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DCA : les USA ont perdu le pari radar face à l'Iran?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le système de défense aérien iranien Khordad-3. ©YJC

Les batteries de missiles Patriot ont tout perdu au Moyen-Orient depuis que la Résistance yéménite a brisé à coup de missiles et de drones en mille morceaux le bouclier antimissile de Riyad. En mai, ce fut au tour de Dôme de fer d’être pulvérisé sous les coups de roquettes et de missiles palestiniens. Il y a visiblement un problème radar qui bloque tout au niveau de la DCA US. Or, il n’en est rien de La DCA made in Iran qui s’est fait mondialement connu en abattant en 2019 un RQ-4 US dans le ciel du sud iranien. L’Iran at-il autrement percé l’énigme de la furtivité?  

Le système de défense aérien Khordad-3 peut jouer un rôle important dans l'amélioration de la puissance défensive de l’Iran.

Lorsque nous examinons les composantes du pouvoir dans le contexte politique de notre pays, nous comprenons mieux l'effet de l'autorité régionale sur la promotion de la position d'un pays dans divers domaines.

Cette puissance, surtout ces dernières années, avec la croissance et le développement de la capacité de défense de la République islamique d'Iran, notamment à travers la capacité de missiles, a pu mettre cette autorité au premier plan dans une large mesure.

La question de la sécurité dans l'ère contemporaine n'est plus unidimensionnelle et ne se limite pas au renforcement de la puissance militaire, et est une question multidimensionnelle.

L'armée de la République islamique d'Iran et le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), qui protègent ensemble le pays, coopèrent depuis plusieurs années sous la forme de la base de défense aérienne de Khatam al-Anbia et continuent de le faire avec succès.

Le résultat de ces collaborations est la très haute sécurité du ciel de l'Iran sous la forme du réseau intégré de défense aérienne du pays.

Le système de défense Khordad-3 a une portée de 50 km, qui peut détecter, identifier et intercepter simultanément 4 cibles, grâce à ses radars avancés, et tirer sur elles 8 missiles « Taer-2B ».

Le système Khordad-3 présente de nombreux avantages, dont l'un est la possibilité de mettre en réseau plusieurs appareils de ce système sous la forme d'un bataillon. Dans la structure de chaque bataillon du système Khordad-3, 36 types de missiles « Taer-2B » ou Sayad-2 sont prêts et peuvent tirer sur les cibles détectées et identifiées en cas de menace.

L'une des parties les plus importantes de tout système radar est l'utilisation de radars puissants comme « source de ce système ».

Le système Khordad-3 utilise un radar d'alerte précoce appelé « Bashir », qui a la capacité d'observer et de surveiller très rapidement ses environs et peut avoir un saut de fréquence entre 500 et 1000, en une fraction de seconde.

Bien sûr, un autre avantage de ce système est sa résistance à la guerre électronique de l’ennemi.

En effet, ces dernières années, le Khordad-3 s'est doté d'un système électro-optique pour pouvoir opérer dans des environnements de guerre électronique, et utilise un radar à antenne réseau à commande de phase pour détecter et intercepter les objets volants furtifs.

Un détecteur optique est situé à l'arrière du radar du système Khordad-3 et est maintenu par deux bras de maintien installés sur ses côtés. Lorsque les missiles du système sont rétractables, les deux bras de recherche électro-optiques pénètrent dans le fuselage et, si nécessaire, les missiles les remettent en état de veille.

Khordad-3, équipé de systèmes électro-optiques, a acquis la capacité de découvrir et de suivre passivement ses cibles, ce qui signifie que l'ennemi est surveillé et même touché sans le savoir. La passivité rend également presque impossible de perturber ces systèmes.

Quand on regarde la structure de chaque bataillon du système de missiles Khordad-3, on se rend compte que leur structure se compose de quatre batterie (pièces d’artillerie), d'un radar d'alerte précoce appelé Bashir et d'un poste de commandement.     

Khordad-3 est un système et en fait un ensemble complet de défense antimissile. Parce que toutes les questions liées à la surveillance, à l’interception et à la destruction sont effectuées via ce système. Bien sûr, ses missiles utilisent également la capacité « tire et oublie », qui l’a transformé en un système toxique pour les ennemis.

C'était le 20 juin 2019 qu’une information a été publiée dans les médias avec le titre suivant : « Un drone américain Global Hawk a été identifié par le système de défense de la Force aérospatiale du CGRI après être entré dans l'espace aérien de notre pays près de Bandar Abbas et a été abattu dans l'espace aérien iranien. »

Ce drone américain, alors qu'il retournait à sa base après avoir terminé sa mission, et malgré les avertissements répétés de la défense aérienne des Forces armées de la République islamique d'Iran, est entré dans l'espace aérien de notre pays et il a donc été détecté, identifié et rapidement abattu par le système de défense Khordad-3.

Il est à noter que les responsables de la défense de la RII ont annoncé que tous les systèmes de communication et de télécommunication de ce drone américain avaient été éteints lors de son passage dans les zones territoriales de la République islamique d'Iran.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV