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Épée de Qods s'éternise: Gilboa, dernier acte

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Missile Ayyash-250 (illustration)

Un bon niveau de dissuasion, assez de vigilance face à la campagne psychologique de l’ennemi israélien, la poursuite de la grande marche de retour ; tous ces facteurs ont finalement poussé Israël à reculer face à la Résistance.

Premier pas : le champ de lutte anti-israélienne s’est étendu

L’opération de « l’Épée de Qods », menée en mai 2021, constitue un tournant dans l’Histoire de la lutte de la nation palestinienne contre les occupants israéliens, car elle a permis à la Résistance de déséquilibrer les rapports de force à son profit et de passer à l’offensive au lieu de rester dans un statut purement défensif. 

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Après cette opération clé, la Résistance a assuré qu’elle soutiendrait désormais tous les Palestiniens n’importe où ils feraient l’objet des agressions des occupants israéliens. Voilà comment la Résistance palestinienne a étendu son champ de lutte contre le régime sioniste ! 

Deuxième pas : une dissuasion qui ne s’affaiblit pas 

Non seulement la Résistance palestinienne a créé un bon statut de dissuasion, mais en plus elle l’a bel et bien préservé. 

Après l’opération de « l’Épée de Qods », Israël a lancé plusieurs offensives contre différentes régions de la bande de Gaza et de la Palestine afin de mettre à l’épreuve les déclarations des dirigeants de la Résistance à propos de leurs capacités de dissuasion ainsi que pour affaiblir et ébranler le ferme statut de dissuasion qui avait été créé à l’issue de la guerre de Gaza. Mais à chaque fois qu’une nouvelle attaque a été lancée par les Israéliens, la Résistance l’a neutralisée et c’est ainsi qu’elle a réussi à bien préserver sa dissuasion. 

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Troisième pas : les Palestiniens soudés devant l’ennemi

Pour limiter l’étendue du champ de soutien des Palestiniens à la Résistance, Israël s’est décidé à jouer la carte de zizanie. 

D’abord, les Israéliens ont tenté de faire confronter, en quelque sorte, l’Autorité autonome palestinienne à la Résistance, mais leur complot a vite échoué puisque non seulement l’Autorité autonome souffre des problèmes intérieurs en Cisjordanie, mais en plus elle n’exerce la moindre influence dans la bande de Gaza. 

Les Israéliens ont ensuite tenté de semer la discorde entre les Palestiniens vivant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et les Palestiniens vivant dans les territoires occupés en 1948. Pour ce faire, ils ont lancé une campagne médiatique en vue de faire croire que les six prisonniers palestiniens, ayant fui de l’établissement de Gilboa, auraient été arrêtés et rendus par les Palestiniens habitant dans les territoires occupés en 1948. 

En réaction à cette campagne, la Résistance palestinienne est passée à l’acte en disant que les Palestiniens de ces régions faisaient partie intégrante de la nation palestinienne et de la Résistance même et c’est ainsi que la deuxième machination d’Israël a été tuée dans l’œuf. 

Quatrième pas : la grande marche du retour

La poursuite de la grande marche du retour, qui constitue une série de manifestations et de protestations, coûte cher au régime sioniste et apporte beaucoup aux Palestiniens. D’une part, Israël est obligé de faire impliquer une partie de ses troupes pour réprimer les manifestations, ce qui entraînera l’épuisement de son armée fatigue et de l’autre, le régime fait face à de mauvaises conséquences économiques et psychologiques dues à l’envoi par les Palestiniens des ballons incendiaires depuis la bande de Gaza. 

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Pire encore, Tel-Aviv est fortement épinglé par l’opinion publique mondiale en raison de la répression des manifestants palestiniens. 

Deux dossiers qui pèsent sur Israël 

Pendant les dernières années, le régime israélien n’a lésiné sur rien pour se débarrasser de deux grands problèmes qu’il trouvait difficiles, voire impossibles à régler : d’abord, la grande marche du retour et ensuite la libération de quatre militaires détenus par la Résistance depuis la guerre de 51 jours en 2014. Mais aucun progrès n’a jamais été enregistré concernant aucune de ces deux situations. 

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Le régime israélien est même allé plus loin en voulant faire dépendre le règlement de ces deux dossiers à la signature d’un accord de cessez-le-feu à Gaza et à la reconstruction de la bande de Gaza. Or, la Résistance a pu inverser la donne grâce à sa vigilance. 

Bien que la Résistance ait riposté à toutes les agressions du régime israélien et que la grande marche du retour n’ait jamais été arrêtée, Israël a toutefois implicitement reculé en autorisant l’importation des matériaux nécessaires à la reconstruction de Gaza sans l’annoncer officiellement. 

Selon les sources palestiniennes concordantes, l’entrée de matériaux requis à l’opération de la reconstruction de Gaza, qui avait été gelé il y a des mois, a repris pendant les derniers jours, d’autant plus que les matériaux liés à la reconstruction des infrastructures de Gaza sont attendus durant les jours à venir.

Tout cela veut dire qu’en préservant son bon niveau de dissuasion et en consolidant l’unité et la solidarité entre les Palestiniens, la Résistance a réussi à imposer sa volonté à Israël sans qu’elle se soumette aux conditions de l’ennemi sioniste. Rester campé sur cette stratégie, cela pourrait aboutir à la libération de la Palestine. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV