Juste avant de recevoir le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et alors même que les négociations Ukraine/ Russie ressemble plus que jamais à un dialogue de sourds et ce, du fait d'infini ingérences du Pentagone dont le chef n'est pas par quatre chemins pour dire qu'en Ukraine, la guerre vient d'entrer dans une nouvelle phase (à sous entendre qu'elle continuera), le ministre russe des affaires étrangères, dans une déclaration relayée par l’agence de presse Interfax, a mis en garde contre la possibilité d’une troisième guerre mondiale :
"Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer" a-t-il déclaré. La question qui se pose déjà est la suivante: Cette guerre peut-elle revêtir un caractère nucléaire?
Militairement parlant les deux parties en sont au bout de 60 jours de combat à égalité ou mieux dit les armes conventionnelles ne permettrait à aucune des deux parties de gagner. Dans son numéro de ce 26 avril, Pravda, organe du parti communiste russe est allé même jusqu'y voir une solution dans la mesure où l'Occident a déjà réussi à déclencher une guerre inter Slave, inter orthodoxe et qu'il y a pris goût et vu que l'Europe de l'est est imprégné de la culture slave l'Occident peut étendre le feu indéfiniment comme le prouve les attaques terroristes du mardi contre la Transnistrie en Moldavie.
Mais s'il existait une solution largement moins compliquée, moins létales que l'usage des mini bombes nucléaires pour en finir avec le sauvage bellicisme otano américain? La Russie de Poutine le sait pertinemment car le président russe l'a dit lui même que le problème a commencé en 2014 quand Israël a porté au pouvoir Zelensky, c'est le sionisme international qui en veut à la grande Russie :
" un pays trop grand à son goût qu'il faut morceler pour qu'il ne soit plus un adversaire de taille". N'est-ce pas plus simple pour la grande Russie que de s'attaquer aux racines du mal, à cet Israël qui abrite en son sein les oligarques russes dissidents qui pomper les capitaux russe, un Israël dont l'armée forme les radicaux d'Azov au Néguev avant de les envoyer au front?
A l'heure des grands changements où l'empire US se dégénère et s'estompe et tente d'emporter avec lui le monde, la solution la plus crédible la moins dangereuse par l'humanité passe par la destruction du sionisme internationale qu'Illustre Israël.
Et pour ceci, la Résistance a un scénario de guerre anti Israël bien claire, un scénario où Yémen, Iran, Irak, Syrie, Gaza jouent chacun son rôle. La Russie pourrait s'en féliciter puisque ce scénario est éminemment balistique et en Ukraine elle l'a bien montré, l'armée russe sait bien se mettre à l'heure de la guerre asymétrique.
Dans une vidéo publiée il y a peu le mouvement Al Nujaba d'Irak visualise une offensive hybride d'envergure impliquant cinq types de missiles qui s'abattraient simultanément ou à intervalle peu espacé comme ce fut le cas lors de la bataille de l'Epée de Qods ( mai 2021) sur les villes israéliennes :
Le missile de croisière ailé Qods à combustible solide d'une portée de 1500 à 2000 km doté d'une ogive de 450kg et propre à frapper Eilat depuis Sanaa ou Sadaa distancés respectivement dse 1700 et de 1800 d'Eilat, port israélien en mer Rouge
Le missile irakien et ceci est la grande découverte de cette video,"Jammal 69", balistique, doté d'une ogive de 460 kg, à combustible solide qui partira, lui, de l'ouest de l'Irak pour atteindre au bout d'un trajet de 700 km l'Est et le nord Est d'Israël
Le missile syrien "Tachrine", balistique à combustible solide, dont l'ogive pèse 500 kg et fort de sa portée de 400 à 550, est destiné à partir de Quneitra et Homs pour aller labourer la totalité des bases israéliennes au Golan occupé.
Et la Palestine? Le Hamas et le Jihad islamique s'en chargeront de Tel-Aviv, d'Ashkelon, d'Ashdod, de Beer Sheva et de Dimona comme en mai 2021 avec respectivement Ayyash-250 et missile balistique "Qasem".
Ce qui est fort dans ce scénario de combat, c'est qu'il a été réalisé à une plus petite échelle lors de la bataille "Epée de Qods" en 2021 et le résultat en a été amplement satisfaisant, Israël ayant été mis au pas au bout de 11 jours. La précision des tirs est une garantie de succès qui se complèterait évidemment avec des cyberattaques.
Et là tous les membres de l'axe de la Résistance irakien, iranien, palestinien et libanais brillent par leurs capacités. Cette semaine une première cyberattaque irakienne a été lancé contre le site Web de l’Autorité des aéroports d’Israël. Le ciblage a pris la forme d’une attaque par déni de service distribué (DDoS) au cours de laquelle les serveurs du site Web de l’Autorité aéroportuaire ont été submergés par des demandes de connexion quasi simultanées.
L'Autorité des aéroports est l'un des nombreux sites Web israéliens visés par une attaque qui, selon l'équipe al-Tahera de hackers en Irak, a commencé mercredi à 1h02 du matin. Les attaques DDoS ont ciblé des dizaines d'autres sites israéliens, dont le site d'information Channel 9, a rapporté Walla qui ajoute : la chaîne Telegram Sabereen News a souligné qu’al-Tahera avait mené des attaques DDoS contre les sites Web de la chaîne israélienne Channel 9 et KAN News. Les deux sites étaient inaccessibles peu de temps après cette annonce. Channel 9 a rapporté mercredi matin avoir été la cible d’une attaque DDoS dans la nuit.
Or dans un scénario de guerre hybride, sans média Israël est mort. A y regarder de plus près, il est largement plus logique de s'adapter à un tel scénario conventionnel, de frapper le mal à sa racine, que de tourner autour du pot, au risque de trainer l'humanité sur un chemin "nucléaire" sans retour. Et ce n'est pas Poutine qui a mis sens dessus dessous la monnaie sioniste, le dollar qui devrait y dire non.