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Une bataille aérienne contre le Hezbollah dangereuse...

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Opération de drones du Hezbollah libanais dans le champ gazier de Karish situé dans la zone maritime contestée entre le Liban et Israël.

Se référant à l’envoi de trois drones de reconnaissance du Hezbollah libanais sur le champ gazier de Karish dans la zone contestée entre Beyrouth et le régime sioniste le Centre israélien de recherche sur la sécurité intérieure a annoncé que la prochaine guerre entre l’armée israélienne et le Hezbollah pourrait être une bataille aérienne qui aurait des conséquences dangereuses pour l’entité sioniste.

Le journal israélien Maariv citant un expert politique israélien Zvi Yehezkeli a rapporté que la prochaine étape de tension entre le Hezbollah et Israël pourrait se produire sous la forme d’une guerre aérienne.

L’armée israélienne a annoncé, samedi 2 juillet, avoir abattu trois drones du Hezbollah qui se dirigeaient vers la plate-forme gazière de Karish, dans l’est de la Méditerranée. La réponse du Hezbollah par communiqué est pourtant claire : les drones ont rempli avec succès leur mission consistant à une collecte d’informations, bien avant que les systèmes de la défense aérienne israéliens ne puissent les détecter.

 « Cela pourrait être appelé le début de la guerre aérienne entre Israël et le Hezbollah », a déclaré Yehezkeli faisant référence à l’envoi de 3 drones non armés du Hezbollah sur le champ contesté de Karish.

« Nous [Israël] et Nasrallah menons des affrontements dans plusieurs arènes. L’arène aérienne est entrée la semaine dernière en scène [de conflit entre les deux parties] à laquelle Israël doit prêter attention. Elle nous occupera dans un avenir proche », a-t-il annoncé.

Reconnaissant l’amélioration de la capacité aérienne du Hezbollah au cours de l’année écoulée il a averti que l’absence de réponse israélienne encourageait le chef du Hezbollah à envoyer davantage de drones sans manquer de préciser que malgré la nature provocatrice de telles mesures, Israël est limité dans sa capacité de réponse pour ne pas violer l’espace aérien libanais.

Dans un rapport, le Centre de recherche sur la sécurité intérieure sioniste affilié à l’Université de Tel-Aviv a déclaré que l’absence de réponse d’Israël à l’opération de drone du Hezbollah montrait le refus d’Israël d’affronter le Hezbollah.

Selon une étude préparée par le général Udi Dekel pour ce centre de recherche, le grand succès du Hezbollah se traduit par le fait d’avoir sérieusement défié la soi-disant stratégie de guerre dans la guerre israélienne en réduisant à la fois la marge de manœuvre de l’armée de l’air de Tel-Aviv dans l’espace aérien du Liban.

Le général à la retraite de l’armée sioniste a conseillé à l’armée israélienne de réagir d’une manière qui montre qu’Israël n’aurait pas peur de s’engager dans une guerre avec le Hezbollah et qu’il ne continuerait plus à faire preuve de retenue.

En envoyant ses drones vers Israël le Hezbollah avait pour objectif de menacer Israël et de démontrer sa capacité aérienne à pénétrer dans la zone de la plate-forme gazière de Karish voire à menacer de l’attaquer à l’avenir

Selon le général, le Hezbollah, en publiant des images aériennes de ses drones survolant le champ gazier de Karish a cherché à prouver qu’il n’a pas peur d’affronter Israël et qu’il est prêt à inquiéter les Israéliens.

L’étude poursuit en disant que e nouveau défi posé par les drones du Hezbollah à Israël ne doit pas être ignoré, soulignant en même temps que le véritable défi venant du Hezbollah réside dans les missiles de précision et des drones de combat appartenant au mouvement de résistance libanais mettant en péril la sécurité israélienne.

Dans la foulée, Amos Yadlin, chef du Centre d’études stratégiques de la sécurité intérieure du régime sioniste a annoncé que le secrétaire général du Hezbollah en créant une nouvelle équation de force avait mis an cause non seulement la soi-disant suprématie aérienne d’Israël, mais la capacité de l’appareil de renseignement d’Israël.

Se référant aux paroles d’Hassan Nasrallah il y a un mois concernant la prévention des activités d’Israël dans le champ gazier de Karish, le Centre de recherche sur la sécurité intérieure de l’Université de Tel-Aviv a annoncé que Tel-Aviv devrait prendre au sérieux cette menace du Hezbollah, et ce, au milieu des négociations sur la délimitation des frontières maritime entre le Liban et Israël avec la médiation de l’Amérique.

C’est dans ce contexte que le site Web israélien Walla a rapporté que les habitants de Metula dans le nord des territoires occupés étaient vivement en colère contre l’intention de l’armée israélienne de construire un mur de 9 mètres de haut autour de la zone.

L’armée sioniste a pris cette décision après que des sources sionistes ont récemment mis en garde Israël dans plusieurs rapports contre les capacités de commandos de l’unité de Radwan du Hezbollah.

Le nom de l’unité d’élite du Hezbollah, Radwan, est dérivé du nom d’Imad Moughniyeh connu sous le nom de Hadj Redwan un haut commandant du Hezbollah libanais tué ne martyre à Dams en 2008.

À la mi-juillet, le site a révélé qu’il y a quelques années, un groupe de commando marin du Hezbollah avait pénétré dans les eaux de la Palestine occupées et avait mené à bien son opération.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV