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Comment l'équation Drone VS Avion tracée par McKenzie s'est penché en faveur de la Résistance

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’épave du drone américain est exposée par le CGRI à Téhéran, Iran, le 21 juin 2019. © Tasnim

L'ex commandant en chef du CentCom, McKenzie reconnaissait en janvier 2021 que l'US Air Force avait perdu sa supériorité absolue dans le ciel du Moyen Orient afce aux petis drones de fabrication iranienne qui surgissent de nulle part e rédusient tout bases US, équipements US ... en un rien de temps en cendres. Son successeur Kurilla semble pourtant ne pas arriver à cette même conclusion, lui qui traite l'Iran de pire ennemi des USA dans la région ce qui est juste mais qui espère  toutefois de restituer à l'US Air Force sa grandeur d'antan. Or la tache s'avère difficile! Alors que le Congrès vient de voter une loi contre les drones iraniens et que l'équipe de l'ex président Trump ont peur d'être rattrapé pour l'assassinant du général Soleimani par des drones iraniens arrivant en territoire US, l'US Air Force qui n'a cessé de se substituer aux Patriot incompétent pour contrer les frappes aux drones yéménites dans le ciel de l'Aravbie saoudite, vient de déclarer se passer de ses F-15 et vouloir les remplacer par les drones. Quel genre de drone? MC-4 et 9 déjà chassés et bousillés par la Résistance? on l'ignore. N'empêcher que c'est une bombe dans le ciel américain

Le Congrès américain a voté le mercredi 27 avril pour faire avancer la loi Stop Iranian Drones Act (HR 6089), une législation qui empêcherait l'Iran et ses alliés d'acquérir des drones de combat sans pilote pouvant être utilisés dans des attaques contre les États-Unis.En vertu de la loi Countering America's Adversaries Through Sanctions, le président est tenu d'imposer des sanctions à toute personne déterminée à contribuer sciemment à la fourniture, à la vente ou au transfert d'armes et de matériel vers ou depuis l'Iran. Cette législation ajouterait les drones, y compris les véhicules aériens de combat sans pilote et les avions de combat, à cette liste d'armes et de matériel.

Le projet de loi a été approuvé par 424 voix contre deux et a nécessité l'approbation du Sénat et une signature présidentielle pour devenir loi. La députée Elise Stefanik a déclaré que la loi empêcherait l'Iran ou ses alliés d'acquérir des drones de combat qui pourraient être utilisés contre les troupes américaines ou leurs alliés.En décembre dernier, le membre de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre, Mike McCaul, a mis en garde contre le danger des drones contre les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient.

McCaul a déclaré que « ces attaques sont intolérables », que ce soit l'Iran qui lance l'attaque, les Houthis, ou d'autres entités parrainées par l'Iran.

Le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre, Gregory Meeks, a souligné que les drones meurtriers dont dispose l’Iran mettent en péril la sécurité des États-Unis.Il a affirmé que les récentes attaques de drones iraniens contre les troupes américaines, les navires commerciaux, les partenaires régionaux et l'exportation de la technologie des drones vers les zones de conflit constituent une menace grave.  Les législateurs à l'origine du projet de loi affirment qu'il précise que les sanctions américaines contre le programme d'armes conventionnelles de l'Iran en vertu de la loi CAATSA (Countering America's Adversaries Through Sanctions Act) incluent la fourniture, la vente ou le transfert de drones vers ou depuis l'Iran, qui peuvent être utilisés dans des attaques contre les États-Unis ou leurs alliés. Le 22 avril 2021, le général du corps des Marines à la tête du Commandement central américain (CENTCOM) a révélé lors d'une audience du Comité des forces armées de la Chambre que les drones armés de petite et moyenne taille, fabriqués par l'Iran, « présentent une menace nouvelle et complexe pour nos forces et celles de nos partenaires et alliés.

« Pour la première fois depuis la guerre de Corée, nous opérons sans supériorité aérienne totale. Jusqu'à ce que nous soyons en mesure de développer et de mettre en service une capacité en réseau pour détecter et vaincre les drones iraniens l'avantage restera avec l'attaquant », a-t-il reconnu. Et de poursuivre : « La supériorité militaire américaine au Moyen-Orient est en déclin ». Signe des temps, certaines unités F-15C peuvent ne pas avoir de chasseur de remplacement du tout, dit The Drive, revue militaire américaine. 

"En s'adressant aux membres du Congrès le mercredi 27 avril la haute direction de l'Air Force a confirmé que le plan, tel qu'il existe actuellement, est de réduire les achats prévus d'avions de chasse F-15EX Eagle II à 80 par rapport au total initialement prévu d'au moins 144. De plus, les plus hauts responsables du service ont déclaré qu'ils ne cherchaient plus à remplacer l'essentiel de la flotte de F-15C/D Eagle par de nouveaux F-15EX, que les plates-formes sans pilote seront un élément clé de la composition finale de la structure des forces après le départ à la retraite des F-15C/D Eagles, et que certaines unités pilotant ces jets plus anciens aujourd'hui pourraient finalement passer à des rôles entièrement non volants."

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Et d'ajouter: " Cela semblerait impliquer que l'Air Force envisage au moins un état final possible où elle aura moins de 62 escadrons de chasse, mais qui utilise également des plates-formes sans pilote pour renforcer considérablement les capacités de sa force de chasse habitée. Depuis des mois maintenant, les hauts responsables de l'armée de l'air ont de plus en plus vanté l' importance des équipes habitées et non habitées dans les opérations futures, en particulier dans les conflits de haut niveau contre des adversaires proches comme la Chine. En décembre 2021, Kendall lui-même avait révélé des plans pour deux nouveaux programmes de drones classifiés , s'ajoutant à la liste connue du service de projets avancés sans pilote, y compris l' effort Skyborg piloté par l'intelligence artificielle (IA), et d' autres travaux pertinents qui sont déjà en cours dans le domaine classifié ."

Reste à voir si ces drones pourraient affronter les UAV iranien à l'heure où l'Iran travaille à la création d'un Centre de commandement à base d'intelligent artificielle pour commander non pas ses propres nuées de drones mais ceux de tous ses alliés et ce dans le cadre d'unn QG conjoint.  Voici comment en parle avec appréhension la presse outre atlantique.  Déterminés à compenser la faiblesse matérielle du pays, les responsables militaires iraniens voient une immense valeur dans l'emploi de cette abondance de talents pour intégrer l'IA dans la flotte de drones, le réseau de défense aérienne et les systèmes de commandement du pays.

Les responsables militaires iraniens envisagent de d’intégrer la technologie de l'intelligence artificielle dans la flotte de drone afin de renforcer le réseau de défense aérienne et les systèmes de commandement du pays.

L'intelligence artificielle pourrait permettre aux drones de voler sur pilote automatique vers des emplacements prédéterminés, puis d'effectuer un ciblage basé sur la technologie de reconnaissance d'image. Des réseaux de drones de reconnaissance autonomes, armés du radar compact et des capteurs d'imagerie améliorés de l'Iran, pourraient également alimenter des volumes de données de surveillance dans un processeur de données centralisé et intelligent, améliorant ainsi la connaissance de la situation. L'Iran est depuis longtemps fière de ses industries militaires indigènes, non seulement parce qu'elle les considère comme un symbole de la puissance iranienne, mais aussi parce que les dirigeants iraniens considèrent la capacité de fabriquer des plates-formes de premier plan comme la clé du maintien de l'indépendance.

« Bien qu'aujourd'hui nous n'ayons pas de chasseurs F-35, notre équipement n'est pas emprunté et nous ne sommes pas les marionnettes des grandes puissances de la région », a déclaré le brigadier-général Mohammad Hossein Dadras, commandant adjoint des forces terrestres. La mise à niveau des capacités de sa flotte de drones est conforme à la doctrine militaire récente et aux propres accents asymétriques de l'Iran. La présence de véhicules de surface sans pilote à Bab el-Mandeb suggère que l'Iran expérimente également des bateaux autonomes. Les remarques de Dadras suggèrent une nouvelle direction intéressante pour l'investissement et le développement iraniens. Selon Michel Rubin, un ancien responsable du secrétaire américain à la Défense, le système de missile de défense aérienne mobile à moyenne portée iranien Khordad-3, en tant que l'un des produits de défense les plus importants équipés d'intelligence artificielle, a contribué à renforcer l'autorité géopolitique de l'Iran en abattant le drone Global Hawk.

Certaines de ces armes équipées d’intelligence artificielle dont le système Khordad-3 ou Shahed-181, furent mis en service et se trouvèrent en situation de conflit. Bien que l'environnement opérationnel ne changera pas de manière significative avec l'annonce de nouvelles technologies militaires iraniennes, les rapports suggèrent que l'Iran continuera d'investir dans l'automatisation non seulement pour l'air et la mer, mais aussi pour les forces terrestres. Lors d’une audience en novembre 2021 à un certain nombre d’élite, le Leader de la RII a apporté le commentaire suivant sur l’intelligence artificielle : « Je suggère que l'intelligence artificielle soit l'une des questions qui retiennent toute notre attention, car elle jouera un rôle important dans la gouvernance de l'avenir du monde. Nous devrions travailler sur ce sujet. Nous devons être sûrs d'être au moins parmi les dix premiers pays du monde dans le domaine de l'intelligence artificielle ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV