Alors l’OTAN « israélienne » qui devrait assurer « la sécurité et le bien-être » à Israël et à ses effectifs et potentiels amis arabes où en est-il très exactement, à peine trois jours après que le roi Abdallah II de Jordanie tout en demandant à ce qu’elle ait un bon contour et une mission transparente, lui a apporté son soutien ferme? Interrogé par Al-Jazeera, ce mercredi 29 juin, Ayman Safadi, le ministre jordanien des AE a jeté un pavé dans la marre en nageant à contre-courant royal et en affirmant qu’il n’ existe « aucune coalition arabe à laquelle ferait partie Israël, « qu’il n’y a pas même un projet sur papier » que ce qui importe aux pays arabes de la région à savoir Egypte, Jordanie, Arabie et le conseil de coopération des satellites de Riyad dit CCGP est primo la Palestine, secundo, la Syrie, tertio la sécurité collective, car « tous les pays arabes cherchent des mécanismes qui puissent leur assurer leur sécurité via le dialogue tout en étendant cette sécurité à leur secteur énergétique et agroalimentaire…Certes, il y a des défis qui appellent à ce que tout le monde travaille dessus et nous allons en entretenir avec les États Unis. Tous les pays arabes demandent à avoir de bonnes relations avec l’Iran et pour arriver à ce stade, il faut des pourparlers en guise d'issue aux tensions. »
Est-ce ce vent qui souffle depuis Doha où Américains et Européens, unis dans leur malheur face à un géant russe qui dirige son flux de gaz vers l’Asie, en sont à quémander un dialogue avec l’Iran, qui a fait si rapidement changer l’avis de la Jordanie ou est-ce cette première attaque qui vient d’avoir lieu après un répit de plusieurs semaines contre les militaires sionistes en pleine mosquée Al Aqssa qui a causé un si radical changement de discours ?
En effet et cela, M.Safadi devrait le savoir mieux que n’importe qui, lui dont le gouvernement est lié à Israël par d’humiliants accords de « sécurité », au moins 114 effectifs de la police des frontières sionistes ont démissionné ces deux derniers mois, soit depuis que Jenine est devenu le QG de Gaza en Cisjordanie quitte à exporter des quasi-surhommes vers Tel-Aviv, Gush Dan Néguev Haïfa pour y liquider en plein couvre-feu les colons sionistes. Ynet n’y va d’ailleurs pas par quatre chemins reconnaissant que c’est la durée de formation de sept mois réduit en sept semaines à l’effet de faire face à ‘l’urgence sécuritaire » qui « fait fuir » les colons lesquels ont l’impression d’être réduire « en chair à canon » face à des Palestiniens armés bien entraînés et dont on ne sait où ils s’arment ni par qui ils sont formés. « D’ici la fin de l’année, on s’attend même à ce que 1000 gardes des frontières israéliens jettent l’éponge », ajoute même Ynet.
#فيديو| قوات الاحتلال تغلق باب المجلس أحد أبواب المسجد الأقصى pic.twitter.com/tvuP4lmBqq
— وكالة شهاب للأنباء (@ShehabAgency) June 28, 2022
Une pareille entité pourrait-elle défendre les Arabes ou n’importe qui sur la planète terre ? La réponse est claire bien qu'elle ne soit pas le seul facteur à pousser la Jordanie à mettre de l’eau dans son vin anti Résistance. En effet, l’entité israélienne rongée de l’intérieur et qui se prépare à lever les bras dans le dossier nucléaire iranien est dans tous ces états depuis que la toute récente visite du chef politique du Hamas au Liban où sorti d’une réunion de guerre avec le Hezbollah et le Jihad islamique, il a pris l’entité de court en affirmant : « 150 missiles de l’axe de Qods suffisent désormais pour raser en cinq minutes Israël. Plus d’un analyste verrait à travers cette courte phrase un pari du Hezbollah, de l’Iran, de la Syrie avec qui le Hamas reprend, mais encore d’Ansarallah et de la Résistance irakienne soit cette « alliance sacrée qu’unit à jamais le caractère sacré d’Al Aqssa ».
150 missiles tactiques en 5 minutes cela fait 30 missiles chaque minute à faire abattre sur des dizaines de cibles névralgiques d’Israël qu’en décembre 2021 un quotidien iranien du nom de Téhéran Times avait visualisées. L'assurance avec laquelle Haniyeh a affirmé que Qods sera dans pas si longtemps libéré conduit par ailleurs à une autre hypothèse : un nouveau type de missile tactique visiblement plus performant que l’emblématique Fateh-110 et qui pourrait bien avoir fait son apparition avec de si larges capacités de destruction. Lequel ? Zuhair, l’hypersonique.
Le missile balistique Raad 500, rebaptisé plus tard Zuhair en raison de l'utilisation du moteur composite éponyme, est probablement actuellement l'arme la plus meurtrière de l’arsenal de la Résistance pour détruire des sites DCA. Le missile hypersonique pèse environ 1 800 kilogrammes et mesure 7,4 mètres de long, et il est capable d’être tiré à trois ou à six. Le corps et le moteur sont en composite, la conception identique des ailerons de l'ogive et de l’extrémité fixe de l’engin, ont réduit sensiblement la section radar et réduit son poids de moitié par rapport à Fateh-110. Son temps d’accélération étant bien court il atteint sa vitesse maximale très rapidement avant que son ogive se sépare du corps, ce qui fait que la tête arrive dans le périmètre de la DCA toujours sans le corps, une ogive qui est manœuvrable et dont la trajectoire est imprévisible. Ainsi un engin d’une portée de 500 km ne demande que de 4 à 5 minutes pour être tirés. C’est un peu le Bukhane H2 à tête détachable d’Ansarallah contre qui aucun Patriot n’a pu résister… Safadi semble en savoir quelque chose de ce premier missile hypersonique qui tend à remplacer Fateh-110.