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Raid aérien contre la Syrie : Agence juive de Russie fermée.. Poutine dé-ligoté

Le raid de 22 juillet contre Mezze tourné court par la puissante DCA syrienne (Capture d'écran)

Avec toutes les bonnes du monde, il est difficile de classer la toute dernière attaque aérienne de l’axe US/Israël contre le sud de Damas datée de ce vendredi comme étant un «   épisode » de cette campagne de guerre dans la guerre dont même les plus sionistes des Sionistes se moquent désormais : huit missiles de croisière israéliens de type Delilah ont été tirés suivant un modus operandi désormais parfaitement rodé à savoir depuis des F-16 retranchés dans le Golan occupé avant d’être interceptés et détruits à plus de 90 pc par la DCA anti-croisière de la Syrie laquelle DCA compte entre autre éléments plus connus ce redoutable Mersad – 16 alias « tueur de Tomahawk » qui parfaitement mobile et non statique change constamment de position en pleine interception, ce qui réduit à zéro risque de son ciblage et qui à la faveur ses très puissants radars que sont Hafez et Najm 804 ne laissent rien échapper même si à Mezzeh l’un des huit engins a percuté les installations, et  a fait, hélas, trois morts, l’interception totale n’étant à la disposition d’aucune DCA au monde, la meilleure défense étant évidemment de passer aussitôt à la riposte. 

Et mine de rien cette riposte syrienne a eu lieu sans que les médias en parlent. Au fait la campagne de guerre dans la guerre telle que conçue par l’axe US/Israël et ce dans le sillage de la destruction le 12 juin de l’aéroport de Damas avait littéralement viré vers de l’hypersonique, Israéliens et américains ayant compris que l’usage des missiles de croisière face à une défense aérienne pluri couche et réussissant ses opérations à 90 pc  comme celle de la Syrie ne relève que de «  beaucoup de bruit pour du vent » et qu’il fallait changer les armes pour changer le terrain de jeu. la seconde frappe aux missiles aérobalistique Rampage qu’Israël a lancé le 2 juillet contre le sud de Tartous a confirmé au demeurant, ce changement tactique US/Israël dominée par une tendance bien dangereuse à l’ « hypersonisation » des frappes qu’il fallait arrêter net.

Le 2 juillet à peine quelques heures après le ciblage de Hamidiueh au sud de Tartous à coup de missile aérobalistqiue le Hezbollah a lancé un triple drones contre la plateforme de forage illégale d’Israël à Karish , histoire de faire rappeler non seulement que la survie gazière de l’entité est entre ses mains mais encore et par extrapolation qu’une « riposte syrienne » pourrait avoir parfaitement la forme dronesque rien que pour éviter les  dégât collatéraux et ce de façon  à satisfaire tout le monde y compris les Russes qui  ont toujours peur pour les Sionistes d’Ashkelon et d’Ashdod en majorité russophones, lesquels sionistes ont depuis 2013 soir les premières années de la campagne de guerre dans la guerre empêcher une riposte syrienne contre Israël riposte si nécessaire si indispensable à établir une équation aérienne tout comme celle qui existe entre Israël/Gaza ou Israël/Liban et qui empêche que l’armée de l’air israélienne se sent éternellement impunie et se paie le luxe de frapper sans en subir les conséquences.

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Et bien c’est très exactement à ce niveau que s’est placé le raid de ce 22 juillet, si hâtif, si hésitant, et qui a été plutôt qu’un pas en avant, un net recul par rapport aux objectifs aériens fixés de l’axe US/Israël. C’est que dans la Russie vient de frapper là où le bât blesse en allant droit vers une fermeture de l’Agence juive, cette officine à fabriquer des Sionistes russes et à les injecter en Israël, à ligoter de facto toute réelle interaction Russie-Syrie Russie –Résistance en ce qui concerne la riposte aux crimes israéliens.

Plus d’un analyste estime que cette importante décision qui suit selon des médias son cours juridique serait l’un des acquis du sommet du président Poutine à Téhéran où ce dernier a décidé enfin de trancher la question des frappes israéliennes au Lavant. Car si Israël se vide des Russes, pourquoi l’armée russe s’opposerait à des mesures de représailles après ou cependant chaque frappe anti Syrie d’Israël ? C’est de là que parte la panique de ces deux jours en Israël où une délégation de Lapid, le mal aimé des russes s’apprêtent à atterrir en catastrophe en Russie pour évoquer la question avec Lavrov voire Poutine lui-même

La presse sioniste écrit : « En effet  Israël est très inquiet et plus inquiet qu’à n’importe quel moment car son implication en Ukraine tend désormais à lui jouer des tours non seulement en Syrie où la fermeture de l’Agence juive faciliterait une réponse syro iranienne à ses attaques mais encore à l’intérieur même d’Israël où un arrêt de l’immigration russe ne tarderait pas à inverser les tendances démographiques dans les villes les plus sensibles comme Ashdod, Ashkelon, Tel Aviv, Gush Dan Qods même où tout se joue désormais autour de la démographie »

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Et d’ajouter « ce fut une première fois en 2018 soit à l’époque de la livraison des S 300 russes à la Syrie qu’Israël a eus autant de peur mais par la suite les liens Netanyahu Poutine ont fini par arranger les choses. Or Poutine déteste Lapid et rien ne dit que la fermeture de l’Agence juive ne sonne pas les gras des liens privilèges Israël Russie. Et la guerre en Ukraine vient de se greffer dessus tout comme cette alliance nouvelle qui vient de se former entre Russie et Iran. L’Agence juive pour les migrations jouit d'une forte influence en Russie depuis plus d'un quart de siècle et a joué un rôle majeur dans le déplacement de près d'un million de Juifs russes vers l'entité , profitant de la période d'effondrement de l’URSS et ses répercussions économiques. 

La décision de la Cour de justice russe de dissoudre l'agence et d'arrêter son travail en Russie est un choc car la présence d'un million de juifs d'origine russe, a été depuis toujours  considérée comme une carte de pression forte entre les mains des dirigeants russes qu’ils refusaient de jouer pourtant et qu’ils commencent à jouer désormais.  d'autant plus qu'au moins la moitié d'entre eux ont des doutes sur la crédibilité de leur identité et de leur religion juives, et que la plupart d'entre eux ont immigré en Palestine occupée pour des raisons économiques, ou pour les pays à utiliser comme immigration vers les États-Unis. Poutine vient de liquider une officine qui pesait de tout son poids sur sa politique moyen orientale. L'Agence juive avait une grande influence à Moscou, agissait avec confiance comme si elle était au-dessus des lois en vigueur et bénéficiait d'un grand soutien des principaux hommes d'affaires juifs russes dans le pays. Sa disparition ne peut que bénéficier à la Résistance… Le raid contre l’aéroport de Mezzeh en porte déjà les traces »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV