Le vieux Biden qui escorté par 16 000 officiers et effectifs de la force spéciale sioniste, a descendu ce mercredi 13 juillet, à l’aéroport de Ben Gorion alors même que deux grosses batteries de DCA de type « Arrow » et « Iron beam » l’entouraient moins pour besoin d’exposition, comme annoncé hypocritement par les médias, que parce que le régime avait réellement peur que l’aéroport de Tel-Aviv ne fasse l’objet d’une frappe aux missiles tactiques ou pire aux drones, frappes qui auraient bien pu être lancé invariablement depuis Gaza, la Syrie, le Liban voire même la côte méditerranéenne, et ratatiner le vieux Cowboy et sa cohorte sur le tapis rouge, a dû tomber des nues. Pourquoi ?
Car à peine quelques heures après qu’il eut prononcé un discours à Ben Gourion, se targuant d’être un Sioniste de la première heure, avec à son actif 10 déplacements en Israël en 20 ans, Sioniste qui est venu cette fois en territoires occupés de la Palestine rendre visite aux « pièces d’une DCA israélienne » qui « devrait servir de noyau » à un « système intégré », le secrétaire général du Hezbollah, lui, a jeté une grosse pavée dans la marre en lançant un ultimatum aux États-Unis d’Amérique, quitte à tracer les contours d’une « guerre imminente » dont la calendrier est « parfaitement précise » et les moyens appropriés, bien « disponibles ».
Qu’a dit le commandant Nasrallah ? À peu près ceci : D’ici le mois de septembre, période où l’Europe embourbée jusqu’au cou dans la guerre américaine en Ukraine contre la Russie, compte s’approvisionner en gaz, Karish devra se convertir en un champ de bataille pour se faire restituer au Liban, meurtri, des milliards de gazodollar et le sauver du naufrage sans qu’il tente la main au FMI, et cette bataille dont l’étendu a toutes les chances d’aller au-delà de Karish, -pour toucher Léviathan et Haïfa-, c’est le Hezbollah qui le mènera avec une « absolue supériorité » sur « l’adversaire » car l’entité ne peut survivre sans exploiter et vendre son gaz, un besoin donc vital à quoi s’oppose la « force armée de la Résistance » qui a la capacité de stopper net l’exploitation et la vente du gaz « israélien » !
Lire plus : Une bataille aérienne contre le Hezbollah dangereuse...
Mais ce n’est pas : car cette capacité militaire, le Hezbollah la possède à la fois dans les airs, en mer et au sol dans la mesure où le coup de Karish qui a marqué la première tentative d’attaque contre un site stratégique d’Israël depuis que les Anglo-Saxons l’ont créé de toute pièce et l’ont implanté comme une source de division et de pillage au Moyen-Orient, n’a été qu’« un prémisse » destiné surtout à avertir les Otaniens trop affairés à Karish, de ne pas compter sur un détournement de pétrole tranquille, version syrienne où tout un réseau trafique l’or noire appartenant aux victimes de la Loi César, entre Deir ez-Zor, Erbil, Istanbul et Ashkelon, mais s’attendre à ce que les choses se gâtent rapidement et par palier car le Hezbollah agira suivant un « rythme crescendo » inscrit dans le temps et dans l’espace ou ce qui revient au même, il passera de la phase de pur avertissement de ce 2 juillet marquée par ces trois drones Mersad-1 de reconnaissance qui ont vaincu les F-35 Adir et les F-16 pour engager avec les missiles surface-air Barak-1, à une étape largement plus musclée qui verra d’ici l’échéance du début de septembre des nuées d’UAV kamikaze et de combat s’abattre sur Karish.
Trop énorme comme défi pour une Amérique et son rejeton sioniste qui, selon Axios de ce début de juillet aurait réuni les 29 et 30 juin en Europe, soit 48 heures avant l’attaque du Hezbollah contre Karish, les agents de renseignements et des militaires de quelques 30 pays du monde, à commencer par le régime, l’Arabie saoudite, les Émirats, Bahreïn, le Qatar, le Koweït plus 24 autres États européens de l’OTAN et leurs partenaires africains et latino pour arracher d’abord un blaclistage massif de la Résistance libanaise et créer ensuite un QG anti Hezbollah avec pour mission de barricader en Méditerranée l’entité militairement, économiquement et en termes de renseignement et ce, pour que le gaz de Karish atteigne « sans accroc » l’Europe !
Or tout ce cirque, Nasrallah vient d’en faire une bouchée cette nuit en mettant le doigt sur « l’absolue vulnérabilité offshore » de l’entité que le triplet de Mersad-1 a bien prouvé à l’intention des stratèges du QG conjoint de la Résistance lesquels stratèges affûtent à l’heure qu’il est bien leurs armes en vue de passer à l’étape suivante. Il va sans dire en effet que le Sioniste Biden et ses caniches otaniens et golfiens n’iraient pas lâcher un morceau « gazier » aussi gros que Karish avec plus de 1.5 trillons de pied cube de gaz qui rappelons-le, devrait servir suivant les plans US-Israël de « porte au pompage » d’un champ gazier autrement plus porteur qu’est le libanais Qana, avec une capacité de plusieurs millions de cube et que les Européens Eni et Total refusent d’exploiter sous mille et un prétextes pour donner du temps au temps en attendant qu’Israël débarque.
Qu’est ce qui est au juste en train de se passer ? Disons-le vertement, l’émergence d’un troisième front de combat pétro-gazo-centrique entre la Résistance d’une part et le camp US de l’autre après, le Yémen et la Syrie orientale, front où l’Amérique part, une fois n’est pas coutume avec un défaut de la cuirasse de taille, la sécurité énergétique de non pas l’Arabie saoudite ou des Émirats, mais d’Israël ! Car avouons, l’Aramco saoudienne ou Beit Jabal d’Abou Dhabi, Biden pourrait s’en passer à la limite, mais il n’en est pas question de laisser couler Tamar ou Léviathan dont dépend la survie du sionisme moyen-oriental.
À lire : Bouclier naval pro-Israël : le Hezbollah frappera les navires US/OTAN?
Mais ce n’est pas tout : ce troisième front énergétique US-Israël/Résistance compte un acteur indirect sur quoi est revenu implicitement cette nuit Nasrallah : la Russie. En se mobilisant contre le Hezbollah pour détourner le gaz libanais c’est en Ukraine que « Joe le somnambule » cherche à consolider ses arrières bases. En voici une évolution majeure qui n’avait pas été vue ni au Yémen ni en Syrie orientale mais qui est propre à la Méditerranée où l’enjeu gazier vise in fine à mettre au pas la Russie de Poutine. Moscou a-t-il compris le message du Hezbollah ? Sans doute toujours que la question qui se pose désormais est la suivante: Biden est-il réellement capable de faire Karish sous la férule d’Israël ?
Pour y répondre qu’on ne se laisse surtout pas être mené par bateau au spectacle d’un trio Biden-Lapid-Herzog s’affichent, question de marketing au bas de « Iron Beam » à Ben Gourion : car l’appareil en quoi Bennett promettait il y a des semaines l’anti-dote quasi gratis aux nuées de drones de la Résistance allant même jusqu’à établir un rapport qualité-prix de 3.5 dollars pour un faisceau-laser contre 50 000 de dollar pour chaque missile intercepteur de Dôme de fer n’ira pas trop, ce jour J qui est en pleine préparation. Et comment ? Le 19 avril dernier « Iron beam » israélien déployé à Sderot, près de Gaza, a raté son premier test quand trois roquettes tirées par le Jihad islamique de la Palestine l’ont percé pour de bon, et que ses faisceaux, au lieu de renforcer l’action de Dôme de fer comme le promettent ses concepteurs l’ont plutôt paralysé, poussant deux « Iron Dôme » à se tirer dessus.
Ne lui est-il pas venu à l’esprit du vieux Biden de se demander pourquoi un radar AN AN/APG-81, l'AN/APG-81 est un radar à antenne active (AESA), qui ne possède pas une seule antenne émettrice mais plusieurs centaines de modules juxtaposées, qui se comportent comme autant de radars autonomes, coordonnés par un calculateur central a-t-il raté les trois Mersad-1 du Hezbollah qui ne passent pourtant pas pour des meilleurs dans l’arsenal de la Résistance ? Et bien ce problème radar Iron beam l’a aussi et c’est le test de Sderot qui l’a prouvé.
Que le Sioniste Biden soit sûr ni Barak-1 ni aucune autre DCA integrée ou pas, ne pourra faire face aux drones anti radar du Hezbollah. Omid pourrait en être un, ce Harpy iranisé une portée de 1 000 km et une autonomie de vol de 6 heures qui peut être lancé par des lanceurs terrestres et maritimes.