Le dimanche 6 mars, alors même que les Yankee, froidement largués par l’axe Riyad/Abou Dhabi sur le marché haussier du pétrole, frappait frénétiquement aux portes du Venezuela, avec en main, des offres bidons genre « les USA iraient lever toutes les sanctions pétrolières anti-Caracas », « leurs entreprises débarqueraient en masse dans le secteur énergétique vénézuélien » et tout ceci, en échange d’un « non » de Maduro à Poutine, qui, lui, tient diablement en liesse les Américains, rien que par l’énorme quantité de pétrole qu’il leur fournit, et qui permet d’encaisser l’impact de toutes les sanctions déjà décrétées à son encontre, et bien à quelque milliers de kilomètres des Caraïbes, et plus précisément à Deir ez-Zor une cascade d’explosions a frappé la base illégale américaine à al-Omar.
Ce premier false flag a été suivi d’un second, la « décapitation de Daech » à Idlib sous l’auspice du Sultan Erdogan, un coup parfaitement monté visant à couvrir une tentative US de mettre à l’abri son vaste réseau du vol du pétrole syrien à Deir ez-Zor de recycler l’or noir volé à Idlib et de là et à l’aide des terroristes de HTS, menés par al-Julani de l’envoyer en Turquie. Jamais les Yankee qui se félicitaient alors d’avoir fait d’une pierre deux coups, rafraîchir leur vivier terroriste d’une part et préserver leur réseau de trafic du pétrole de l’autre, à avoir à revivre à nouveau des « frappes balistiques » de la Résistance en Syrie orientale.
Mais c’était sans compter avec la fine vision stratégique de la Résistance qui semble juger, maintenant que les Yankee ont les mains pleines de cambouis ukrainiens, le moment propice à reprendre leurs raids balistiques et à le reprendre de la meilleure des manières. Car soit dit en passant les Américains, s’ils continuent à s’obstiner et à vouloir rester sur la rive est de l’Euphrate en dépit de tous ses risques, c’est pour offrir protection et assurance aux Sionistes et les Russes, s’ils continuent, à tolérer les Américains c’est ou mieux dit c’était pour le même motif.
Mais maintenant que la Russie est en guerre totale contre l’Amérique en Europe et que les Yankee cherchent à en faire un vecteur pour la destruction de l’Europe et par là, à lui casser définitivement son destin européen et ce, de la pire façon puisque cette guerre ukrainienne tend dangereusement à « se nucléariser » à la lumière de cette première opération fausse bannière datée du 3 mars à la centrale de Zaporijjia, y a –t-il réellement une quelconque raison pour que la Russie tolère encore l’Amérique ou Israël ?
Vidéo: le false flag nucléaire anti russe en Ukraine/youtube
Mais ce concours de circonstance ne risque-t-il de conduire droit vers une extension du front ukrainien à la Syrie et partant une confrontation Russie/USA en plein territoire syrien à laquelle prendrait volontiers part la Résistance comme si elle n’attendait que cela à la fois pour frapper les Américains et les Sionistes ? Ou dit autrement, le raid contre le site contrebande du pétrole à al-Omar ne constitue-t-il pas un prélude à une action parfaitement synchronisée Russie-Résistance qui devrait aboutir à l’expulsion US de la Syrie et à la « neutralisation » d’Israël ?
