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Iskandar-M: quand la Russie se vengera d'Israël ...

L'impact d'Iskandar-M contre un entrepôt de munition au centre de l'Ukraine (capture)

Plus de 4 jour après le début de l’offensive d’ampleur lancée par la Russie à l’effet de « dé-nazifier » la base US/OTAN, dite Ukraine, et alors même que les unités armées régulières russes, parfaitement conscientes du risque qu’il y a à pénétrer les grandes villes ukrainienne et à y tomber dans le piège de la guérilla urbaine , ainsi que le souhaitent ardemment les Yankee et leurs 100 000 paramilitaires ouest et est européens ou encore idlibins regroupés à cette fin, continuent à se battre dans les banlieues avec une nette concentration sur les aéroports militaires comme celui juxtaposant Kiev car c’est par là que pourrait transiter les forces spéciales russes afin de s’emparer du siège des Sionistes au pouvoir à Kiev, ce qui devrait bien inquiéter les Sionistes au pouvoir en Palestine occupée est moins le refus catégorique de Poutine largement médiatisé cette nuit d’une médiation israélienne entre lui et Zelensky ou encore les fuites de la presse israélienne concernant la présence des effectifs de la brigade « Golani » de l’armée israélienne à Kharkov ou à Kiev que ces images qui viennent de sortir droit de Cherkasy au centre de l’Ukraine. Qu’est-ce qu’elles ont ces images d’anti israéliennes ? Iskandar M.

En effet et pour la première fois depuis le début du face-à-face armé, la Russie donne l’impression de vouloir venger un épisode particulièrement humiliant qui date d’octobre 2020 quand l’axe US/OTAN en était à sa première tentative d’enliser Poutine au domicile pour le pousser vers les portes de la Syrie, une tentative qui a d’ailleurs visé aussi l’Iran car il y était question d’embraser le Caucase sud à travers une guéguerre Bakou/Erevan.

A l’époque, et on se rappelle fort bien, toute la machine médiatique occidentale s’était mobilisée pour faire passer le couple dronesque turco-israélien Bayraktar-Harop pour le terminateur anti-DCA made in Russia, comme s'il s’agissait d’établir un pendant russe à cette humiliation suprême que le Patriot, le THAAD, le Dôme de fer israélo-américain subissaient et subissent toujours  sur le front yéménite par les drones Samad et Qassef K2 d’Ansarallah, personne ne parlant évidemment de l’ampleur de l’imposture, de toutes ces photos satellites tournées un mois avant la guerre sur les emplacement des batteries de missiles Pantsir S arméniens puis fournis aux opérateurs de drones turcs et israéliens pour qu’ils réussissent leur méga coup fourré. Or la Russie a avalé patiemment les couleuvres.

Photo 2 et 4 en haut : les ogives de missiles balistiques de 3ème génération de longue portée iraniens à tête manœuvrables. ©Tasnim 

Mais plus humiliant encore que le massacre hollywoodien des Pantsir S que les sociétés image satellite israéliennes diffusaient frénétiquement à travers le monde, rien que pour faire perdre à la Russie ses clients, comme tentent de le refaire aujourd’hui les sanctions US imposées au secteur aérospatial de la Russie, aura été pour Moscou cet autre épisode inventé où, suivant la version médiatique atlantiste, un missile intercepteur Barak 8 israélien aurait eu intercepté un Iskandar M, ce missile de courte et de moyenne portée que la Russie affirme être à la fois « précis » et «  furtif » puisqu’il suit un  trajectoire dite quasibalistique, c'est-à-dire qu'il suit une trajectoire plus tendue qu'une trajectoire balistique, ce qui lui permet d'atteindre son objectif plus rapidement et plus discrètement aux yeux de la DCA ennemie, un peu comme ces missiles balistiques tactiques de longue portée iraniens, de 3ème génération, qui ont participé fin décembre à la reconstitution d’une attaque hybride drones-missiles contre une réplique grandeur nature du réacteur nucléaire sioniste, Dimona et qui outre d’avoir la vertu de posséder des ailerons aérodynamiques pour la précision et une ogive détachable en charge de les rendre furtifs aux radars ennemis, jouissent désormais de la manœuvrabilité ogivienne grâce à un propulseur déposé dans la partie conique de l’engin, ce qui les rend capable de changer leur trajectoire en phase finale, quitte à tromper la DCA ennemie.

A l’époque l’armée russe a énergiquement démenti l’échec de son bijou missilier remettant en cause des versions genre celles-ci : 

« L'Arménie en a tiré durant la guerre de 2020 au Haut-Karabagh, un tir au moins de source ouverte, mais selon le Premier-ministre de ce pays, ils ont été inefficaces. Un tir vers la région de Bakou a été intercepté par un missile israélien Barak 8selon Air et Cosmos. Cette assertion est contestée par les autorités russes qui déclarent que les forces russes ont utilisé en Syrie avec succès la version exportée dans ce pays. L'une des deux cibles montrées lors d'une vidéo par les autorités russes est un hôpital de la ville d'Azaz attaqué début 2016 »

Il a fallu à la Russie deux ans, soit ce 27 février 2022 pour pouvoir venger cette humiliation et discréditer cette campagne trop israélo-américaine à l’encontre de ses armements où chaque mensonge anti-russe vaut des milliards de dollars de contrats supplémentaires à signer plus particulièrement dans le golfe Persique où les réseaux de la DCA intégrée US/Israël, littéralement réduit en miette par l’arsenal balistique de la Résistance semble être, hélas, attrayant pour les Golfiens. Le 27 février, un Iskandar-M de l’aérospatial russe a balayé d’un revers de main un entrepôt d’armes otanien qui semble avoir abrité quelques armes semi-prohibées à en juger l’intensité et la luminosité ainsi que l’onde de choc produit.

Vidéo: un Iskandar M russe ayant frappé une cible militaire et que les Sionistes qualifient de "bombe nucléaire tactique". ©Avia.pro

Avia.pro écrit : « Ce soir, un coup puissant a été porté par l’entremise d’un missile Iskander-M OTRK sur un dépôt de munitions dans la région de Cherkasy en Ukraine. À la suite d'un coup de haute précision sur le dépôt de munitions, une énorme quantité de munitions d'artillerie a explosé, ce qui a provoqué une puissante explosion. Sur les images vidéo présentées, le moment du lancement du missile tactique Iskander-M est perceptible. Selon un certain nombre de données, la vidéo a été tournée dans la région de Belgorod (Russie). Dans la fouée de cette frappe de précision exacte de la fusée, une forte détonation s'est produite, ce qui a entraîné la formation d'un énorme dôme de feu, qui a pu être observé à une distance de 40 kilomètres.

La riposte russe à la prétention israélienne d’une supériorité de Barak 8 sur Iskandar est d’autant plus compréhensible que juste après la publication de ces images, certains sites sionistes se sont mis à accuser Poutine d’avoir eu recours à une première « arme nucléaire tactique » dans « son invasion contre l’Ukraine ». Cela tombait d’ailleurs à point nommé puisque l’intéressé venait juste de mettre en état d’alerte ses forces de dissuasion nucléaire qui pourtant n’ont aucun intérêt à déclencher au domicile un conflit atomique avec des tonnes à radiations et particules à subir par les Russes.

  Vidéo: une attaque aux missiles dans le pur style d'Ansarallah et de la Résistance irakienne avec des Mig-29 russes pulvérisés au sol. ©Twitter 

Littéralement atteint dans son talon d’ Achille, sa DCA, qui l’expose depuis des années à la crainte d’avoir à subir des milliers de missiles tactiques de la Résistance venus du Liban de la Syrie et de Gaza à quoi il faut ajouter depuis quelques temps une forme exacerbée de dronophobie liée aux capacités nouvellement révélées en termes UAV du Hezbollah, l’armée israélienne, qui est bien plus active qu’on ne le croit dans cette guerre inter-Slaves et inter-Chrétiens s’est mis depuis quelques heures donc par presse interposée à dénoncer, à renvoyer la balle dans le camp russe et à crier au danger nucléaire. Pour peu, elle n’hésiterait sans doute pas à tirer les sonnettes d’alarme contre l’Iran, «  allié potentiel de la Russie au Moyen-Orient surtout après l’Ukraine qui à l’exemple de Moscou irait fabriquer des armes nucléaires tactiques et les mettre à la disposition de ses mandataires ».

Mais l’entité a bien tort si elle croit que le partenariat Russie-Résistance de plus en plus fort en Syrie, irait, si jamais il était activé dans le monde slave, prendre une forme non conventionnelle. Avia.pro, le site proche de la Défense russe revient très implicitement sur la perspective possible d’un tel partenariat :

 « Au cours des dernières 2 heures, un grand nombre d'installations d'infrastructure militaires de l'Ukraine ont été désactivées, cependant, la situation est assez exacerbée par le fait que les forces armées ukrainiennes disposent toujours de drones d'attaque Bayraktar un grand nombre d'antichars systèmes et MANPADS, y compris américain, européens et israéliens. »

Vidéo: Deux chasseurs ukrainiens fuyant à coup de fler à la DCA des pro-russes, 27 février. ©Twitter

Avia.pro n’a pas tort : car les unités de drones d’origine turco-israélienne de l’Ukraine que conduisent les officiers turcs et israéliens et que la Russie a tenté dès le premier jour de combat à détruite  pourrait à titre d’exemple se mettre à s’abattre sur l’aéroport de Gustomel et à l’extraire du contrôle russe vu que Moscou n’a visiblement intention de s’infiltrer dans les grandes villes. Certes la Russie a largement mis à profit l’expérience asymétrique de la Résistance pour détruite non pas par des raids aériens mais à coup de missile tactique et précis les aéroports militaires mais le camp d’en face est plus que la Russie tenté par profiter de ses propres expériences d’échec face une superpuissance asymétrique qu’est la Résistance, de faire ainsi l’appel aux drones.

Le QG russe a-t-il pensé de façon préventive à un scénario à la sud-caucasienne avec le duo Bayraktar-Haron en toile de fond ? Ou à ce que si la guerre perdure, les UAV «  ukrainiens » n’auraient pas trop mal de partir de Kiev pour aboutir au bout d’un trajet de 800 km à Kiev ou de 1500 à Saint-Petersbourg et ce, quotidiennement, voire toutes les quelques heures ou de façon permanente ? Pourtant le risque en existe réellement. Evidemment que la Russie qui n’a impliqué qu’un tiers de sa force a la possibilité de raser l’Ukraine sous ses bombes de mille tonnes mais c’est là l’objectif recherché par le camp d’en face. Que faire ? C’est le ministre sioniste des Communications, Yoaz Handel, qui répond : « Israël ne renoncera à aucun prix et dans le cadre d’aucune opération politique à venir au Golan ni à la vallée de Jourdain ».

Mais y-a-t-il un processus politique en ce sens ?! Bien sur que non, sauf que la Russie a tapé du poigne sur la table juste avant le début de l’opération de "Dé-sionisation" de l’Ukraine  pour rappeler à la courte mémoire de l’entité que Donetsk et Lougansk appartiennent à la Russie tout comme le Golan qui fait partie intégrante de la Syrie ».  Alors la solution pour dissuader Bayraktar et Harop de viser Moscou et Saint Peterborough ? Elle passe par le Golan occupé que le Hezbollah et la Syrie meurent d’envie de libérer à coup d’essaims de drones et évidemment de missiles tactiques. Poutine le verra, cela lui évitera bien des ennuis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV