Troisième attaque anti-US en Syrie orientale depuis samedi le 2 janvier sur fond d'informationس qui arrivent depuis Al Anbar dans l'ouest de l'Irak où la base américaine Aïn al-Asad a été ce mardi matin pris pour cible de deux drones de la Résistance; l'année 2022 commence trop fort et elle semble dédiée à des opérations extrêmement complexe, synchronisés et étendue sur une zone opérationnelle de plusieurs milliers de km2 étendus entre l'Iran et al Syrie soit deux pays qui à l'image d’Afghanistan veulent en finir avec la présence illégale US.
Que dalle, les Américains étant totalement pris de cours par cette nouvelle vague de raids qui les frappes à la fois et de façon synchrone en Syrie et en Irak, les privant de cette possibilité qu'ils s'étaient taillée en 2021 comme tactique de défense et qui leur permettait de circuler régulièrement entre la Syrie et l’Irak via le point de passage d'al Waleed manière de fuir les roquettes et les drones d'Ansarallah. A vrai dire, c’était une contre tactique qui a commencé à s'appliquer dans la foulée de l'attaque du 8 janvier 2020 du CGRI contre Aïn al-Asad, après quoi les Yankees ont perdu à la fois leur aura d'invincibilité et la confiance en soi de façade qui intimidait tant le reste du monde. Déjà le 3 janvier, au deuxième anniversaire de l'assassinat des hauts commandants de la Résistance à l'aéroport de Bagdad, le CentCom avait donné l'ordre au contingent américain positionné à al-Tanf de fuir dans les déserts avoisinant et de se mettre à l'abri, mais l'attaque tant attendue a eu lieu non pas à al-Tanf mais à Victor, base US à l’intérieur de l'aéroport de Bagdad.
Les troupes US qui fuient comme des rats missiles et drones de la Résistance pourront-elles tenir encore trop longtemps dans cet état? l'OSDH, vitrine médiatique du MIG6 racontent le calvaire de 300 soldats US qui ont passé la nuit de 3 janvier dans les déserts glacés d'al-Tanf : "La coalition dirigée par les États-Unis avait retiré la plupart de ses troupes de la garnison d'al-Tanf dans le sud-est de la Syrie vers la Jordanie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (SOHR) le 3 janvier.
La coalition avait peur que les forces pro-iraniennes en Syrie ou en Irak n'attaquent la garnison avec des drones suicides ou des roquettes pour honorer la mémoire d'Abu Mahdi al-Muhandis, commandant adjoint de les unités de mobilisation populaire et le commandant de la force iranienne Quds, le général de division Qassim Soleimani, qui ont été assassinés par les États-Unis il y a exactement deux ans. La coalition a gardé un certain nombre de ses troupes à la base dans des abris spéciaux difficiles à pénétrer, et la majeure partie des troupes s'est retirée en Jordanie », lit-on dans le rapport du SOHR. La coalition dirigée par les États-Unis a également ordonné à son principal groupe mandataire à al-Tanf, le Revolutionary Commando Army (MaT), de déployer ses combattants en dehors de la garnison. Environ 200 soldats américains et quelque 300 combattants MaT sont généralement déployés dans la garnison d'al-Tanf. La coalition dirigée par les États-Unis maintient une zone d'interdiction de vol et de conduite de 55 kilomètres autour de la garnison."
Et l'OSDH d'ajouter :" Le 20 octobre, al-Tanf a été attaqué. La garnison a été ciblée par cinq drones suicides et des tirs indirects. L'attaque a causé de graves dégâts matériels. Cependant, il n'y a eu aucune victime. Le 14 décembre, un avion de guerre de la Royal Air Force a abattu l'un des deux petits drones qui ont percé la zone d'exclusion aérienne d'al-Tanf." Mais al-Tanf n'est désormais que l'une des possible possible pour une seule et même opération anti US en Irak et en Syrie. Et comment ?
Et bien rien ne dit que la Résistance irakienne et syrienne en nette coordination avec l'armée syrienne t l'allié russe aurait une quelconque obligation d'en rester au stade des roquettes intelligentes que sont le Fajr, ou Arash-4. Après tout il s'agit des centaines de kilomètres de distance entre Al Anbar et Deir ez- Zor qu'il faudrait bien couvrir et les roquettes n'irait jamais au delà de 700 km. Que faire?
les sources militaires proches de la Résistance évoquent une optimisation du missile balistique tactique iranien Qiam, alias tueur d'Ain al-Asad, soit ce missile dont 13 tête a suffi de faire effondrer plus de 60 ans du pseudo invulnérabilité américaine post Seconde guerre. Les nouveaux Qiam ont une portée de 1000 km et leur marge d'erreur est moins de 50 mètres. C'est nettement mieux que les exemplaires anciens qui eux n'avaient qu'une portée de 800 km. C'est un engin à carburant liquide et doté de 4 aillerons mais à tête détachable qui pèse 600 kg. Quant à la vitesse elle est de 2935 par seconde. C'est 11 mètres de longueur et 7029 kg de poids et le temps de préparation ne dure que 20 minutes. Bref c'est fait pour mener des frappes non pas en Syrie et en Irak mais entre la Syrie et l'Irak.... D'ailleurs la vidéo de l'attaque contre al Omar en Syrie montre un engin bien plus gros qu'une roquette.