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Fin du rêve d’une DCA intégrée; l’Iran et ses alliées triomphent (Israël)

Une attaque de missiles et de drones a été simulée avec succès par le CGRI contre le centre nucléaire israélien de Dimona lors de l'exercice baptisé Grand Prophète 17, le dimanche 26 décembre 2021. ©Farsnews

En dépit d'une folle campagne médiatique autour de la tournée de Biden et les prétentions sur la formation d'une alliance régionale israélo-arabe pour affronter l’Iran, la visite du président du « pays le plus puissant du monde » s'est soldée par un échec retentissant. Mais pourquoi ? Une étude israélienne revient sur la question.

L’avidité d'Israël d'enregistrer une victoire dans sa campagne de guerre dans la guerre contre l'axe de la Résistance était prématurée car les pays du golfe Persique ont rejeté l'idée d'une « alliance défensive » avec Israël sans compter l’échec de la normalisation des relations entre Riyad et Tel-Aviv.

D’ailleurs, Téhéran et les pays du Golfe persique sont sur la voie d'un réchauffement des relations, pas d'une escalade, ce qui pourrait capoter à jamais l'espoir d'Israël d’être reconnu au Moyen-Orient, ainsi que l'idée de formation d'une "OTAN israélienne" au Moyen-Orient.

Selon un rapport israélien écrit par Tamir Hayman, l'ancien chef de la division du renseignement militaire du régime israélien, la question de prendre des mesures défensives pour contrer la puissance des frappes aériennes de l'Iran a échoué.

Le commandant en chef du CGRI s'adresse aux Américains

Reconnaissant que la mise en garde iranienne contre les Etats du golfe Persique avait porté ses fruits, il a évoqué le récent avertissement du conseiller principal du Leader de RII, Ali Akbar Velayati, selon lequel plus les États du golfe Persique se rapprochent d'Israël, plus ils s'éloignent de l'Iran.

En outre il a souligné les propos du commandant en chef de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) qui avait mis en garde les pays visions du golfe Persique de ne pas établir de relations avec le régime sioniste, car ce faisant, ils compromettraient la sécurité de la région.

« Alors que l’adhésion d'Israël au Commandement central américain (CENTCOM) en septembre pourrait constituer un tournant important dans l'intégration d'Israël dans la région [compte tenu des échecs consécutifs d'Israël à se faire reconnaître dans la région et de son bilan sombre, NDLR], la mesure du CENTCOM visant à placer Israël au centre de l'attention peut nuire à sa propre liberté d'action dans la région », a-t-il poursuivit.

Le rapport pointe, comme un autre échec israélien, les efforts desserrés des États-Unis à soutenir Israël, la Jordanie, l'Égypte, l'Irak et les membres du Conseil de coopération du golfe Persique (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn, Oman, Qatar et Koweït) pour former une défense aérienne et antimissile conjointe contre l'Iran.

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Alors que Biden était en tournée au Moyen Orient, les Émirats arabes unis ont déclaré qu'ils ne soutenaient aucune coalition contre aucun pays de la région et certainement pas contre l'Iran, mais qu'ils essaient de poursuivre leur dialogue avec l'Iran comme en témoigne la décision de nommer un ambassadeur à Téhéran.

En outre, lors de sa rencontre avec le président américain, le ministre saoudien des Affaires étrangères a déclaré qu'aucun dialogue sur la coopération militaire et technique entre l'Arabie saoudite et Israël n'avait été évoqué.

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Les avertissements des autorités iraniennes aux pays du golfe Persique ont fait dérailler "l'OTAN israélienne" au Moyen-Orient. D'une part, les pays du golfe Persique sont conscients des capacités de missiles et de drones de l'Iran et de sa capacité de dissuasion, et d'autre part, ils ne sont pas convaincus qu'Israël puisse leur assurer une quelconque protection. Mais ce n'est pas tout. 

Israël a reconnu à plusieurs reprises ses nombreuses lacunes dans les domaines militaire et politique, et n'a donc d'autre choix que de poursuivre ses relations en coulisses avec certains pays du golfe Persique au lieu d'être un acteur actif dans la région.

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L’étude israélienne ajoute : « Les solutions proposées pour faire face à la supériorité de l'Iran dans la région peuvent pousser l'Iran à répondre par des menaces agressives, d'autant plus que ce pays bénéficie d'une importante capacité militaire. »

Et l’auteur de conclure : « À la fin du voyage de Biden dans la région, il vaut mieux revenir aux anciennes méthodes de travail, en se concentrant sur le développement d'intérêts communs entre Israël et les pays de la région. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV