L'armée de l'air classique avec ses contre performances aussi bien en termes de dépenses qu'en termes d’imprécision est-elle condamné à disparaître surtout depuis que la Résistance s'est mis à la défier d'abord par ses missiles tactiques dotés d'ailerons aérodynamique dont la marge d'erreur est moins de 8 mètres puis à l'aide de ses drones qu'elle utilise non pas de façon unitaire comme le camp d'en face mais de façon essaimée et ce grâce à l'intelligence artificielle à raison de 20 de 50 voire 150 UAV dans une et unique même nuée? A regarder de plus près la méga offensive russe contre l'Ukraine de ce jeudi 24 février, c'est par affirmative qu'on tend à répondre. l'armée de l'air russe pourtant dotée de très performants chasseurs et bombardiers n'est que très peu présent sur le champ de bataille depuis le début de l'opération qui est pourtant qualifiée de plus grande après l'attaque américaine de 2003 contre l'Irak.
A part une manœuvre impressionnante des chasseurs russes au-dessus de Kiev visualisée part les appareils amateurs les Russes semblent avoir surtout opté pour des missiles de précision aussi balistique que de croisière et visé de préférence les sites militaires, les aéroports, les unités de la DCA et les hangars des drones Bayraktar et Harop en ces premières heures du conflit ce qui prouve que l'expérience de la Résistance commence à faire des émules. Autre fait : aucun signe de tous ces B 52, F-35, B2, P8 .... US/OTAN qui n'ont cessé ces derniers jours de harceler sans cesse la Russie, ces objets volants étrangement absents aux cotes des ukrainiens à ces temps difficiles, ayant choisi de se retrancher dans des corridors internationaux. mais le ciel de l'Ukraine n'est pas l'unique zone où l'équation Chasseur VS Drone-Missile se penche en défaveur de l'armée de l'air classique. Ces deux derniers jours il y a eu un pays dont le ciel a été le théâtre d'une capitulation humiliante, celle de l'US Air Force.
Vidéo: un entrepôt d'armes visé à Odessa en Ukraine, 24 février/Fars
Au bout de 30 ans d'agression, l'armée américaine littéralement réduit en proie facile, des bombes improvisées de la Résistance irakienne qui pas plus tard que ce mardi à pris pour cible simulée de ses bombes improvisées trois convois militaires US, a fini par faire marche arrière, renonçant à maintenir en otage l'Irak et son ciel du chapitre VII de la charte des Nations Unis.
Vidéo: les unités blindées russes en partance pour l'Ukraine, 24 février/Fars
Peu de médias mainstream ont commenté cette victoire qui est acquise au terme de deux ans de bataille aérienne acharnée de la Résistance à coup de missiles et de drones contre les troupes US mais elle mérite d'être érigée au rang d'un tournant pour le monde entier. Nombres de frappes menées depuis 2003 contre l'Irak au nom de ce criminel chapitre ne se compte pas toujours est-il que les Irakiens ont payé au prix du sangs des milliers des leurs cette victoire. Le ministre irakien des Affaires étrangères Fouad Hussein a annoncé ce mercredi 23 février que son pays s'était retiré du chapitre VII de la Charte de l'ONU.
Attaque anti convoi US de la Résistance
La version médiatisée des coulisses de cette décision affirme : " Le ministre irakien des Affaires étrangères a ajouté que le pays avait rempli toutes ses obligations internationales en vertu des résolutions de l'ONU et avait payé la totalité du montant de 52,4 milliards de dollars qu’il devait payer. Le Comité d'indemnisation des Nations Unies s'est réuni en mai 1991, après l'occupation du Koweït par l'Irak, conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Lors de sa réunion, le comité a ordonné au gouvernement irakien, alors dirigé par l'ancien dictateur Saddam Hussein, de verser 52,4 milliards de dollars. L'indemnisation a été versée au gouvernement koweïtien et à d'autres groupes touchés par l'invasion militaire irakienne et l'occupation du Koweït."
Et pourtant, le paiement des indemnités qu'a fixé une ONU entièrement pilotée par les USA ne peut avoir un quelconque sens dans cette histoire. Sigje de la nette marche arrière US, le ciel irakien s'ouvre à des composantes autres que made in US ou made in OTAN. Il y a eu cette semaine certes l’annonce de l'achat des Rafale mais juste avant l'armée la Résistance irakienne avait fait état des raids anti Daech menés à l'aide des Sukhoi russes et des F-16 réparés par ses ingénieurs dans la région de Diyala. La fin de l’épisode douloureux du chapitre 7 a d'ailleurs coïncidé avec un autre événement de poids, le premier verdict de la cours fédérale irakienne en défaveur d'Erbil et ce, dans le dossier de la vente du pétrole.
Aussi ce mercredi alors que des groupes de résistance irakiens prenaient pour cible trois convois logistiques logistiques américains dans les provinces de Dhi Qar et de Babel, d'al-Anbar, marquant là la 252e attaque de la Résistance irakienne contre des convois logistiques américains depuis mars 2021, le clan Barzani, fournisseur de 40% des besoins en pétrole des Sionistes continuaient à s'arracher les cheveux se demandant comment faire sans le droit de vendre le pétrole kurde.
Le verdict avait été rendu mardi 15 février selon lequel la vente indépendante du pétrole et du gaz naturel de la région était contraire à la Constitution irakienne.
Erbil a développé des ressources pétrolières et gazières indépendamment du gouvernement fédéral et, en 2007, a promulgué sa propre loi établissant les directives selon lesquelles la région administrerait ces ressources. La décision de la justice de mardi a déclaré que le gouvernement kurde à Erbil devait remettre tout le brut kurde et des régions voisines au gouvernement fédéral, représenté par le ministère irakien du Pétrole à Bagdad. La décision a déclaré invalides les contrats pétroliers d'Erbil avec les compagnies pétrolières, les parties étrangères et les États et cela comprend les accords d'exploration, d'extraction, d'exportation et de vente, selon le document. La décision stipulait également que le ministère du Pétrole devait être autorisé à auditer tous les accords conclus par Erbile avec les sociétés pétrolières et gazières.
C'est fou le rapport qu'il y a entre ce genre de défaire liée aux armées de l'air classique occidentale d'une part et des questions pétrolières de l'autre! Même en Ukraine où l'Amérique a cherché à couper les vannes du gaz russes en direction de l'Europe, où elle a même réussie, pour l'heure à faire arrêter le Nord Stream 2, il y a une facette pétrolière qui refait surface, le baril ayant dépassé les 103 dollars sur les marchés et le gaz naturel, les 118 ...
