Le porte-parole du CGRI vient de mettre en garde Erbil contre le maintien de la présence israélienne et du Mossad sur son sol et a affirmé que l'Iran n’hésitera pas à reconduire la frappe du 13 mars. Parallèlement, la Résistance irakienne multiplie ses frappes anti-US stratégies hybrides Iran-Résistance irakiennes contre l'axe US/Israël. Le front Ouest anti-Israël s'embrase pour le grand malheur des sionistes.
L'expert militaire israélien, Ron Ben-Yishai, réaffirme que ce qui est décrit comme une guerre sur plusieurs fronts entre Israël et l'Iran est en cours depuis plus de 10 ans. « Dans le dernier épisode en date de cette guerre, Téhéran a attaqué ce qu'il dit être une installation du Mossad à Erbil, au Kurdistan irakien en réponse à une frappe israélienne contre un site iranien de fabrication de drones », a déclaré Ron Ben-Yishai dans un entretien avec al-Jazeera.
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L'expert militaire a expliqué que la guerre entre les deux parties se déroulait sur quatre principaux fronts : Le premier étant d'arrêter le programme nucléaire militaire iranien, le second d'empêcher sa présence militaire en Syrie et de prévenir la création d’une alliance irano-libano-syrienne au nord-est d'Israël [territoires palestiniens occupés par Israël, NDLR], le troisième de neutraliser les efforts de l’Iran visant à armer le Mouvement de la Résistance islamique (Hamas) et le Hezbollah par des missiles de précision et le quatrième, le front naval où des navires iraniens et israéliens seront soumis à des attaques mutuelles. »
Ben-Yishai a souligné que ce qu'Israël menait dans les trois dernières arènes s'incarnait en Syrie, en Irak, dans la région du golfe Persique, à Bahreïn et dans les mers Rouge et Méditerranée.
« Israël mène des cyberattaques contre l’Iran, en représailles aux cyberattaques iraniennes visant les infrastructures israéliennes, comme la tentative d'endommager une usine d'eau potable israélienne il y a deux ans. »
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« Quoi qu'il en soit, la guerre sur plusieurs fronts s'étend et s'intensifie et elle est aussi importante que l’entrave du programme nucléaire iranien », a-t-il souligné.
Selon Ben-Yishai, « les milieux militaires israéliens suivent avec stupéfaction le très rapide rythme du progrès des Iraniens en matière de la fabrication de drones (…) ».
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« Israël craint les drones de l’Iran parce que celui-ci les remet à ses alliés; les Houthis au Yémen contre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et les milices chiites en Irak contre les forces américaines, d’autant plus que ces drones sont exploités contre des cibles partout au Moyen-Orient à des distances allant jusqu'à mille kilomètres ou plus, ce qui en fait une véritable menace pour les installations militaires et les infrastructures vitales d’Israël », a réaffirmé l’analyste israélien.
Jeudi soir, la chaîne Telegram de Sabereen News a fait part de huit déflagrations suivies de tir de missiles, non loin de la base aérienne de Balad.
« Des roquettes ont été tirées depuis le district d’al-Khalès, appartenant à la province de Diyala, en direction de la base aérienne de Balad où sont déployées des forces américaines », rapporte Sabereen News.
La base aérienne de Balad se trouve dans le sud de Salah ad-Din.
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De son côté, la chaîne d’information al-Mayadeen a rapporté que quatre roquettes avaient été tirées depuis le village de Zanbour, dans le sud-ouest du district d’al-Khalès, à Diyala, vers l’aérodrome de Balad.
Plus tôt dans la journée, un convoi logistique de l’armée américaine a été touché par une attaque lorsqu’il traversait la province de Salah ad-Din.
Les attaques contre les cibles américaines en Irak, qui ont été multipliées pendant les deux dernières années, sont une réaction naturelle à la présence illégale et de nature occupante des Américains sur le sol du pays.
