Le siège total, imposé à la gigantesque aciérie d’Azovstal, sur ordre de Vladimir Poutine, lequel a préféré ne pas agir avec, renforce les spéculations sur l'existence d'une installation top secrète de l'OTAN sur le site.
Le président russe a déclaré à ses forces armées que prendre d'assaut le dernier bastion ukrainien dans la ville portuaire de Marioupol serait « impraticable ».
Vladimir Poutine a ordonné à ses forces de ne pas prendre d'assaut le dernier bastion ukrainien restant dans la ville assiégée de Marioupol, après que son ministre de la Défense a admis que l'armée russe y combattait toujours des milliers de soldats ukrainiens.
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« C'est le cas lorsque nous devons réfléchir, c'est-à-dire que nous devons toujours penser, et dans ce cas encore plus, à préserver la vie et la santé de nos soldats et officiers », a déclaré Poutine. « Il n'est pas nécessaire de grimper dans ces catacombes et de ramper sous terre à travers ces installations industrielles. »
Poutine a ordonné le siège de l'aciérie de Marioupol « pour qu'une mouche ne puisse pas y sortir ».
La zone entourant le complexe sidérurgique Azovstal serait d'environ quatre miles carrés et elle est située au sud-est du port de Marioupol. La zone comprend un réseau complexe de tunnels souterrains et de vastes installations au sol.
La décision de Vladimir Poutine de ne pas précipiter une attaque contre le complexe métallurgique pour épargner la vie de ses troupes et d’imposer plutôt un siège total à ce complexe vient à l’appui des spéculations passées sur l'existence d'installations confidentielles de l'OTAN.
L’on dirait que des installations complexes, labyrinthiques et hautement fortifiées se cachent sous l’aciérie d’Azovstal, un héritage de l’époque de l'ex-Union soviétique. Ces installations étaient principalement conçues pour se protéger contre les attaques nucléaires pendant la Guerre froide.
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L'installation, qui se compose de structures en béton profondes, est un complexe militaro-résidentiel complet avec toutes les facilités nécessaires qui assurait la survie pendant plusieurs mois. L'installation hébergeait même une clinique, un générateur d'électricité, des purificateurs d'eau, de grands entrepôts frigorifiques pour stocker des alimentations et cela pour que ses habitants puissent survivre au moins quelques mois sans aucun problème, en cas du déclenchement d’une guerre atomique.
Plus important encore, selon des rapports et des informations officieuses, des unités de la milice du Bataillon Azov, épaulées par d'officiers de l'OTAN, ont rénové et agrandi le complexe, il y a plusieurs années, dans le cadre des mesures de préparation pour une éventuelle guerre contre la Russie. En plus, des rapports faisaient part de l’existence d’un laboratoire secret de production d'armes biologiques de l'OTAN à une profondeur de 30 mètres sous ce complexe industriel métallurgique.
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Selon les médias russes, ce laboratoire secret est connu sous le nom de code « PIT-404 ». Le laboratoire aurait été construit et exploité par Metabiota, une société affiliée à Hunter Biden, le fils de Joe Biden.
Par ailleurs, des rapports ont fait état, il y a une dizaine de jours, de l’arrestation par les forces russes d’un général américain de haut rang, Roger L. Cloutier, lorsqu’il fuyait le « laboratoire secret de l'OTAN », à Marioupol.
Ces mystérieux laboratoires biologiques poussent-ils les Otaniens à recourir à des armes prohibées ? Jeudi soir, Londres a menacé de recourir sans l'aval de l’OTAN à l'arme atomique.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé, de manière inattendue, que le Royaume-Uni envisageait la possibilité de lancer des frappes nucléaires sans les coordonner avec d'autres partenaires de l’OTAN.
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Boris Johnson a fait ces déclarations simultanément au test réussi du missile balistique intercontinental russe Sarmat. « En cas d'exploitation d'armes de destruction massive, le Royaume-Uni se réserve le droit de riposter, sans coordonner sa riposte avec les autres pays de l'OTAN », a-t-il averti.
L'armée russe a annoncé mercredi le premier tir d'essai réussi du missile balistique intercontinental Sarmat, une arme de nouvelle génération de très longue portée que Vladimir Poutine a saluée comme « sans équivalent ».
Selon le président russe Vladimir Poutine, cette arme « assurera la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer le pays ».
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Le Sarmat, dont le poids dépasse les 200 tonnes s'élève dans le ciel, jusqu'à sortir de l'atmosphère, à plus de 100 km d'altitude. Il décrit une trajectoire en forme de cloche, avant de retomber sur sa cible.