Qu’un Israélien se batte aux côtes des forces ukrainiennes contre l’armée russe en pleine Lissitchansk, à Lougansk, à l’est de l’Ukraine, où se déroule désormais le gros des combats US-OTAN/Russie avec ces premiers HIMARS que les Américains lui ont tiré dessus ce vendredi à une distance de 100 à 110 km et dont la tête manœuvrable bloquée de facto toute interception par la DCA russe, un Lisichensk où l’armée russe va pour le reste de victoire en victoire en s’étant déjà emparé de la plus grande raffinerie de l’Ukraine, Lisichansky, de la mine Matrosskaya, de l'usine de Gélatine, ainsi que de la localité de Topolevka , soit autant d'acquis qui ont poussé ce matin le commandant en chef des forces armées ukrainiennes à appeler Zelensky à lancer l’ordre de retrait, et bien cela n’a rien d’extraordinaire dans la mesure où cela fait quatre mois que l’entité sioniste se bat en Ukraine contre l’armée russe quand ses tentacules, elles, largement diffusées au cœur des finances internationales, tentent tant bien que mal de mener la vie dure au gaz et à la rouble russe. Extraordinaire serait pourtant ce reportage qu’a diffusé la TV russe à l’intention des millions de Russes où le Sioniste en question un certain Vladimir Kozlovsky tout en reconnaissant être un agent de liaison israélien au sein de l’armée ukrainienne, invente toute une histoire pour échapper sans doute à la mort, celle que Peskov aurait promis il y a quelques semaines de cela aux officiers US-OTAN capturés à Marioupole, promesses qui a provoqué une si grande panique que le camp d’en face a menacé d’envoyer ses F-16 et ses F-15 en Ukraine.
Qu’arrive-t-il à la Russie de Poutine ?
Eh bien, le vent commence à sérieusement tourner en terre slave en défaveur de l’entité dont les agents sont non seulement liquidés comme n’importe quel mercenaire pro US pro OTAN sur place, mais encore ils sont capturés puis affichés, un peu à la manière de la Résistance, puisque pour avoir cohabité pendant très longtemps et de façon viscérale avec les Sionistes, les Russes sachent à quel point ce genre de « chasse » effraie l’entité et lui porte sur le système, l’armée sioniste ayant toujours l’ordre de bombarder ses propres agents en cas d’arrestation par l’ennemi pour éviter qu’il n’y ait pas de fuites. C’est à partir de cette évolution majeure dans les liens Israël-Russie qui date très exactement du lendemain de la frappe israélienne du 11 juin contre l’aéroport de Damas, évolution aux répercussions au Levant et auxquels il convient de greffer sans tarder la reconnaissance, ce jeudi par la Syrie des Républiques de Dontesk et de Lougansk, qu’il convient de commenter le nouveau raid US-Israël ciblant ce samedi à l’aube le port syrien de Tartous. La base elle-même ?
Dans un communiqué émis tout à l’heure, le ministère syrien de la Défense affirme que « plusieurs missiles » ont été tirés vers 6 heures (heure locale) à partir du ciel de l’est de la Méditerranée (l’ouest de Tripoli dans le nord du Liban) contre Al-Hamidiyah située dans le sud de Tartous. Le choix du couloir aérien au-dessus de la Méditerrané prouve déjà que l’entité n’a pas agi seul et que tout comme la frappe du 13 mai contre Masyaf, lui aussi perpétré depuis le couloir international en Méditerranée orientale, il a y aurait US-OTAN dans les parages. Avia.pro le site proche de la Défense russe confirme quant à lui le second usage, après l’attaque contre l’aéroport de Damas des missiles hypersoniques israéliens Rampage, signe que l’époque des missiles de croisière air-sol israéliens de type Delilah et leur capacité à atteindre les territoires syriens est belle et bien révolue, la DCA syrienne, telle qu’elle se présente aujourd’hui, ayant fini, même sans le S-300 et le S-400, à mettre hors jeu la technologie croisière US-Israël.
Avia.pro écrit : « Aujourd’hui, les chasseurs israéliens ont lancé de nouvelles frappes sur la Syrie. La ville de Safit au sud de Tartous où se trouve la base de la marine russe semble être visée. Les coups se sont avérés si puissants que d'énormes cratères de 8 mètres se sont formés sur le site, ce qui nous conduit à y voir l’impact des missiles hypersoniques, les mêmes qui ont frappé le 11 juin le sud de Damas. »
Israël va-t-il voulu frapper ce samedi la base navale russe, à l’aide de l’hypersonique ? Avouons que la tentation est bien grande côté américaine de rattraper les échecs hypersoniques consécutifs de l’UA Air Force, dont une dernière remonte à il y a deux jours, en se défoulant sur le ciel syrien, soit à des milliers de km de l’Ukraine où des Kinzhal, des Iskander ont déjà humilié les États-Unis et qu’au train où vont les événements avec un axe suèdo- finlandais rallié à l’OTAN, des Avangard pourrait aussi en faire autant. Si tel est le cas alors le coup de ce matin serait une cata.
Des sources syriennes ne détaillent pas l’opération de la DCA syrienne mais elles affirment que ces « plusieurs missiles tirés depuis la Méditerranée » se sont abattus ni sur un centre de recherche ni sur le campement russe mais bel et bien sur une « ferme agricole et des poulaillers la dedans » en blessant « deux personnes dont une fermière». À partir de là, on pourrait alors bien conclure que le S-300 et le S-400 russes à Tartous n’ont pas tiré certes, mais que la DCA russe à Tartous pourrait ne pas avoir été si inactive que cela, ayant par exemple mis en action par exemple le super complexe « Krasukha S » russe, ce système de guerre électronique qui vise en priorité des cibles radio-électroniues aéroportées comme des UAV ou encore des systèmes aéroporté guidés par satellite et « Rampage » en fait effectivement partie. C’est déjà une nette avancée qui est parfaitement dans l’air d’un temps marqué par la « diffusion », chose inouïe, des reportages à la TV russe sur des « militaires israéliens » capturés lesquels tendent de se sauver la peau en inventant mille et une histoire à dormir debout !
Mais les évolutions liées à ce volet hypersonique de la « campagne de guerre dans la guerre » d’Israël menée de façon de plus en plus récurrente contre la Syrie à laquelle semble s’être rallié l’axe US-OTAN n’en restent pas là. Et comment ?
En effet, le ciblage bien malhabile des positions russes, ce matin à Tartous et ce, plus de deux semaines après l’attaque « hors norme » et bien dévastatrice contre l’aéroport de Damas qui a provoqué un divorce Israël/Russie avec en toile de fond des avertissements anti israéliens d’une violence inouïe et un avant texte de résolution russe à soumettre au Conseil de sécurité qualifié par d’aucuns de « casus belli russe à Israël » intervient sur fond d’informations conséquentes comme quoi l’Iran « aurait accompli la connexion de ses radars et missiles intercepteurs à la DCA syrienne » et « à intégrer celle-ci », ce malgré près d’une décennie de campagne de guerre dans la guerre. Citant ces mêmes sources SouthFront écrit :
« Le CGRI iranien a déployé des systèmes de défense aérienne en Syrie dans le cadre d'un projet conjoint avec l'armée arabe syrienne. Le projet vise évidemment à protéger les territoires syriens contre les attaques aériennes répétées d'Israël. Or les systèmes de défense aérienne iraniens et les équipements connexes auraient été introduits clandestinement en Syrie via plusieurs voies terrestres et aériennes sans que des milliers de raids déjà menés par Israël puissent y avoir mis un frein. Même la frappe contre l’aéroport de Damas rapidement réparée et qui s’est soldée par le délabrement des pistes de l’aéroport n’ont pas été à même de contrer cette perspective qui est ni plus ni moins celle de l’émergence d’une bulle anti aérienne irano-syrienne avec les conséquences que cela pourrait avoir pour Israël. Car cette bulle qu’on a toute les raisons du monde de croire de ne pas se limiter à la Syrie et être le point d’arrivée d’un réseau tissé à travers toute la région est sur le point de forger alors même que la Syrie constitue l’unique ventre mou de l’axe anti Israël, ou ce qui revient au même la seule partie de la Résistance qui n’a pas encore directement attaqué l’entité. »
À quoi rime cette révélation ? À la création d’une DCA intégrée qui au contraire de celle d’Israël et de ses amis, se trouve combinée à des milliers de missiles tactiques qui de Gaza au Liban en passant par le Yémen et la Syrie, encerclent l’entité, quitte à donner naissance à une redoutable machine de guerre à la fois offensive-défensive, et propre à clouer au pilori la plus redoutable des Armées de l’air.
C’est dans ce contexte très particulier que les premiers HIMARS frappent à la porte de la Russie et que celle-ci entend parler par presse interposée occidentale d’une guerre « qui devra durer très longtemps », une guerre que l’Occident pourrait bien perdre si la DCA intégrée de la Résistance qui semble être à deux pas de devenir fonctionnel fait couple avec les missiles tactiques de celle-ci au nombre desquels figurent décidément un Rampage iranien. Lequel ? Le missile stratégique à longue portée « Kheybar Shekane », missile de troisième génération, d’une portée de 1 450 km, missile qui utilise du combustible solide, et dans la phase d'atterrissage, a son ogive manœuvrable qui leurre n’importe quel DCA et dont la conception optimale a permis de réduire son poids d'un tiers par rapport à des échantillons similaires (Sejjil, Ghadr-F) et de réduire d'un sixième son temps de préparation et de tir. La vitesse extraordinaire pour atteindre des cibles dans un rayon de 1 450 km sont d'autres caractéristiques uniques du nouveau missile.
Alors Kheybar Shekane contre Rampage, c’est pour quand ? Très bientôt à en juger l’arrivée de cette haute délégation iranienne à Tartous où il est question d’investissements majeurs de l’Iran dans un port jusqu’ici réservée à l’armée russe. Même l’entité l’a pressenti elle qui s’est bien gardé de cibler cette fois Damas, préférant s’acharner sur Tartous, sans grand succès. plus d’un analyste spéculeraient en affirmant que cela pourrait ne pas être une simple question de coopérations anti sanction ou une présence renforcée de l’Iran dans la reconstruction de la Syrie, car la reconstruction l’Iran y est déjà avec cette remise sur les rails d’une centrale thermique à Alep. Au fait l’arrivée d’Amir Abdollahiyan pourrait signifier le passage à une ére nouvelle où la guerre se place à un niveau hypersonique et où la Russie est convaincue que mieux vaut frapper Tel-Aviv à Kheybar Shakane que cibler Londres à Avangard