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Un plan B Bennett-Biden contre les sites nucléaires iraniens suivi d'un plan C?!..... l'Iran ne ripostera plus dans la dentelle!

Les nuées des hélico iraniens bombarderont Israël?(Capture d'écran)

Cet énième plan B américano-israélien contre l'Iran que le couple Biden-Bennett négocierait en ce moment pour le cas où "les négociations nucléaires avec l'Iran" ou mieux dit, "la reprise" de ces négociations échouerait, reprise qui selon le MAE  américain, Blinken, qui l'évoquait encore, hier soir  "ne pourrait être retardé indéfiniment", il va falloir qu'il aboutisse assez  rapidement. Pourquoi? Parce que à en juger le discours du président Raissi et de son équipe, toute reprise dépend des évaluations que les Iraniens son,t entrain de mener et que ces évaluations pourraient durer. Même l'accord avec l'AIEA est parfaitement conjoncturel vu que M Grossi est rentré à Vienne il y a deux semaines quasi bredouille, n'ayant dans ses mallettes ni les données enregistrés par ses caméras de surveillance à Natanz, à Fordo, à Téhéran et que de surcroît il se serait trouvé confronter à des caméras hors service qui tournent dans le vide, et qui n'enregistrent rien de tout! 

Et qu'à ce rythme, il se pourrait qu'après avoir été roulé dans la farine pendant quatre ans par le camp occidental, l'Iran ait décidé de rendre la monnaie de la pièce occidentale et de se jouer avec les bonnes intentions des uns et des menaces et avertissements des autres. Car comme le disait ce vendredi Amir Abdollahiyan, MAE iranien, "on aimerait négocier, mais on ne négocie pas pour le plaisir de négocier" deux un, et deux deux,  l'Iran ne lie plus son sort à celui du PGAC".  Ceci dit, ce plan B Bennett-Biden que le ministre sioniste de la Guerre Gantz dit même vouloir faire suivre d'un plan C  ( !!) a savoir  la "frappes militaires contre l'Iran" veut  temps, a quelque chose de trop incongru.  De quoi s'agit-il d'abord?  À en croire le site web américain, Axios, les États-Unis et Israël auraient eu des entretiens secrets sur l’Iran la semaine dernière la dessus. 

Pour faire effet, Axios dit : " C'est la première fois qu'un groupe de travail stratégique top secret américano-israélien tient une réunion sur l’Iran depuis l'entrée en fonction du nouveau gouvernement israélien en juin.  La réunion de la semaine dernière s'est tenue via une vidéoconférence sécurisée et dirigée par le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et son homologue israélien, Eyal Hulata. La partie israélienne a souligné la nécessité d'aller de l'avant avec un "plan B" sur l'Iran en raison de l'impasse dans les pourparlers diplomatiques et de l'accélération nucléaire de l'Iran....Le plan B, c’est toucher un point sensible du programme nucléaire iranien pour le retarder de quelques mois ou de quelques années. Et ce sans qu’il n’advienne un Tchernobyl en Iran, car commencerait alors la guerre des images. De manière assez conventionnelle, ce dernier estime que ce plan B s’inscrirait dans la droite ligne des différentes agressions précédemment observées sur le programme nucléaire iranien depuis plus d’une décennie: endommager des centrales, cibler des scientifiques impliqués dans ce programme nucléaire ou encore attenter, comme le fait régulièrement Israël en Syrie, aux intérêts régionaux iraniens. C’est ainsi qu’était tué le père du nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh en novembre 2020. Le quotidien américain, The New York Times vient de révéler l’arme qui a servi à l’éliminer: un robot tueur satellitaire."

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Et Axios d'ajouter : En effet cela renvoie à ce que le PM israélien qualifiait de "Mort par coup de canif" et qui selon lui, devrait rythmer désormais la stratégie israélienne contre le programme nucléaire iranien et qui veut dire donner de petits coups jusqu'à la neutralisation totale de l'adversaire". Car même si "Washington et Tel-Aviv ont une limite d’enrichissement nucléaire qu’ils ne peuvent tolérer", la perspective d’une guerre, au sens conventionnel du mot, entre ces acteurs, n’est pas envisageable à court ou moyen terme, a déclaré une source bien informée familière avec ce dossier.

Deux points à retirer : S'il s'agit de petits coups de canifs pour provoquer la mort", ce sera déjà un aveu d'impuissance car refuser le face-à-face quitte à porter coups "non revendiqués" comme cela fut le cas déjà en 2019 en 2020, cela veut dire que l'axe US/Israël ont peur des conséquences fâcheuses que leur action anti iranienne pourraient, par ricochet, leur causer. Mais dans ce plan B trop " canifé", il y a aussi une trop grosse incongruité: ses auteurs disent l'avoir conçu parce qu'ils sont sûr que la partie d'en face réagirait elle aussi de la même manière, à savoir qu'elle répondrait, elle aussi, par de petits coups qui ne franchiraient jamais le seuil de l'irréversible. Le problème est qu'il se pourrait n'en être rien et que le camp d'en face à savoir l'Iran ne réponde pas dans la dentelle! 

Depuis la grande bataille balistique du mois de mai qui a porté au grand jour les failles systématique d'une machine de guerre israélienne totalement datée et incompatible avec les besoins des guerres postes modernes, basés sur la furtivité et la précision et surtout sur l'économie des moyens, rien ne dit que la riposte iranienne à toute éventuelle atteinte à son programme nucléaire soit infligée à petite échelle surtout que la débandade US presque partout au Moyen Orient sous les coups assassins des drones et des missiles de la Résistance, a fait de l'entité une proie ultra facile.

Il y a deux semaines, l'armée iranienne a mis en garde le Kurdistan irakien contre la présence des agents du Mossad déguisés en "séparatistes liées au PKK" ( PEJAC) et le CGRI a mis à peine quelques heures pour lancer une série d'attaques aux missiles à courte portée et aux drones qui ont fait de Chouman, leur base aux portes de l'Iran un tas de ruines. Personne n'est mort puisque l'Iran n'a pas voulu le faire dans le sang mais les Américains qui suivaient avec anxiété les coups de missiles et de drones à quelques pâtées de là, soit dans leur base à Erbil, Harir, ont bien compris le message : quelques jours plus tard un premier contingent quittait Erbil et Ain al-Asad.  

Mais l'histoire n'en est pas restée là, le chef d'état-major iranien ayant exigé le démantèlement de Harir dans sa totalité. Jeudi, une autre annonce est venue étayer ce constat comme quoi l'axe US/Israël commettrait une grave erreur s'il croit que des actes de sabotages anti nucléaire iranien anti savant iraniens ne déboucheront pas sur une escalade totale. Le ministre iranien du Renseignement Esmail Khatib a averti les bases américaines et israéliennes dans la région du Kurdistan irakien qu'elles recevront une action « ferme et foudroyante » si elles alimentent l'insécurité en République islamique d’Iran.

Khatib a mis en garde les bases américano-israéliennes  au Kurdistan irakien contre tout acte qui menacerait l'Iran.« Tous les éléments contre-révolutionnaires et leurs sponsors et protecteurs dans la région doivent savoir que si la sécurité de la République islamique d'Iran est perturbée ils recevront une riposte cinglante des forces armées et de l'appareil de sécurité », a-t-il réaffirmé ce vendredi. Le ministre a également révélé que les autorités irakiennes prendraient bientôt des mesures contre les éléments terroristes qui menacent l'Iran depuis le Kurdistan. « Les éléments terroristes contre-révolutionnaires dans la région du Kurdistan irakien seront désarmés par les autorités irakiennes dès que possible en vertu des accords conclus récemment ». 

Mais Khatib n'a pas été le seul officiel iranien dont les propos laissent penser à une nouvelle équation de force Israël/Iran en termes nucléaires. Les propos tenus par le vice-ministre de la Défense sont encore plus révélateurs. le général de brigade, Saeed Shaabanian a lancé le jeudi 23 septembre une mise en garde  nette à l'adresse des  États-Unis et Israël, contre toute "une action insensée" qui déclencherait immédiatement " une action militaire contre Israël". 

« Si vous commettez une action insensée à l’encontre de l’Iran, les forces armées vous extermineront . », a-t-il martelé lors d’une conférence commémorant à Chiraz, dans le centre-sud du pays, l’anniversaire de déclenchement de la guerre Iran-Irak connu sous le nom de la « Défense sacrée » des Iraniens contre les agressions ennemies. A ces propos ont fait écho le même jours ceux du commandant en chef des unités aéroportées de l'Armée de l'air, le général de brigade Youssef Ghorbani : " Qu'Israël le sache, s'il commet le moindre faux pas, nous lui tomberons dessus en un quart d'heure avec des unités héliportées, largement optimisées et des pilotes qui sont prêts à tout". 

L'Iran prépare-t-il des combats aériens contre Israël après une longue phase d'attaques aux missiles et aux drones contre les cibles US/Israël à ses portes? Ce n'est pas le cas du Mercer Street, et l'attaque aux drones sanglante qui l'a visé le 29 juillet, faisant monter d'un cran le conflit lavrée Israël/Iran qui nous aiderait à y répondre par négation. Pour de tels combats, évidemment la Syrie pourrait bien offrir le terrain d'une confrontation directe dans le ciel de la région entre les froussards pilotes sionistes et des pilotes iraniens. Ce sera historique et cela constituera un cas d"école. le général Ghorbani n'a pas expliqué davantage mais on pourrait bien imaginer que l'armée syrienne accordera à l'Iran son feu vert de lui en fait voir "aériennement" aux Sionistes. 

Surtout que ces dernières années, la modernisation de la grande unité d’hélicoptères d’assaut appartenant à l’Aviation de l’armée de terre iranienne est devenue une priorité et que pour ceci, l'Iran ne s'est référée à aucune partie, ce qui fait que la surprise sera totale pour l'entité.  Et puis que dire des missiles et engins que l'Iran tendra à être bien efficace et précis pour ce premier face-à-face. Dans ce droit fil, des hélicoptères Cobra ont été équipés de nouvelles armes, mais le projet Shafaq est un peu plus particulier. Shafaq est un missile intelligent qui se verrouille sur sa cible grâce à son filtre à réponse impulsionnelle infinie. La portée de Shafaq est entre 8 et 10 kilomètres et sa vitesse atteint entre 2 et 2,7 Mach.

Pesant 60 kilogrammes, Shafaq peut toucher sa cible avec une précision de 30 centimètres carrés depuis une distance de 10 kilomètres. Il s’agit de l’un des premiers missiles de fabrication iranienne qui est équipée d’un filtre à réponse impulsionnelle infinie. La première génération du missile Shafaq, qui avait été fabriquée à partir des missiles air-air Shahab, était assez lourde mais ce problème a été rectifié dans les versions ultérieures. Les images qui ont été rendues publiques lors de la récente visite du commandant en chef de l’armée iranienne dans une base de l’Aviation de l’armée de Terre à Qazvin montrent un missile Shafaq optimisé dont la portée atteint entre 10 et 20 kilomètres. Shafaq est doté d’un système de guidage laser et serait de type "tire-et-oublie". Bref des coups de canif pourrait s'avérer fatal pour Israël. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV