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Al-Omar à Deir ez-Zor pris pour cible de missiles

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une base militaire US en Syrie visée par roquettes et missiles. (Photo d'archives)

Plusieurs explosions ont été entendues non loin de la base militaire américaine sur le champ pétrolier d’al-Omar, a-t-on appris de sources sur place.

Des sources locales depuis l’est de la province de Deir ez-Zor ont déclaré, au quotidien syrien Al-Watan, avoir entendu des explosions, proche d’une base militaire américaine sur le champ pétrolier d’al-Omar.

« Personne ne sait si les détonations concernaient un entraînement ou si elles avaient été causées par une attaque », ont ajouté les mêmes sources.

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Il y a deux mois, une explosion s’est produite sur le champ pétrolier d’al-Omar. Les sources d’information ont rapporté qu’elle avait été causée par une attaque à la roquette, menée par un groupe d’individus armés. Les sources ont réaffirmé que huit roquettes avaient été tirées depuis le désert d’al-Mayadin vers la base des occupants américains sur le champ pétrolier d’al-Omar, à Deir ez-Zor.  

Le 19 octobre 2021, une autre base militaire illégale des États-Unis, la base d’al-Tanf, située dans le sud de la Syrie, a été frappée par un drone et quatre roquettes.

Le gouvernement syrien qualifie d’« illégale » la présence militaire des États-Unis en Syrie et la considère comme une « occupation ».

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Les États-Unis contrôlent actuellement 28 bases dont 24 bases militaires en Syrie, réparties dans les provinces de Deir ez-Zor et de Hassaké, qui accueillent plus de 2 000 soldats américains, sous prétexte de soutenir les Forces démocratiques syriennes (FDS) et d’empêcher la réapparition de Daech.

Les bases de Rmelan, d’al-Malikiya, de Tell Beydar, de Life Stone, de Qassrak, de Himos, d’al-Madina al-Riyadiya, d’al-Chaddadeh, d’al-Omar, d’al-Tanak, de Conoco, d’al-Rouchid, de Baghouz Fouqani, d’Aïn al-Arabe, d’al-Mabroukeh, de Tall Abyad, d’al-Tabaq et d’al-Tanf sont parmi les bases les plus importantes. La base d’al-Omar est la plus importante base située sur le champ pétrolier d’al-Omar, en banlieue de Deir ez-Zor, et en même temps la plus grande base américaine en Syrie. La base d’al-Omar est équipée d’une piste d’atterrissage pour les hélicoptères et les drones et 12 hélicoptères d’assaut y sont également déployés.

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La base d’al-Tanf se trouve dans le sud-est de la Syrie et à l’intérieur du triangle frontalier reliant la Syrie, l’Irak et la Jordanie.

L’établissement abrite un aérodrome, un camp d’entraînement et des bases logistiques et accueille les membres des groupes terroristes anti-syriens qui y reçoivent leurs formations militaires.

Par le biais de ces bases, les États-Unis continuent de mettre la main sur les puits de pétrole et de gaz syriens.

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En 2019, Donald Trump, alors le président des États-Unis, a déclaré s’attendre à ce que les États-Unis profitent de millions de dollars par mois des revenus pétroliers de la Syrie tant que les troupes américaines resteront dans le pays.

Le président syrien Bachar al-Assad a réagi en accusant les États-Unis de « voler du pétrole » et la Russie l’a qualifié de « banditisme d’État international ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV