes/twitter
Avia écrit : Les pays européens de l'OTAN ont décidé de transférer à l'armée de l'air ukrainienne 70 avions de combat de l'aviation en service dans des pays tels que la Pologne, la Bulgarie et la Slovaquie. Initialement, la Pologne a annoncé sa décision de transférer des avions de combat à l'armée de l'air ukrainienne, mais plus tard, on a appris que la Slovaquie transférerait 12 chasseurs MiG-29 à l'Ukraine et la Bulgarie - 16 chasseurs MiG-29 et 14 avions d'attaque Su-25. « +70 avions pour l'armée ukrainienne ! Nos partenaires nous livrent MiG-29 et Su-25 ! Si nécessaire, ils pourront être basés sur des aérodromes polonais, à partir desquels des pilotes ukrainiens effectueront des missions de combat.- a déclaré le député du peuple d'Ukraine Oleksiy"
Mais Poutine, même ancrée dans la banlieue de Kharkov et de Kiev et ce, suivant un calendrier parfaitement revu, pourra-t-il tenir longtemps face à une coalition aérienne en refusant tout recours à ses chasseurs ? Surtout maintenant que de draconiennes sanctions frappent les finances russes et que chaque jour qui passe dans les périphérie des grandes villes ukrainiennes risques de s’avérer bien cher à tout point de vue ? Le « in visu » dit le contraire : Dans la banlieue de Kharkov une nette évolution des choses en J+6 des combat montre ce feu d’artillerie intense composé de Grade, de Smerch et de roquettes thermobarique succédant aux tirs des missiles russes des premiers jours, tirs des missiles qui ont permis à la Russe de s’emparer de Kharkov mais de s’en emparer temporairement puisque les anti blindé US/Israël/OTAN ont eu raison des colonies de blindés russes.
Mais y a-t-il un moyen une « afghanistanisation » de l’Ukraine, une extension du combat au sol au ciel et partant une régionalisation du conflit ? Bien sûr que oui à condition que la Russie se serve de la même tactique que celle d’Israël à savoir transformer un conflit locale inter slave en une guerre territoriale anti Israël ou anti alliés de l’OTAN . Et c’est là que Poutine aura une multitude de choix à se tailler des leviers de pression propre à faire réfléchir deux fois l’Amérique avant d’aller plus en avant dans ses folies et ce, sans qu’il ait cette « menace nucléaire » à brandi, menace que toute le monde sait être plus dissuasive que militairement pertinente. Quels sont dans l’immédiat ces choix ?
Le "Golan occupé" dont l’axe de la Résistance pourra faire une bouchée de pain dès lors qu’il décidera à y prendre l’armée sioniste pour cible de ses cocktails missiles-drone et le faire restituer à la Syrie, ce qui constitue une menace existentielle pour l'entité mais aussi la base de l’OTAN Incirlik en Turquie, juste en face de Tartous et à deux pas de Hmeimim qui pourrait être visée au cas où une coalition aérienne anti Russie prenait forme. Ce second choix, c'est à la Russie de s'en occuper mais pour le premier, elle peut compter sur la Résistance.... C'est là la vraie bombe H de Poutine...
