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Comment la Russie ripostera-t-elle à la tentative US de lui fermer le ciel de la SYRIE?

50 bombes nucléaires US stockés en Incirlik en Turquie/illustration

Vu les agissements turcs en Irak où le Sultan Erdogan sollicité par l'axe US/OTAN tente d'occuper pour le compte de ce dernier des pans entiers du territoire irakien, à commencer par Dahouk puis Mossoul, soit un territoire bien pétrolifère dont le pétrole et le gaz sont propres à combiner aux richesses en sous sol d'Erbil que la Turquie entend pomper avec l'aide du clan Barzani,  rien que pour en faire bénéficier Israël  tout en lui servant en échange de voie de transit gazier vers l'Europe, la Russie de Poutine ne pourrait  pardonner à la Turquie son énième trahison à savoir la fermeture de son ciel aux vols militaires russes à destination de la Syrie.

Poutine le pourrait d'autant moins que le chef du Pentagone et son collègue du département d'Etat, en visite de guerre à Kiev viennent de doucher tous les espoirs de paix en déclarant que la "confrontation est entrée dans une phase nouvelle". Aux dernières nouvelles les explosions terroristes se sont fait entendre ce mardi en Transnistrie, cette région russophone et russophile de la Moldavie, explosions qui ne tarderaient pas suivant le même schémas qu'en 2011 en Syrie à se transformer en "guerre civile", à appeler à une implication de l'armée russe avec cette fois la Moldavie et la Roumaine plus l’Ukraine dans le camp d'en face.

C'est une répartition de tache entre les membres de l'OTAN qui opèrent à deux étage Nord Sud, le Nord touchant l'Europe orientale et le Sud, la Turquie atlantiste. Certaines sources affirme que ce coup, la Turquie l'a décidé sous pression des Américains qui exigent que le pont soit coupé entre Hmeimim à Lattaquié d'une parte et Marioupol où les officiers otanien américains se sont faits piéger ou tuer de l'autre, mais cela revient au moment où Erdogan a cherché à réduire le marge de manœuvre de Poutine en affectant directement l'opérabilité de  Hmeimim que d'aucuns qualifient de "pendant russe" d'Incirlik, cette base nucléaire US/OTAN que la Turquie abrite sur son territoire et qui, par les temps qui courent pourrait se transformer d'un moment à l'autre en une ligne de front "nucléaire" US/OTAN contre la Russie.

C'est d'ailleurs plus qu'une probabilité depuis ce mardi où  le MAE russe, Lavrov, n'a pas écarté devant les journalistes l 'hypothèse d'une troisième guerre mondiale à caractère nucléaire. En fermant donc son ciel aux TU 22 et aux Su 57 et aux MiG 33 de l'armée de l'air russe périodiquement déployés  à Hmeimim, Ankara vient de quitter définitivement sa vrai fausse posture de neutralité, se rangeant aux cotés des USA dans cette  future guerre nucléaire sur quoi pourrait déboucher le conflit ukrainien. C'est donc bien plus grave que l'abattage d'un Sukhoi russe en 2015 que Poutine a pardonné à Erdogan ou encore cette turquification perfide d'idlib et de plusieurs autres localités du nord de la Syrie à quoi ont assisté les Russes sans daigner d'y apporter une réponse adéquate, si ce n'est des frappes aériennes certes intenses et soutenus mais jamais suffisant pour que la terre syrienne revienne aux Syriens.

Quelle pourrait être la riposte adéquate de la Russie à ce fatidique dénivellement de la Guerre à quoi a poussé l'axe US/OTAN par Turquie interposée? Libérer Idlib et en finir une bonne fois pour toute avec ce vivier de terroristes où le régime de Kiev et ses soutiens de la CIA et du MI6 recrutent toujours des mercenaires ou  Réduire le niveau des relations avec Ankara, lui refuser les touristes russes tout en fermant la porte aux échanges économique?

Vu que ce mardi le troisième acte de guerre anti-russe du Pentagone en à peine 10 jours, après celui marqué par le naufrage de Moskova puis l'explosion du pipeline Russie-Ukraine à Bryansk a eu lieu et ce, à travers ces explosions  terroristes en Transnistrie en Moldavie, ces ripostes semblent tardives et décalées.

Que faire donc? Saisir la perche tendue par la Résistance et oeuvre à créer une alliance anti US, anti OTAN. Une  alliance qui outre passe le stade de "partenariat stratégique" en vigueur depuis plus d'une décennie en Syrie. Au fait, depuis que la Turquie (OTAN) a fermé son espace aérien à l'armée de l'air russe tout en s'en prenant aux positions de la Résistance en Irak, cette alliance à naître est devenue une nécessité.  Après tout c'est  l'Iran qui a proposé à la Russie une  alternative lui ouvrant son ciel pour que les avions russes puissent rejoindre les bases navale et aérienne russes à Lattaquié et ceci veut dire beaucoup de chose. Il veut dire que la Résistance a une logique jusqu'au boutisme dans ses partenariat et qu'elle est donc bien fiable.

Quant à la Résistance, il lui semblerait de plus en plus difficile d'éviter de prendre partie bien clairement dans un conflit mondial où ses intérêts à elle aussi sont en jeu. L'ouverture de l'espace aérien irano irakien à la Russie serait un premier pas. D'autres le suivront. Tout à l'heure les agences d'information ont fait état de la visite imminente du ministre chinois de la Défense à Téhéran pas uniquement pour coopération mais aussi pour consultation. La semaine dernière les Russes avaient accueilli une vidéoconférence de l'OSC placées sous le signe de la sécurité. Va-t-il droit vers une alliance militaire Russie-Résistance-Chine?

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SOURCE: FRENCH PRESS TV