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J+1 des frappes US/Israël contre l'Iran? Le CentCom perdra contact avec l'entité sioniste...

Le moteur spatial à combustible solide Raafe. ©Mashregh News

C’est diablement trompeur ce titre largement mis en relief par la presse israélienne qui, commentant l’exercice aérien conjoint du 16 janvier Israël-CentCom au-dessus des déserts du Néguev, un Néguev totalement en ébullition où les commandos palestiniens en sont désormais, et à la faveur d’un vaste soulèvement des bédouins, à s’infiltrer à l’intérieur des bases militaires israéliennes dont certaines comme Nevatim, abritent des F-35 Adir, et à liquider, déguisés en « soldats du Tsahal », les officiers de haut rang de l’entité, fait état de la « simulation d’une réponse conjointe aux menaces aériennes ». Pourquoi ?

Et bien certes; la manœuvre Desert Falcon, aurait été l’occasion, dixit la presse sioniste, de répéter des « frappes » et des « combats aériens » anti-Résistance, anti-Iran à l’aide du « 119e Escadron de F-16 et d’avions Gulfstream G550 de collecte de renseignement israéliens, engagé aux côtés de pilotes du 55e Escadron F-16 de l’US Air Force, n’empêche que pour la première fois dans l’histoire de l’entité factice, son souci a été moins de larguer des MOAB, GBU, JIDAM sur Téhéran, Natanz ou Fordo pour cause de 2000 km de distance qui sépare Téhéran de Tel-Aviv que de chercher comment contrer les cocktails missiles balistique- drones que  le CGRI a dévoilés le 25 décembre, lors de son méga exercice hybride Grand Prophète 17 et qui forts de 12 missiles de longue, moyenne et courte portée de type Sejjil, Emad, Ghadr, Zulfaghar et Dezful et de 10 UAV à sens unique n’ont mis que 57 secondes pour démanteler le cœur du réacteur nucléaire de Dimona et encore une fois, quel bousillage !

Les experts du camp d’en face si prompts d’habitude à analyser dans leurs moindres détails les jeux de guerre iraniens, ont très paradoxalement omis de commenter cette fois et à sa juste valeur ces quatre ogives manœuvrables qui détachés des missiles balistiques tirés avaient pris une vitesse de Mach 15 à Mach 20 quand ils se sont écrasés sur la centrale, quitte à échapper merveilleusement à la fois aux radars de la DCA et à son missile intercepteur. Ces experts n’ont pas daigné non plus de relever, à l’exception de quelques rares publications, cette séquence remarquable où une ogive laisse une traînée de feu impressionnante derrière elle juste avant d'avoir un impact sur la cible, une traînée orange vif, juste un instant avant qu'elle n'impacte la cible déjà secouée par la détonation de l'ogive d'un missile précédent.

Et pourtant ce phénomène enflammé a eu l’air d’avoir été produit par une gaine de plasma, ce qui aurait pu laisser entendre que l’Iran a bien eu accès à un propulseur à effet Hall, cette composante inévitable des armes anti-satellites et qu’on utilise pour le maintien en orbite de satellite ou pour les transferts d'orbites voire pour la propulsion de sonde spatiale.

C’est d’autant plus étrange que cette absence de réaction s’est même prolongée au-delà du 25 décembre pour atteindre le 13 janvier, le jour où cet Iran que les F-16 israéliens et américains s’exercent à bombarder a sorti une autre surprise, à peu près du même genre que l’épisode du 25 décembre et là encore dans le cadre d’un essai aérospatial à succès, soit le teste du propulseur à combustible solide « Raafe », d’une poussée de 68 tnf –ton-force) et propre à devenir non seulement le porteur satellite en, orbite basse, mais encore le lanceur potentiel des ICBM ou encore des missiles hypersoniques dont les traces orangées s’étaient manifesté fin décembre dans le désert du centre de l’Iran. Dans la nouvelle génération de porte-satellites du CGRI, les composites sont en général plus coûteux à produire que leurs équivalents métalliques. Les composites rendent également une fusée plus légère afin qu'elle puisse propulser un satellite ou une charge utile plus lourde en orbite.

Ceci étant, même si la voix officielle US a feint ne pas voir aucune de ces choquantes démonstrations de force puisqu’à Vienne, les États-Unis sont totalement désarmés face aux négociateurs iraniens, et qu’à mesure que le front s’embrase avec la Russie et la Chine, le besoin de s’entendre avec l’Iran se fait cruellement sentir, les milieux israéliens en ont pris note eux qui ont vivement conseillé à Bennett à Gantz de la boucler.

Certains de ces milieux, une fois les coups du 25 décembre et du 13 janvier joués, sont allés jusqu’à spéculer sur le J+ 1 de supposées frappes aériennes contre l’Iran pour lister une banque de données iranienne très calibrée. Et ma foi à y regarder de plus près, le message de l’Iran semble avoir largement passé à Tel-Aviv : Toutes les cibles israéliennes désignées sont « nucléaires » et en rapport avec les activités atomiques militaires illégales d’Israël. Ainsi, le site sioniste The Cyber ​​​​Shafarat-Treadstone 71 affirme :

«En cas d'attaque israélienne contre les installations nucléaires de l'Iran, que cette opération réussisse ou échoue, il y aura sept points stratégiques sur lesquels l'Iran peut lancer des frappes de missiles dès les premières heures qui suivront les bombardements. Il s’agit d’installation d'une importance stratégique primordiale, ce qui fait de leur fait de leur bombardement une riposte appropriée à la supposée attaque israélienne. Ces sept installations stratégiques sont : Le Centre de recherche nucléaire de Dimona, qui comprend des installations de production de plutonium et d'autres infrastructures pour les armes nucléaires ; l'installation de Tirush, qui est le premier site de stockage d'ogives stratégiques, y compris des ogives nucléaires, en Israël ; l’Installation d'Eilabun, qui est le deuxième site de stockage d'ogives nucléaires tactiques en Israël ; l'installation de Kfar Zakaria (Kfar Zakaria), qui est destinée à stocker et à déployer des missiles nucléaires ; Le laboratoire de recherche nucléaire Nahal Sorek est un site dédié à la recherche, la conception et la production d'armes ; L'installation de Yodfat, destinée à l'installation d'armes nucléaires ; l'installation Rafael, qui travaillerait notamment pour l'installation d'armes nucléaires ; le rapport estime à plus de 85 % les chances de succès de la supposée attaque iranienne contre ces installations avec des missiles de type « Dezful » et « Haj Qassem ».

A vrai dire la capacité de la manœuvrabilité des ogives que le CGRI vient de maîtriser et qui fait que la trajectoire des engins iraniens n’est plus prévisible rend ces deux armes mortelles, surtout « Haj Qassem », missile balistique à combustible solide avec un lancement oblique et une vitesse atteint Mach12 au moment de son entrée dans l’atmosphère. Et de Mach 5 au moment de l’entrée dans l’atmosphère. Un redoutable engin  qui  représente une amélioration significative par rapport aux missiles Zolfaghar et Fateh et dont la portée peut élever à 1700 jusqu’à 1800 kilomètres pour une longueur de  11 mètres et un poids de 7 tonnes. Bref, une riposte iranienne serait mortellement nucléaire ».

Une question se pose d’emblée ; à quoi bon donc Desert Falcon à caractère Israélo américain ? Certes pas à ce que dit la presse israélienne concernant l’endiguement «  des menaces conjointes ». Car tout le monde le sait, ce n’est pas avec des F-16 ni même avec des F-35 que l’axe US/Israël saurait braver, le jour J, l’apocalyptique balistique signée Iran.

Pourquoi alors faire voler des F-16 dans le ciel du Néguev?

La réponse serait simple. Une fois l’apocalypse balistique iranienne déclenchée, l’armée de l’air d’Israël perdrait tout contact avec l’Occident. Pour avoir vécu le 8 janvier 2020 et la frappe contre Aïn al-Asad, l’US Air force sait à quoi cela ressemblerait. Pas de connexion internet, pas de connexion satellitaire, pas de GPS,  la seule composante de l’armée israélienne encore valable, son armée de l’air serait coupé du monde extérieur…

Le terme « exercice conjoint » veut dire que l’US Air force chercherait à lui porter secours. Mais le peut-elle vraiment ? Il est vrai que l’ultime surprise du CGRI n’a pas encore été dévoilée. Et c’est laquelle ? Ce système à 100 % iranien et issu d’une rétro-ingénierie parfaite comme seul l’Iran a le secret et qui ressemble à Murmansk BN russe.

 Un dispositif de brouillage électronique conçu pour intercepter et brouiller ou couper les ondes radio hostiles et couvrant  tout le spectre de l'onde courte (onde de transmission), à partir de trois à trente MHz (3-30 MHz), et qui est l'onde utilisée entre l'armée de l'air, la marine et les centres de commandement et de contrôle au sien des forces armées américaines et acolytes. Le jour J donc, l'Iran déconnecterait complètement  l'armée de l'air et la marine US/Alliés sur le théâtre d'opérations, de même que des centres de commandement et de contrôle. Où se placerait ce génial dispositif ? Sans doute quelque part en Syrie ou au Liban. Le terme « exercices conjoints » n’a plus aucun sens entre USA/Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV