Ce mardi et pour la quatrième fois consécutives en l'espace de quelques semaines la Russie s'en est pris à l'entité sioniste en faisant directement allusion au Golan occupé. Depuis le vote hostile d'Israël contre la Russie les frictions ne cessent de monter avec des pics comme celui d'hier soir signé l’ambassadeur de la Russie et son représentant auprès des Nations unies qui a déclaré que les "plans de colonisation israéliens dans le Golan syrien occupé sapaient la stabilité dans la région". Où en veut venir Moscou? Parler du Golan et lui attacher la stabilité régionale, est-il anodin?
Il y a quelques jours, le ministère russe des Affaires étrangères avait convoqué l'ambassadeur d'Israël à Moscou, Alexander Ben Zvi, suite à des propos tenus sur l’invasion de l’Ukraine par le ministre des Affaires étrangères du régime israélien, Yaïr Lapid, condamnant l’opération militaire russe en Ukraine. Dans un message Twitter, le ministre sioniste des Affaires étrangères a accusé la Russie de commettre des « crimes de guerre » en Ukraine. Le ministère russe des Affaires étrangères avait sans tarder critiqué la rhétorique anti-russe de Yaïr Lapid pour défendre la décision de Tel-Aviv de suspendre l'adhésion de Moscou au Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Réagissant dans un communiqué publié vendredi dernier, la diplomatie russe a dénoncé Yaïr Lapid pour une « attaque russophobe » suite aux propos qu’il avait tenus après le vote de l’Assemblée générale– il s’agit de la deuxième fois qu’un pays se voit retirer ses droits de membre du Conseil.
" La partie israélienne fournit une assistance militaire à l'armée, aux mercenaires et aux miliciens ukrainiens. Cela indique que le régime israélien est entré dans une confrontation directe avec la Russie, bien que des sources en territoires fassent des pieds et des mains pour prouver le contraire. Des informations sur l'implication d'Israël dans la fourniture d'une assistance aux forces ukrainiennes sont apparues dans le contexte d'un appel ouvert de l'un des mercenaires israéliens, selon certaines sources un volontaire, incitant à agir pour l’Ukraine. Dans son allocution, il remercie ouvertement en langue hébreu, la partie israélienne pour son aide, dit Avia.pro qui ajoute
Mais cette riposte n'a-t-elle déja commencé? L’Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres et financé par des pays anti-Damas, et dont les informations sont évidemment à prendre par les pincettes a déclaré que ces derniers mois, le Hezbollah libanais, avec l'aide de l'Iran aurait a mis en place des ateliers de production d'armes à la périphérie de Homs, en Syrie. L'OSDH déclare dans un rapport publié samedi 23 avril que « le Hezbollah produirait "des obus d'artillerie, des roquettes, des mines et assemble des drones dans des ateliers situés dans la zone stratégique de Mheen, à la périphérie sud-est de Homs (centre de la Syrie)».
Selon le rapport, les nouveaux dépôts seraient mêmes les deuxièmes plus grands dépôts d'armes et de munitions en Syrie. L'OSDH a rapporté le 21 avril que les forces russes avaient complètement évacué la base aérienne de Tadmor à la périphérie est de Homs par hélicoptère.
Les forces russes se sont ensuite déplacées vers l'aéroport militaire de T-4 autour de Homs, cédant la base de Tadmor au Hezbollah et au groupe Fatemioun (Résistance afghane). Ce genre d'informations qu'aucune source indépendante n'a confirmé ni infirmé relève souvent d'une campagne de pré bombardement israélien visant la Syrie. ou ce qui revient au même Israël cherche juste avant de lancer une frappe à la justifier. la question qui se pose dès lors est la suivante: un Israël formant les mercenaires d'Azov dans des camps en Ukraine ou au Néguève va-t-il oui ou non pousser la Russie à s'en venger en Syrie? Ou dit autrement, un premier F-16 israéliens, la Russie le chasserait-elle dans le ciel du Golan?