Le JP écrit :
« L'Iran a utilisé des batteries de défense aérienne avancées contre Israël en Syrie ce qui a contraint l’Armée de l’air israélienne à changer totalement de posture, à céder la place aux unités d’artilleries de l’armée de terre. Fin 2021, il est devenu clair pour les pilotes israéliens que les radars syriens les interceptaient et ce changement ne peut provenir que de l’Iran dans la mesure où Israël connaît parfaitement les capacités et les limites de la DCA russe même les pièces les plus performantes que sont les S-300 et les S-400. Au fait l’Iran a non seulement ajouté ses propres pièces fabriquées au système de défense aérienne syrienne créant une DCA intégrée syro-libanaise dont se vantait il y a peu Nasrallah mais encore a entrepris des efforts pour renforcer le SAM syrien. Israël l’a compris en avril dernier quand un premier SA-5 syrien a percé le Dôme de fer et s’est abattu au sol à 30 km de Dimona au Néguev. Par deux fois cet exploit a été reconduit ciblant Tel-Aviv, Haïfa. "
Vidéo: la DCA syrienne repousse royalement les missiles air-sol israéliens, 7 mars 2022/SANA
Et d'ajouter:
Avant cette date, plus de 1 000 missiles ont été tirés par les SAM russe de la Syrie sur des avions israéliens sans avoir pu, pour autant, les intercepter car l’Armée de l’air israélienne savait comment les contourner. Mais l’Iran a introduit des changements majeurs dans ces batteries pour les rendre capables d’accomplir à bien leur mission. Les Iraniens ont séparé les radars des lanceurs de missiles, les ont placés et replacés à travers tout le territoire syrien de façon totalement non statique, ce qui a fait perdre à nos avions leurs repères habituels. Renforcés, ces radars sont même capables désormais de verrouiller sur nos F-16 et l’un d’entre eux a même été pourchassé par un missile intercepteur syrien ce 31 janviers alors que l’appareil se repliait dans le ciel de Haïfa. Tout ceci a conduit l’Armée de l’air israélienne à renoncer à ses procédures opérationnelles, à impliquer davantage de F-16 à prendre des risques plus importants et à finir par y renoncer après qu’un F-16 a faillir s’écraser au large de Haïfa. Autre changement, l’Armée de l’air a été contrainte d’envoyer des formations plus importantes pour toucher plus de cibles à la fois plutôt que de faire revenir les jets vers la même cible et risquer d'être abattus."
"Et ceci a réduit la précision des frappes. Bref, l’Iran a rabattu les cartes dans le ciel du Levant. En juillet 2020, Ali Abdullah Ayyoub, le commandant adjoint des forces armées syriennes, et le général de division, Mohammad Bagheri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, ont signé un accord visant à élargir la coopération militaire bilatérale et à développer un système de défense aérienne robuste pour la Syrie.
C’était là le début de l’histoire. Les batteries iraniennes ont une architecture différente de celle des Russes. L'industrie de la défense iranienne est robuste et travaille constamment à améliorer et à fabriquer des systèmes et des plates-formes qui peuvent menacer Israël.", ajoute le JP qui poursuit :
Vidéo: Talash, système de DCA de courte et de moyenne portée.
Et le journal ne croit pas si bien dire : car cette riposte semble avoir déjà commencé » en Syrie orientale là où l’axe de la Résistance n’a pas encore sorti ses « combinaison drones-missiles » ni ses essaims de drones.
Le JP poursuit : « Il y a deux jours le CGRI dévoilait d’un seul geste, deux cités souterraines, l’une bourrée de missiles tactiques et l’autre, exclusivement peuplée de drones d’une portée de 2000 km. C’était la première cité de drones souterraine iranienne et les officiels ont affirmé que le site était capable de faire voler 60 drones de façon simultanée. Une Syrie où le ciel est contrôlé par l’Iran, cela veut dire aussi une perspective d’attaques d’essaim de drones.
Vidéo: la DCA de moyenne portée iranienne Mersad-16
De quoi parle le JP ?
L'armée d'occupation israélienne affirme, dimanche soir, dans un communiqué, avoir intercepté et abattu deux drones « iraniens », qui tentaient de transporter une cargaison d'armes vers la bande de Gaza assiégée.
Le communiqué précise que l'opération d'interception présumée avait été menée en mars 2021 et que les deux drones iraniens étaient en route depuis la Syrie vers Israël. Pire, l'interception a été effectuée non pas par le Dôme de fer, ni par les F-16 mais par des avions les plus chers de l’arsenal sioniste F-35 Adir. Est-ce le début d’un « ciel israélien » lâché par la Russie au bon vouloir de la Résistance ? … La guerre en Ukraine mène loin.