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La Russie lance sa première opération de "dé-sionisation" ; les tactiques "balistiques" de la Résistance refont surface

Photo: un Su-237 ukrainien visé/Twitter Vidéo: la précision des missiles de croisière russe qui atteignent un étage dans un immeuble militaire à Kiev/Twitter  

Ce samedi 26 février, au seuil du troisième jour de cette ahurissante bataille russe qui a de plus en plus l’air d’une liquidation parfaitement préméditée non pas seulement des stocks de mini bombes nucléaires voire des labos d’armes biologiques US-OTAN en Ukraine mais aussi celle des agents d’Israël au pouvoir à Kiev, et ce rien qu’à lire l’anxiété avec laquelle la presse israélienne dit attendre que « l’heure H poutinienne » finisse par sonner au Golan, juste après la très imminente chute de Kiev, un Golan où la Russie a sifflé justement la fin de la recrée en condamnant dans les termes les plus vifs à la veille de son opération à la fois l’occupation et la colonisation sioniste, plus d’un analyste voient, mis à part l’aspect militaire un beau travail cathartique, Une Russie qui cherche de façon parfaitement planifiée à se dé-sioniser :

Vidéo: l'excellente interception anti missile par la DCA syrienne, le 24 février contre le raid israélien.

Outre le choc que constitue pour Israël, cette opération sans nom pour les colons d’origine russe les plus attachés à la partie mère comme le ministre Lieberman, ce qui en dit long sur son caractère parfaitement imprévisible, il y a cette énorme agitation qui de Tel-Aviv à Kiev et vice versa parcourt l’international Sionisme avec déjà ce mercredi un Yair Lapid qui a annoncé sans façon le fait que « dans toute guerre à venir Israël s’engagera irréversiblement dans le camp US, une déclaration reprise en chœur par d’autres officiels israéliens qui eux ont mis l’accent sur « le soutien d’Israël à l’intégrité territoriale de l’Ukraine », il y a eu ce double geste fort significatif de l’agent Zelensky.

Un agent qui primo, entre ses pleurniches et lamentations, a trouvé ce vendredi du temps pour se prendre en photo dans les rues de Kiev, alors qu’il est protégé d’une casquette et d’un gilet par balle made in Israël, comme s’il était un soldat de « Tsahal » qu’un mauvais hasard l’avait placé sur la route du rouleaux compresseur russe un peu à l’image de ces milliers de soldats que l’OTAN continue à l’heure qu’il est à envoyer en Ukraine, depuis l’Estonie, la Pologne, la Roumanie la Géorgie et que les larmes de Crocodile de Zelensky tend à dissimuler, puis secundo, cet étrange appel que vient de donner à Bennett dès ce samedi matin 26 où le « président-comédien » lui exige de s’entremettre entre lui d’une part et Poutine de l’autre pour se sauver la peau, maintenant que sa mission de « bunkérisation » de l’Ukraine à l’effet d’en faire une bazooka grandeur nature contre la Russie, l’enliser puis la pousser hors de la Syrie, vire au vinaigre.

Mais de toute évidence la mayonnaise ne prend pas cette fois, la « dé-sionisation russe » battant son plein : à peine quelques minutes après le vrai faux SOS de Zelinsky à Bennett qui a été à vrai dire une tentative déguisée israélienne visant à reprendre langue avec Poutine maintenant que la « campagne de guerre dans la guerre » s’est retournée contre l’entité avec en toile de fond catastrophique ce début 2022, les F-16 israéliens, fuyant le triangle Golan occupé-Sud Liban-Sud Syrie de peur d’être abattu par des missiles intercepteurs Syrie-Hezbollah étendus entre la Bekaa et Damas ou encore des postes militaires israéliens se raréfiant dans le Golan occupé par crainte des missiles tactiques de la Résistance, ou encore des batteries de Dôme de fer qui depuis le 18 février date de la méga incursion du drone Hassan en Galilée Nord risque à tout instant d’être pris pour cible des drones kamikaze hezbollahi, Moscou a convoqué l’ambassadeur israélien pour lui noter sa vive protestation. « Israël n’a pas à défendre l’intégrité territoriale ukrainienne tant qu’il occupera le Golan. La Russie s’inquiète de la colonisation des hauteurs stratégiques qui appartiennent à la Syrie ».

Retranscrivons : La Russie est tentée, si ce n’est pas déjà fait, par rallier les opérations balistiques et dronesques de la Résistance ciblant Israël au Golan occupé qui tournent à plein régime avec non seulement des nuées de missiles intercepteurs et sol-sol lancées désormais contre Haïfa à chaque raid aérien israélien mais aussi depuis que le ciel de la Galilée doté de l’un des plus performant bouclier de surveillance satellitaire a été percé par un curieux drone du Hezbollah qui y a fait un trajet de 70 km en 40 minutes tournant en image et de façon prioritaire selon des fuites, les sites de DCA dans une zone de 7 000 km² où se trouve au moins quatre bases aériennes à Safed, à Nahariyya, à Kriyat Shmona et à évidemment à Haïfa.

La Russie est-elle entrain de reconnaître et pour la première fois, un entrecroisement des objectifs avec ceux de la Résistance à travers un dossier qui a divisé les deux parties en dix ans de guerre en Syrie ? Vraisemblablement.

Déjà les 48 heures de bataille qui a conduit les soldats russes depuis leur point de départ en Biélorussie jusqu’à la banlieue puis le nord de la capitale Kiev, où l’aéroport international d’Antonov a été « neutralisé », représente de très fortes similitudes avec les méga batailles et attaques balistiques de la Résistance ces deux dernières années et on pense plus particulièrement à la frappe contre la base US à Ain al-Asad ou encore à l’historique « Épée de Qods » du mai 2021 du Gaza. Au fait, le recours massif de la Russie aux missiles balistiques tactiques « Iskandar M1 » ou encore aux missiles de croisière Calibre a prouvé un souci de précision peu connu aux opérations de cette envergure en général et aux opérations russes en particulier où la puissance de feu, et on l’a vu à Idlib ne laisse aucune chance de survie à l’ennemi à abattre. Puis cet autre recours à la tactique de « saturation des radars » si brillamment utilisé par Gaza lors de « l’Épée de Qods », où des vagues de roquettes et missiles rendaient complètement dingues les radars du Dôme de fer avant que la phase de pilonnage massif de missiles ne commence contre les cibles préétablie. Autre empreinte de la Résistance, l’intérêt de la Défense russe dans le cadre d’une guerre dont le but annoncé consiste à "désarmer" l’ennemi, a été le choix des cibles.

Vidéo: base aérienne ukrainienne à l'ouest du pays qui abrite des Bayraktar turcs et que les missiles tactiques russes pulvérisent un peu comme les missiles d'Ansarallah. (Via Twitter) 

Vidéo: la précision des missiles de croisière russe qui atteignent un étage dans un immeuble militaire à Kiev/Twitter  

Figurent sur la liste les infrastructures militaires les aérodromes militaires, centres de communication et postes de commandement, systèmes anti-aériens et stations radar. Certaines images ont même mis en scène la pulvérisation des avions stationnées à coup de missiles et là encore, on ne peut se garder de faire un rapprochement avec les royaux épisodes de la guerre au Yémen où F-15, F-16, Eurofighter, Typhon… sont chassés au sol à coup de missiles ou dans une moindre mesure à l’aide de célèbres drones, Samad ou Qassef K2. Autre entrecroisement, l’usage des cocktails de missiles balistiques-de croisière pour frapper des cibles, sélectionnées suivant leur degré de pertinence pour l’ennemi et leur rôle dans ses capacités de riposte : les engins de croisière pour les entrepôt d’armes, balistique pour les aérodromes.

Vidéo: réservoirs de carburant d'avions ciblés à Kharkov. (Via Twitter) 

Or cette « balistisation » de la bataille conjuguée à la précision de tir qui à en lire les sites militaires russes est presque une découverte, liée à 10 ans de présence militaire russe au Moyen-Orient, aura eu son revers de médaille : le peu de visibilité de l’armée de l’air russe, l’une des meilleurs au monde et l’anéantissement de l’armée de l’air du camp d’en face. Jamais un McKeznie qui reconnaissant en janvier 2021 la fin de la supériorité de l’US Air force au Moyen-Orient, n’aurait cru qu’il aurait à reformuler ce même aveu face aux Russes. Et pourtant il est grand temps que McKenzie commence à y réfléchir :  

« La tactique balistique de la Russie a paralysé dès le premier jours l’armée de l’air ukrainienne », disent les sources russes. Une nouvelle salve de missiles sol-sol Iskander M russes a ciblé les bases aériennes ukrainiennes.

Vidéo: Su-27 ukrainien abattu au cours d'une bataille qui n'est plus dominé par le facteur aérien? (Via Twitter) 

Il semble que les rares avions de combat ukrainiens ayant réussi à prendre l’air durant le second jour, ont décollé à partir de tunnels souterrains camouflés dans les bois. L’objectif mis à jour de la Russie est l’anéantissement total des forces aériennes ukrainiennes. Un Su-27 des forces aériennes ukrainiennes a été abattu le 25 février au-dessus de Kiev par les forces russes. Des bâtiments appartenant aux forces aériennes ukrainiennes à Kiev ont été la cibles de missiles russes durant la même journée. La 7e brigade de l’aviation tactique des forces aériennes ukrainiennes n’existe plus. Tous ses bombardiers Su-24M ont été détruits au sol par des missiles russes lors du ciblage de la base aérienne de Starokonstantinov. 

Est-ce le niveau suprême de l’entrecroisement Russie-Résistance qui voit la première opter pour le missile au détriment du chasser, et la seconde l’approuver d’un acquiescement de tête ?

 Vidéo: DCA BUK de l'Ukraine anéantie par les missiles tactiques. (Via Twitter) 

Vidéo: le S-300 ukrainien anéanti par les missiles russes. (Via Twitter) 

Jeudi un coup de fil de Raïssi à Poutine aura été la plus grande surprise en cours après celle de la bataille elle-même non pas seulement pour l’axe US-OTAN mais aussi pour Israël. Surtout que lors de cette conversation téléphonique, Ebrahim Raïssi a dénoncé l’extension de l’OTAN vers l’Est comme étant une source de tension, idée jusqu’ici très peu évoquée dans le discours des dirigeants de la Résistance qui est consciente de l’impact majeur de la guerre en Ukraine sur la donne au Moyen-Orient surtout au Golan syrien. Puis la Russie est le voisin de l’Iran qui partage avec elle des intérêts communs et qui la voit se ranger aux côtes de lui dans des dossiers syrien, libanais, irakien, afghan et nucléaire. Puis cette OTAN n’est-ce pas qu’elle commence à se fourrer le nez en Irak, au Yémen, en Méditerranée orientale en mer Rouge, ce qui lui donne une posture très clairement anti Résistance ? Au tableau de guerre du commandant Poutine truffé de missiles il y a quelque chose qui manque, les drones. Il peut compter sur la Résistance.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV