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Syrie-Russie: frappes parallèles contre l'axe US-Israël au Golan et en Ukraine ; Israël saigne ...

L'excellente interception anti missile par la DCA syrienne.

C’est comme si la riposte à la méga offensive russe commencée à 6 heure pile, heure de Kiev, ce jeudi 24 février, contre le perfide axe US-Israël-OTAN qui a poussé l’Ukraine à la guerre, et son peuple à l’automutilation, offensive d’une facture totalement nouvelle, rien par son refus de recourir aux frappes aériennes massives, par son choix tactiquement « balistique » et surtout son souci de précision de tir et de pertinence car en à peine 40 minutes et selon la défense russe, la flotte navale ukrainienne, en mer Noire, en mer d’Azov ainsi qu’en Odessa a été pulvérisée tout comme les bases aériennes, les commandement, les QG et garnisons militaires dans le centre et l’est ukrainien et tout ceci, sur fond du débarquement des centaines de parachutistes et des commandos terrestres russes, c’est Israël qui a été chargé cette nuit de la donner, non pas depuis ses QG secrets plantés depuis une belle lurette en territoire ukrainien et en ciblant les troupes russes mais depuis l’entité et en visant Damas à coup d’obus de mortier et pour la seconde fois en l’espace de 24 heures.

Vidéo: l'excellente interception anti missile par la DCA syrienne.

Car à regarder de plus près, cette offensive russe contre l’Ukraine « corrompu », « vassalisée », « néonazisé » et partant « sionisé», a bien l’air de ce qui pourrait bien être une « invasion » des territoires occupés de la Palestine dit Israël que ne cessent depuis quelque temps prévoir et commenter les chroniqueurs militaires israéliens, chaque fois qu’ils parlent de la Grande Guerre, celle qui verra Israël et ses parrains américains et otaniens faire face à un axe de la Résistance, lequel axe l’a prouvé à plus d’une reprise savoir agir redoutablement en bloc de façon à surprendre à désarmer le camp d’en face en rien de temps :

Les frappes aux missiles balistiques et de croisière de cette nuit de la Russie contre les cibles militaires y compris les aéroports, reproduit donc ce à quoi ressemblerait la première étape de l’offensive du Hezbollah contre d’abord le front nord puis la totalité d’une entité qui n’a quelque 60 km de longueur à quoi succédera tout comme pour le cas de la guerre en cours en Ukraine par l’incursion massive des unités d’élite de la Résistance libanaise, Radwan en Galilée qui pas plus tard que ce vendredi 18 février, a été le théâtre d’une gigantesque opération d’incursion, celle de « Hassan », ce curieux drone aux détails inconnus que le bouclier de surveillance israélien composé d’ADS, de Signal intelligent SIGNIT et surtout de radars d’alerte ULTA C1 et concentré tout autour de Haïfa, soit des dispositifs interconnectés aux liens satellitaires ont mis une heure depuis le décollage du drone de sa base d’attache au sud Liban pour le localiser alors même que l’appareil se trouvait au-dessus du lac de Tibériade, et avait déjà accompli la moitié de 70 km de trajet.

Cette nuit de 23 à 24 février, c’est justement d’au dessus de ce même lac Tibériade que l’état-major sioniste aurait lancé une nouvelle frappe contre Damas comme si le drone « Hassan » y avait réussi quelque chose de parfaitement inouï et que l’armée israélienne tenait à prouver par A plus B que le lac Tibériade situé en haute Galilée et à deux pas de Haïfa et entourée par quatre bases terrestres et aériennes, n’avait rien perdu de son soi-disant imperméabilité et qu’il serait même toujours bien barricadée contre toute tentative d’incursion aérienne ou terrestre.

À vrai dire, le 18 février, et c’est Al-Akhbar qui en a publié il y a deux jours les détails, « quatre hélicoptères Apache, ayant déjà localisé le drone Hassan au-dessus du lac lui avaient tiré dessus et avaient même cru de l’avoir choppé… à tort. Sa disparition sur leurs écrans avait dû en effet moins à son abattage qu’à sa capacité de brouiller les radars à balayage des Apache et à les déconnecter des satellites, bref à les faire confondre, ce qui en dit long sur l’état où se trouve désormais l’armée de l’air israélienne infiltrée jusqu’aux os à savoir jusqu’à ses systèmes avioniques par les brouilleurs des radars et des drones du Hezbollah.  Mais ceci est loin d’être la seule raison pour laquelle l’armée sioniste a  lancé cette nuit son attaque contre Damas à partir du lac Tibériade.

Vidéo: Salve de missiles tactiques russes contre l'Ukraine, trop résistancielle, 24 février. (Via Avia.pro)

Des sources militaires russes basées en Syrie qui ont passé une nuit d’échanges intense avec les unités agissant en Ukraine ont annoncé, presque simultanément au tir du premier missile balistique russe contre Kiev que les missiles sol-sol syriens « avaient atteint le Golan pendant le raid de l’artillerie israélienne de la nuit du 22 février et ce, pas n’importe où : si la salve « obusière » israélienne contre Quneitra ce 22 février a été un monument d’imprécision et de gaucherie car elle n’a atteint qu’un bâtiment vide du parti baath, la riposte balistique immédiate syro-hezbollahie qui l’a suivi, aurait visé droit une cible militaire israélienne au Golan et on a toutes les raisons du monde de croire qu’il s’est agi d’une batterie de Dôme de fer !

À quoi rime ces 48 heurtes d’échange de tirs fous Israël/Syrie ?

Primo, la logique de représailles anti Israël est bien déclenchée, une logique qui ne se contente plus de  réponses foudroyantes de la DCA propres à bousiller des missiles air-sol israéliens ou des F-16 d’où l’absence pour la quatrième fois depuis l’attaque israélienne du 8 février des chasseurs sionistes du champ de la bataille mais qui va jusqu’à frapper sur le tas les territoires occupés ; secundo, le Golan est désormais perdu pour l’entité car n’importe quelle attaque lancée depuis cette zone occupée se heurtera immédiatement à une réponse balistique visant des bases israéliennes golanies, une réponse d’une précision haletante.

Mais il y a un troisième point non sans rapport avec l’actualité ukrainienne que l’entité suit avec une angoisse maladive : cette nuit, juste avant que le régime riposte à sa façon, à la frappe russe contre l’Ukraine en s’en prenant rageusement à Damas, Debkafile, site proche du renseignement militaire sioniste écrivait :

« Trois croiseurs lance-missiles russes ont pris position de combat en Méditerranée mercredi 23 février, face aux groupes de frappe USS Harry Truman, italien ITS Cavour et français FS Charles de Gaulle. Pour la première fois, les conséquences de la crise ukrainienne semblent déborder de l'Europe de l'Est vers l'arène méditerranéenne. Le réseau de navires de guerre russes trouve le Moskva en croisière au sud de l'Italie, le RFS Varyag, dans la partie orientale de la mer et le RTS Marshal Ustinov au large des côtes syriennes. Ils sont tous armés de missiles de croisière anti-navires Sandbox, qui ont la capacité de couler des porte-avions… »

N’est-ce pas curieux de voir l’armée israélienne se sentir autant menacée par l’ébauche d’une guerre navale à venir qui certes pourrait avoir lieu en Méditerranée orientale mais n’est pas forcément censé cibler Israël ? L’entité a-t-elle peur que les navires de guerre russes, positionnés trilatéralement au large de la Syrie, finissent par tirer sur Léviathan, Tamar ou Haïfa quitte à couper court aux arrières pensées gazières d’Israël et rien que pour punir la prise de position de Tel-Aviv en faveur de Zélinsky ? Ou quelque chose d’éminemment « navale » qui ne serait pas de nature russe mais « résistancielle » inquiéterait ?

Dans le ciel du lac Tibériade, le drone « Hassan » a réussi un triple coup, brouiller les hélicos, en envoyer les images à sa base d’attache mais aussi verrouiller sur, tout comme pourrait le faire un drone multirôle genre Mohajer-6 dont parlait ce mercredi Gantz lors d’une conférence aux États-Unis en mettant en garde les Yankee contre « le péril iranien au Venezuela ». 

Après tout, ce n’est pas drôle d’avoir à faire à des drones-caméléons, à la fois de combat et de reconnaissance d’envergure de « Mohajer-6 » d’une autonomie comprise entre 16 et 24 heures et équipés d’au moins deux missiles antichars Sadid-345 d’un poids de 40 kg chacun et qui pour le décollage et à l’atterrissage, disposent d’un système électro-ionique intelligent d’une furtivité impénétrable.

Vidéo: le piratage des caméras de surveillance à Haïfa et à Ashkelon pour frapper les navires de guerre? (Via FARS) 

Le jour J, le Hezbollah en usera en lieu et place de ces parachutistes que la Russie a, et qu’il n’a pas encore surtout qu’un Mohajer-6 peut aller jusqu’à 200 km/heure, et le faire, même lancés depuis la mer. Aussi, une guerre US-OTAN/Russie en Méditerranée orientale a toutes les chances de déboucher sur l’émergence des drones anti Israël, vu que la Tibériade a été au cœur de la mission de « Hassan ».

Les spéculations disent même que « Hassan » ou « Mohajer-6 » ne sont que la pointe de l’iceberg et que la Résistance libanaise disposerait même des UAV anti-radar, genre « Omid » lançable depuis les mers et capables de s’engager dans une guerre électronique, et/ou de brouiller les radars de la DCA côtière et donc du Dôme de fer... Cela fera une belle fête à l’entité combinée aux missiles. Décidément, cette guerre contre l’Ukraine visant à enliser la Russie et la forcer à quitter la Syrie pourrait mener loin, trop loin … Et ce n’est pas le piratage des caméras de surveillance des unités navales dans les deux portes stratégiques d’Ashdod et de Haïfa ce mercredi par un groupe de hackers inconnus, qui pourrait rassurer l’entité dans le sens contraire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV