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Les F-16 israéliens battus par un couple de drones synchronisés du Hezbollah !

Les débris du missile intercepteur syrien récupérés à Haïfa. (Photo via Avia.pro)

Alors même que les plus puissantes armées de l’air du monde continuent à l’heure qu’il est, de mener des frappes sauvages contre Lougansk, Donetsk et Donbass, pour tenter de prouver que l’ère des F-16, des F-15, des Typhons et des B 52 et des F-35 n’est pas révolu, et que la machine de guerre aérienne US-Israël a encore de beaux lendemains devant elle, marqués sans doute par des milliards de dollars de contrats de vente d’armes aux Est et Ouest Européens et aux Moyen-Orientaux, à quelques milliers de km des frontières russo-ukrainiennes, soit dans le ciel du Levant il se passe un séisme « aérien » de « magnitude mille » qui  à son cinquième jour en est déjà à provoquer un changement d’époque. Et comment ?

Dans la nuit de 16 à 17 février, quatre F-16 israéliens partis frapper la banlieue sud de la capitale syrienne à partir du ciel du sud-est du Liban, se sont vus pour la seconde fois en l’espace d’une semaine, «être verrouillés » par les radars de la DCA intégrée syro-libanaise dont Nasrallah vient de reconnaître l’existence et dont les éléments sont déployés, comme il l’a laissé entendre, à la Bekaa et à Damas, ce qui les a forcé, comme lors du raid du 8 février, de s’effacer littéralement du ciel du levant pour se plier en Méditerranée orientant, cédant ainsi la place aux unités d’artilleries israéliennes basées au Golan occupé, qui elles, déjà paralysées par les dysfonctionnements d’une armée de terre israélienne quasi-inexistante, n’ont fait que faire une tempête dans un verre d’eau.

La presse atlantiste n’en a évidemment pas parlé, mais cet « incident majeur » n’a échappé ni aux analystes, ni aux milieux militaires d’Israël qui y ont vu, terrifiés, un changement net de paradigme de guerre que la Résistance venait à leur imposer avec en toile de fond, la disparition forcée de l’aviation réputée imbattable au profit de l’armée de terre en décomposions d’Israël, ou ce qui revient au même le déplacement de l’épicentre de combat du ciel vers le sol.

Le Jeudi 17, à peine 24 heures après ce méga ratage qui a prouvé à quel point les F-16 israéliens ont perdu leur marge de manœuvre dans le ciel du Liban et comment chaque sortie pourrait leur être désormais fatale, non seulement dans le ciel de la Syrie ou du Sud de Beyrouth mais encore dans celui de Haïfa, de Tel-Aviv voire de Néguev, soit des zones parfaitement exposées aux missiles intercepteurs « ennemis », une seconde phase de l’opération de clouage au sol de l’armée de l’air sioniste et du bec aux bluffeurs sionistes signée Résistance, a commencé : Était-ce un test pour mettre à l’épreuve la perméabilité du bouclier anti missiles sans cesse « optimisé » d’Israël sur le front Nord et Sud et ce, en prévision d’attaque « multifront » à l’essaim de drone à venir ou tout simplement un piège pour localiser de nouveaux sites de Dôme de fer, toujours est-il que l’entité a prétendu ce jeudi avoir réussi une double interception anti drone à la fois sur le front Nord et sur le Front Sud à Gaza même.

Mais il a fallu à peine quelques heures pour qu’elle comprenne que cette deuxième phase de l’opération « anti Armée de l’air » sioniste n’a été qu’un piège et que le gros du coup, l’attendait encore.

Le vendredi 18 février, et pour la troisième fois d’affilée, le Hezbollah est passée à l’offensive en envoyant un duo « Hassaan-drone kamikaze de type inconnu » à une profondeur de 70 km à l’intérieur des territoires occupés, quelque part en haute Galilée et le Golan occupé. 

Vidéo: hélicos et F-16 à la recherche du drone du Hezbollah. (Via Twitter)

S’il est vrai que « Hassaan », drone de reconnaissance hezbollahi à l’allure d’Ababil-3 mais visiblement avec une retouche majeure au niveau du nez, ce qui pourrait renvoyer à ses capacités renforcées de guerre électronique, a réussi allègrement à déjouer le Dôme de fer, à pénétrer l’entité sans que les sirènes d’alarmes ne soient activées, puis à tourner pendant 40 belles minutes de merveilleuses images sur des sites militaires et infrastructurelles s’y trouvant, façon de mettre à jour la banque de données sionistes en attendant le jour J, il est aussi vrai que ce drone Hassaan se faisait accompagner, ce vendredi, d’un autre drone, lui,  kamikaze auquel le porte-parole de l’armée d’occupation,  Avicahi Adrae n’a osé faire allusion.

Au fait les images en provenance d’Israël mettent très clairement en scène une explosion, consécutivement à l’infiltration réussi de Hassaan, et qui n’est pas celle des missiles retardataires « Tamir » que le Dôme de fer tiraient ce vendredi à l’aveuglette et dans toutes les directions, ni non plus des missiles air-sol que les chasseurs et les hélicos israéliens devenus fous mourraient d’envie de pouvoir balancer mais qu’ils ne pouvaient pas balancer, faute de visualisation de « Hassaan », mais celle d’un drone-suicide.

Vidéo: la panique d'avoir perdu dès la première manche la bataille contre les drones, les chasseurs sionistes apparaissent, impuissants, dans le ciel de Beyrouth, vendredi 18 février. (Via Twitter) 

Et c’est là le séisme magnitude 1000 dans le ciel du Levant : Tout au long de mois de janvier, Américains et Israéliens ont laissé entendre qu’en l’absence d’une DCA digne de ce nom face aux missiles et aux drones de la Résistance et Patriot, THAAD, Dôme de fer en font effectivement partie, ils seraient prêts à miser sur de « superbes radars embarqués ». C’est suivant cette même prétention d’ailleurs que des F-22 US ont atterri cette semaine aux Émirats où les Zayed s’attendent anxieusement des cocktails drones-missiles d’Ansarallah.

Mais voici que ces « radars embarqués », au demeurant, du meilleur qu’on puisse retrouver dans l’arsenal occidental, ont échoué dès la première mission, non seulement face à un « Hassan », un drone de reconnaissance qui une fois sa tournée terminée, a pu tranquillement gagner sa base au Liban, mais encore face à un drone kamikaze de type inconnu made in Hezbollah dont personne ne parle ce samedi mais qui a parfaitement le profil d’un franc-tireur chargé de baliser la voie aux essaims de drones de combat à venir. Bref, entre le 16 et le 19 février, la Résistance libanaise a ouvert un nouveau champ de bataille parfaitement inattendu où drone est sorti vainqueur de sa confrontation avec chasseurs, hélicos, donnant toute une nouvelle dimension à la « menace du Hezbollah ».

Vidéo: Un F-16 israélien totalement perdu à la recherche du drone du Hezbollah. (Via Twitter) 

Cette technicité est loin d’être née de la dernière pluie et n’en déplaise à ALMA, l’arsenal redouté du Hezbollah ne peut que 2000 drones. Au terrain où vont même les événements, ces Hassan et Cie sauraient même enfanter comme au Yémen, des missiles de croisière.

À quoi ressemblerait donc J+1 de la Grande Guerre ? Spéculons :

Dans un Israël qui ne s’étend que sur 250 km de long, quelques centaines de drones kamikaze déclencheront la première phase des combats en détruisant la DCA intégrée d’Israël mais aussi celle que le CentCom a relié naïvement à ses bases dans le golfe Persique. Passeront à l’acte ensuite les drones de combats et les missiles de la Résistance pour réduire en cendre les bases aériennes (Nevatim, Hetzor, Hatzarim, Tel-Nof …) avec leur centre de commandement, leurs tours de contrôle, leur bande d’atterrissage et leurs entrepôts de carburant…

Vidéo: le drone kamikaze qui a explosé en Galilée, le 18 février. (Via Twitter) 

Des avions US-OTAN voleront-ils au secours d’Israël ? Certainement mais « Hassan », ce drone dont le nom est emprunté au commandant martyr du Hezbollah, ce génial commandant qui avait manipulé en 2006 les liens GPS des drones israéliens de façon à en détourner les données, ne resteront pas les bras croisés. Depuis le 18 février, on est sûr, le Hezbollah sait faire perdre les liens GPS des avions ennemis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV