Alors que les Occidentaux cherchent à enliser la Russie dans une guerre d’usure en faisant perdurer les affrontements en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a mis en état d’alerte les forces de dissuasion nucléaire de son pays. Or, dans le camp opposé, la France qui assume la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, ayant déjà envoyé 500 effectifs militaires en Roumanie, entend en envoyer 3000 en Ukraine. Toujours est-il que les analystes politiques restent optimistes quant à la capacité du président Poutine à faire sortir la Russie de la crise avec un minimum de dégâts et de pertes.
Soulignant le rôle direct des États-Unis dans la crise en Ukraine, un expert militaire russe, Alexandre Zhilin, a déclaré que l’Occident cherchait à engager la Russie dans une guerre d’usure, mais les responsables russes pourraient se débrouiller dans cette situation avec un minimum de dégâts.
Selon cet expert militaire, Zelensky ne quittera pas l’Ukraine, car sa présence dans le pays en tant que président est important pour remonter le moral de l’armée ukrainienne.
« Les politiciens américains et britanniques tentent de suggérer à l’opinion publique qu’ils ont proposé à Zelensky de quitter le pays, mais qu’il a refusé de l’accepter », a-t-il indiqué sans manquer de préciser que les Occidentaux ne lui permettront pas de quitter l’Ukraine même s’il le veut.
Évoquant les activités des « ultranationalistes ukrainiens » pour mener des actions provocatrices et répandre des rumeurs sur l’émergence d’une guerre d’usure en Ukraine, l’expert militaire russe a averti qu’ils pourraient recourir à mener des actes de terrorisme et de sabotage en Russie.
Alors que le président ukrainien avait auparavant annoncé qu’il était prêt à s’engager dans une longue guerre comme celle en Afghanistan, l’expert militaire estime que des activités diplomatiques pourraient empêcher la situation de se détériorer.
Il a déclaré que la guerre n’a pas encore atteint les villes ; mais si c’en est le cas, cela aggravera la situation et fera de nombreuses victimes d’où la nécessité de se mettre à la table des négociations.
Il a déclaré que Kiev avait déjà exprimé sa volonté de négocier avec la Russie, mais a ensuite changé d’avis. Cependant, il est encore possible de résoudre la crise par la voie diplomatique, « mais pour y parvenir, des négociations doivent avoir lieu avec la participation des États-Unis, car ce sont eux qui dirigent le gouvernement ukrainien ».
À la suite d’activités provocatrices de l’Ukraine et de l’Occident, la Russie a attaqué l’Ukraine jeudi, quelques jours après avoir publié un décret reconnaissant les deux républiques de Louhansk et de Donetsk. À l’heure qu’il est, les troupes russes se rapprochent de Kiev, la capitale de l’Ukraine.
