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Comment l'Iran a fait étendre la portée de ses missiles de croisière

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L'armée de l'air iranienne équipée des missiles X-58. ©Tasnim/Archives

L’armée de l’air iranienne est équipée des missiles X-58 installés sur les avions d’attaque supersonique Su-24. L’installation de missiles de croisière sur l’avion permet de frapper la cible à des distances de plusieurs centaines de kilomètres des frontières du pays en un temps court suivant l’opération offensive de l’ennemi.

Au cours des dernières années, le secteur d’armements aériens en Iran a connu des progrès significatifs dont la mise au point des missiles de type « tire et oublie » (Fire -and-forget) utilisée dans les missions antichars et les opérations de drones et d’hélicoptères. Sans oublier des bombes ponctuelles télécommandées et des missiles antinavires de type Nasr et Ghader. Après avoir fait l’objet d’une mise à jour, ces deux derniers ont été transformés en missile de croisière à lancement aérien (ALCM) pour être installés sur les bombardiers F-4E Phantom de l’armée de l’air iranienne.

Par ailleurs, l’armée de l’air iranienne est équipée des avions d’attaque supersonique de type Su-24, capable d’être ravitaillé en plein vol et d’emporter 8 tonnes de fret militaires, dont les systèmes de guerre électronique. Avec une autonomie de vol adaptée, l’avion peut effectuer des vols ultrasonores et automatiques à basse altitude.

Les Su-24 à disposition de l’armée de l’air iranienne sont équipés des missiles antiradars supersoniques X-58, l’une des options offensives les plus importantes. L’avion donne la possibilité de transférer rapidement des missiles de croisière et de frapper la cible à une distance de plusieurs centaines de kilomètres des frontières du pays, permettant ainsi de surmonter les limites des lanceurs au sol.

Dans le lancement aérien, l’avion de chasse fait économiser l’énergie qu’utilise le missile pour décoller du sol après le tir. Le missile aura donc plus de carburant pour parcourir des itinéraires complexes à basse altitude sans être intercepté par les systèmes de défense aérienne de l’ennemi. Il convient de noter que les missiles à jet d’air ne sont pas dotés de moteur d’accélérateur présent sur leurs échantillons à projection au sol.

De plus, si l’avion porteur est ravitaillé en air, le missile de croisière pourra engager des cibles à des distances considérablement plus longues, même deux à trois fois plus que lorsqu’il est tiré depuis le sol. En outre, le déploiement d’avions de combat comme rampe de lancement de missile de croisière assure la rapidité de riposte aux opérations offensives. En revanche, l’utilisation d’un lanceur au sol est chronophage.

Si aucun réservoir de carburant externe n’est installé, l’avion Sukhoi-24 est capable de transporter jusqu’à trois missiles de croisière, ce qui est une quantité acceptable pour un avion d’une longueur d’environ 22,5 mètres et un maximum masse au décollage inférieur à 44 tonnes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV