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Base US avec le QG du Mossad à l'intérieur à Erbil en Irak criblés de drones à base intelligence artificielle... La Task Force 59 du Pentagone, morte née

L'aéroport d'Erbil (Illustration)

Dans la nuit de 11 à 12 septembre, à peine deux jours après une tonitruante frappe du CGRI contre le QG des agents kurdes du Mossad à Chouman, dans le nord kurde de l’Irak et ce, au terme d’une opération bien complexe qui a duré plusieurs heures et qui a impliqué outre l’artillerie à Fajr-5 C, des drone de reconnaissance et d’attaque tout comme des missiles tactique sol-sol de courte portée, soit un cocktail extraordinairement efficace puisque selon les médias kurdes, il a réussi à pulvériser  un camp d’entrainement de terroristes de PEJAC, ses stocks d’armes et de munitions, ses unités de télécommunication, puis de mettre sens dessus dessous un plan d’infiltration massif en territoire iranien puisque l’axe US/Israël croyait que l’actualité afghane et le spectre de Daech-K (Khorassan, NDLR) avaient distrait les iraniens de leurs frontières orientales et qu’il jugeait le moment propice pour faire saigner le flanc ouest iranien, Erbil a une fois de plus tremblé et les troupes US/Israël avec !

Et pourtant l’opération du jeudi soir du CGRI contre la localité de Chouman que le couple CIA/Mossad a sans nul doute suivi depuis ses salles d’opération à Harir, la super base US/Israël à Erbil aurait du bien les avertir. Que s’est-il passé au juste ? A quelques heures de l’arrivée ce dimanche du PM irakien en Iran où il est visiblement porteur d’un message de réconciliation de Riyad qui dépouillé, largué puis trahi par les Américains, en est désormais à chercher une échappatoire du bourbier yéménite, là où il est pris en otage par Américains et Britanniques, la Résistance irakienne a frappé la base américaine à Erbil, Harir à coup d’essaim de drones.

Ce matin, le service de sécurité intérieure de la région du Kurdistan irakien, a initialement déclaré que « trois roquettes » avaient frappé de l'aéroport d’Erbil avant d’émettre un second communiqué où il s’est corrigé en soulignant que l’attaque avait été menée par des drones chargés d'explosifs. La chaîne pro-Résistance, Sabereen News a, lui, confirmé « une cascade d’explosions parfaitement sans précédent, illuminant le ciel d'Erbil et ce, sur fond de sirènes d'alarme retentissant de toute part », « explosions qui ont précipité secouristes, militaires, officiers sur le secteur militaire de l'aéroport » alors que «  les colonnes de fumée s'élevaient de la zone. Evidemment les forces irakiennes et mêmes les Kurdes ont été interdites d’entrée et les vols vers l'aéroport d'Erbil ont été suspendus, puisque les Américains avaient peur d’éventuelle nouvelles attaques » surtout que « le système C-RAM a été activé, là encore et exactement comme par le passé sans grand succès »

Or ce passé renvoie au mois d’avril, où remonte en effet la toute dernière attaque au drone de la Résistance contre Harir, quand un QG ultra secret de la CIA y a été ciblé, sous les yeux ahuris d’un Pentagone et d’un Israël qui pendant 20 ans croyaient avoir fait du Kurdistan irakien, une base d’espionnage imprenable anti-Résistance, avoir distrait la vigilance du camp d’en face, et crée un réseau radar-satellite-drone intégré, en interconnexion avec ses centaines de bases situées dans le golfe Persique. Que le lecteur ait le cœur net, le coup du mois d’avril n’a pas laissé indifférent les Etats-Unis. Ainsi que le décrivait à l’époque le sioniste Seth Frantzman dans les colonnes de The Washington Post, « l’état-major US/Israël est sous le choc.

Ce QG de la CIA visé est situé dans la partie la mieux protégée de Harir, elle-même l’une des bases US les mieux barricadées de la région. Comment diable, les alliés irakiens de l’Iran ont pu localiser puis identifier ce QG parmi des dizaines de bâtisses qui l’entourent et ce en rupture totale avec un modus operandi qui engageait pendant des mois que des roquettes de 107 mm pour viser les sites américains ?

Quant à l’opération elle-même elle a été d’une complexité inouïe dans la mesure où les radars de la DCA sur place ont pu intercepter le drone alors qu’il se trouvait à 10 milles de la base mais l’engin est disparu soudain des écrans radars, ayant changé de trajet et s’étant perdu parmi les vols civils. Ce genre d’opération demande une équipe et des équipements spécialisés dans la guerre électronique. Après avoir réussi à réduire au maximum la présence de l’aviation US dans le ciel de l’Irak qui n’est utilisé par l’US Air Force qu’à titre de lieu d’escale tant est grand désormais le risque pour de gros avions de reconnaissance ou des chasseurs stationnés d’être ciblés en Irak, l’Iran et ses alliés cherchent-ils à déployer une « chape électronique » anti-US Air Force au Moyen-Orient ? » 

Et l’article de conclure : « Il se peut que les alliés irakiens de l’Iran aient utilisé les drones Ababil-3, dotés d’une autonomie de vol de huit heures et capables de transporter des charges jusqu’à 40 kg qui atteindront un poids maximum de 255 kg au décollage. C’est un appareil capable de voler à une vitesse de pointe de 200 kilomètres par heure et bénéficie d'une vision nocturne, lui permettant de prendre des images et des vidéos en survolant des cibles jour et nuit à une altitude de 15 mille pieds. Tout ceci, les radars de Harir ne l’ont pas remarqué, car un tel succès à viser avec une si grande précision un QG de la CIA enseveli sous plusieurs couches sécuritaires, demande à ce que des centaines d’heures de missions aient été menées auparavant. Or la furtivité d’Ababil-3 dont le corps est fait d’une matière composite inconnu n’en reste pas là car Ababil-3, un temps un drone permettant d'identifier, est susceptible de transporter des bombes intelligentes Qaem d’une portée de 6 km avec une ogive de 1.7 kg d'explosifs. Et que la prochaine fois, Harir pourrait bien être visé par cette version d’Ababil-3. Autant agir et se prémunir contre une telle perspective ? » 

Or le raid au drone de ce 11 septembre l’a confirmé à nouveau, les USA ont littéralement échoué à s’en prémunir :  il y a effectivement une brèche béante qui s’est ouverte, depuis avril, dans le réseau de la DCA intégrée US au Moyen-Orient, brèche que de folles tentatives de ces dernières semaines, genre le retrait des sites de la DCA Patriot du golfe Persique y compris de l’Arabie saoudite et du Koweït, de Bahreïn, leur redéploiement précipité en Jordanie voisine, près des frontières irakiennes, puis leur prolongation jusqu’aux territoires occupés de la Palestine où le CentCom possède désormais son centre de commandement, ses unités de THAAD et de Patriot ne semble pas avoir pu colmater.

Hier soir et Frantzman devra le ré-analyser instamment sous peu depuis son trou à Tel-Aviv, les unités « reconstruites » de la CIA auraient été à nouveau ciblées. Et vu l’intensité et la multiplicité des explosions, on parierait que la Résistance aurait activé des drones autres qu’Ababil-3. Selon des sources proches de la coalition, les troupes US se trouvaient à vrai dire en état d’alerte maximale depuis que le CGRI avait frappé le QG « kurde » du Mossad à Chouman. Et pourtant, elles n’ont rien vu venir. On partirait que cette nuée de trois drones, les radars US à Hariri ont été incapables de les intercepter même à une distance de 10 miles de la base. Pourquoi ? C’est très simple : alors que l’axe US/Israël continue à faire du surplace, le camp d’en face va de l’avant.

Travaille-t-elle désormais sur cette fameuse chape « électronique » à installer dans le ciel du Moyen-Orient, soit un coup de grâce à la soi-disant suprématie aérienne ennemie ? Possible et le raid de drone d’hier soir contre Harir en porte la trace : après tout, les Irakiens dont le Premier ministre s’est rendu ce dimanche en Iran à la tête d’une délégation composée au mois de 7 ministre pour « approfondir des coopérations économiques et sécuritaires avec l’Iran », ont peut-être l’air ne pas vouloir tous mettre à la porte les USA mais ce n’est que de l’apparence… Hier soir et suivant une analyse minutie des explosions à Harir il y a de forte chance pour que les Ababil- irakiens aient cédé la place à Shahed-181, une rétro-ingénierie à 60% de la RQ-170 « iranien » ou Shahed-171.

Et dire qu’il s’agit des drones à essaimage à base d’intelligence artificielle qui naviguent, interceptent et se communiquent entre eux et avec leur C2 suivant des images satellites pré-enregistrées, un clin d’œil à la Ve flotte US à Bahreïn qui a annoncé il y a trois jours la création d’une « Task Force de drone » , « dédiée à l’intégration rapide de systèmes sans pilote et de l’intelligence artificielle aux opérations maritimes dans la région »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV