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E-Press du 24 mai 2021

une séquence du film américain "I am a legend 2" où le dernier homme ayant survécu à la guerre apocalyptique est joué par Will Smith et qui montre la ville de New York complètement détruite . © Capture d'écran sur Youtube

Au sommaire :

1-Macron : la méga concession pour être réélu ?

Emmanuel Macron confirme la livraison de canons Caesar et de missiles antichars à l’Ukraine.

Emmanuel Macron a confirmé le 22 avril que la France livrait des armes, notamment des canons Caesar, à l’Ukraine (). Selon RT France sur Telegram

La France livre bien des canons Caesar et des missiles antichars à l’Ukraine, a affirmé Emmanuel Macron le 22 avril, confirmant une information du Monde. C’est la première fois que Paris détaille les types d’armements livrés à Kiev.

Dans un entretien à Ouest-France paru le 22 avril, le président de la République, Emmanuel Macron, a déclaré que la France fournissait des missiles antichars Milan ainsi que des canons Caesar aux autorités ukrainiennes, qui font face à l’intervention militaire russe. 40 artilleurs ukrainiens vont être également être formés en France selon le quotidien.

Jusqu’ici, selon l’AFP, Paris s’était gardé de préciser les types d’armements livrés à Kiev, concédant juste mi-avril « 100 millions d’euros de dons de matériels déjà effectués » et annonçant la fourniture de « capacités militaires complémentaires ».

« Nous livrons [...] des équipements conséquents, des Milan aux Caesar en passant par plusieurs types d’armements », a affirmé e chef d’État au quotidien régional, qui l’interrogeait sur la fourniture d’armes lourdes par l’Europe à Kiev. « Je pense qu’il faut continuer sur ce chemin. Avec toujours une ligne rouge qui est de ne pas entrer dans la belligérance », a-t-il ajouté.

Sollicité par l’AFP, l’Élysée n’a pas précisé le nombre de missiles Milan et de canons Caesar livrés, afin de ne « pas donner d’informations opérationnelles ». Ces armes « ont déjà été données », expliquait une source interrogée par Le Monde, qui avait révélé l’information le 9 mars, évoquant « quelques dizaines d’armes » prélevées sur les stocks de l’armée française. L’acheminement des Caesar est lui « en cours, ils seront livrés dans les prochains jours [ainsi que] des milliers d’obus », selon la présidence.

Une quarantaine de militaires ukrainiens doit par ailleurs être formée en France à leur maniement à partir du 23 avril, a ajouté l’Élysée sans plus de précisions. Des livraisons d’armes lourdes en provenance de plusieurs pays de l’OTAN

L’armée de Terre française dispose de 76 Caesar. Ce canon de 155 mm d’une portée de 40 kilomètres montés sur camion a également été exporté en Arabie saoudite, au Danemark, en Indonésie, au Maroc, en République tchèque et en Thaïlande. Plusieurs pays de l’OTAN ont déjà donné leur feu vert à des livraisons d’armes lourdes à Kiev, comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la République tchèque ou les Pays-Bas.

Le 21 avril, les États-Unis ont annoncé une aide américaine supplémentaire à l’Ukraine de 800 millions de dollars, comprenant notamment 72 obusiers Howitzer et leurs véhicules ainsi que 144 000 obus. « C’est important, à cause de la nature des combats que nous anticipons dans le Donbass, à cause du terrain, parce que c’est ouvert, parce que c’est plat, parce que cela n’est pas aussi urbanisé », a expliqué le porte-parole du Pentagone John Kirby. « Nous pensons que ce sera un multiplicateur de force [pour les Ukrainiens] », a-t-il ajouté, cité par l’AFP.

Pour sa part, l’Allemagne s’est-elle engagée à aider les alliés est-européens fournissant à Kiev des armements de fabrication soviétique, également utilisés par l’armée ukrainienne, en remplaçant le matériel qu’ils fourniront.

La Russie condamne des livraisons de nature à retarder la fin du conflit en Ukraine. Depuis le début de son opération militaire en Ukraine, la Russie met en garde les Occidentaux contre leurs livraisons d’équipements militaires à Kiev. Récemment, le 20 avril, la porte-parole du ministère russe de la Défense Maria Zakharova a déclaré que ces livraisons retardaient la fin des hostilités et a accusé les pays de l’OTAN de « tout [faire] pour prolonger la phase active de l’opération [russe] ». « Ils livrent toujours plus de matériels de combat, d’armes, de munitions, ils poussent le régime de Kiev à poursuivre son agression contre les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk [ils incitent] de nouveaux crimes de guerre perpétrés par des néonazis », a-t-elle complété. « L’Occident ne soutient pas les nationalistes ukrainiens seulement par les armes, mais aussi par les ressources humaines, en livrant en Ukraine des mercenaires, des extrémistes venus de divers coins du monde », a également accusé la porte-parole de la diplomatie russe.

Au cours du mois d’avril également, l’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a martelé qu’il était « extrêmement important que les pays occidentaux cessent de mettre de l’huile dans le feu en alimentant le régime de Kiev en armes ».

Pour rappel, la Russie a lancé le 24 février une opération militaire en Ukraine, dénoncée par Kiev et les Occidentaux notamment comme une guerre d’invasion. Selon le président russe Vladimir Poutine, cette opération extérieure vise à « démilitariser » et « dénazifier » l’Ukraine et à porter secours aux Républiques autoproclamées du Donbass (reconnues par Moscou), dont les populations seraient menacées de « génocide ».

Source : RT France

2-Ce qu’a fait Macron en 2021 pour les Français ?

Les dirigeants du CAC 40 n’ont jamais été aussi bien rémunérés qu’en 2021

Les dirigeants des entreprises du CAC 40 ont perçu des rémunérations moyennes de 8,7 millions d’euros. Carlos Tavares, patron du groupe automobile Stellantis (Peugeot-Citroën, Fiat…) devrait percevoir 19 millions d’euros.

La rémunération des dirigeants des entreprises du CAC 40, portée par des primes exceptionnelles, a atteint 8,7 millions d’euros en moyenne en 2021. Du jamais vu, selon des données publiées le 20 avril par l’entreprise spécialisée dans les sociétés cotées européennes Scalens. Macron se montre très favorable aux revenus des dirigeants du CAC 40.

Comprenant une part fixe et une part variable, la rémunération de ces dirigeants a été multipliée par deux sur un an, et a augmenté de 60 % par rapport à 2019, selon les chiffres compilés.

Le montant des émoluments perçus est nettement plus important que les 5,4 millions d’euros en moyenne attendus en août 2021 par Scalens, qui portait alors le nom de l’Hebdo des AG, avec le cabinet d’avocats Avanty. Symbole de cette envolée, le directeur général de Stellantis Carlos Tavares (Peugeot-Citroën-Fiat...) devrait toucher 19 millions d’euros pour l’exceptionnelle année 2021, selon le groupe.

Le 15 avril, une majorité d’actionnaires a voté – à titre consultatif – contre la politique salariale du constructeur.

La partie fixe a augmenté de 19 %, car « la nouvelle garde » de ces dirigeants arrivés « se paie beaucoup plus cher », selon le rapport. Les volets variables ont encore plus progressé, lors d’une année où les entreprises du CAC 40 ont approché les 160 milliards d’euros de bénéfices, selon un calcul de l’AFP. Un record dans la vague de la forte reprise économique. 2,1 millions d’euros de primes exceptionnelles en moyenne par dirigeant

Les primes exceptionnelles ont atteint 2,1 millions d’euros par dirigeant en moyenne en 2021. Par ailleurs, pour les variables non financières (parité hommes-femmes, inclusion de travailleurs handicapés...), les sociétés ont défini des critères jugés « trop faciles » par les investisseurs, selon le rapport. En 2022, Scalens prévoit que les salaires fixes resteront stables. Les variables cibles ont été relevées de 10 %, mais « elles seront plus difficiles à atteindre », dans un contexte de croissance ralentie. « D’où l’insistance pour garder les primes exceptionnelles », note la plateforme.

Source : RT France

3- La télé russe s’amuse à imaginer la destruction de New York

La télévision russe s’amuse à imaginer la destruction de New York. Des présentateurs de télévision russes ont affirmé qu’un seul des nouveaux missiles russes Sarmat suffisait à détruire la ville américaine.

La Russie a annoncé mercredi avoir testé avec succès un premier missile Sarmat à très longue portée. La chaîne d’État russe Russie-1 a proposé à ses téléspectateurs une scène qualifiée par BFMTV de « surréaliste ».

Des présentateurs ont en effet imaginé, en riant parfois, une frappe nucléaire sur New York avec le nouveau missile balistique intercontinental Sarmate. Et d’assurer que la ville américaine de 8 millions d’habitants serait « complètement détruite ». Cette séquence intervient après l’annonce de Moscou de mercredi d’un premier tir d’essai réussi d’un missile Sarmat, une arme de nouvelle génération de très longue portée.

La scène de la télévision russe, sous-titrée, a été partagée sur Twitter par Julia Davis, une journaliste américaine qui a créé « The Russian Daily Monitor », un média d’information sur la Russie. « Pourriez-vous imaginer l’un de nos présentateurs les plus connus rire à l’idée de détruire une ville ? », a-t-elle commenté.

Les présentateurs russes évoquaient le nouveau missile lorsque l’un d’eux a lancé : « Nous n’avons qu’une seule cible, le territoire des États-Unis », provoquant des rires. « Si 7,5 mégatonnes étaient livrées sur le territoire de notre soi-disant partenaire, alors des cibles comme la ville de New York, une ville sympa, seraient rayées de la carte, complètement détruites, avec un seul missile. Donc ce serait mieux de ne pas le faire », a enchaîné un autre…

BFMTV note cependant que le pentagone avait estimé que le premier tir du Sarmat n’était qu’un essai de routine et qu’il ne constituait « pas une menace » pour les États-Unis ou leurs alliés.

Source : Le Matin 

4-Ce que l’Occident a perdu à Marioupol ?

Le siège d’Azovstal, l’une des plus grandes installations industrielles de l’ex-Union soviétique datant des années 1930 vise à obtenir la reddition des 1800 militaires nationalistes ukrainiens retranchés dans une véritable ville souterraine renforcée et reconstruite dans les années 50 et 60 pour résister à une attaque atomique US lors de la Guerre froide 1.0. En tout cas, un bombardement du site avec des armes conventionnelles aurait peu de chance d’obtenir un résultat.

L’envoi de forces spéciales, de l’infanterie et de sapeurs dans les catacombes d’acier et de béton est possible, mais peut s’avérer coûteux en vies humaines.

Les Russes disposent des plans originaux du site et savent qu’il est hasardeux de s’aventurer dans plus de 24 kilomètres de souterrains en dessous d’une installation industrielle où se sont retranchés près de 2000 soldats affamés, désespérés et acculés à la dernière extrémité.

Comme dans les temps anciens, l’art poliorcétique vise à épuiser les ressources des mercenaires résiduels retranchés dans les entrailles de l’usine géante en les coupant de toutes les sources vitales d’eau, de nourriture, de munitions, de santé d’énergie ET DE morale.

Dans plusieurs appels à l’aide adressés au monde, les commandants de la 36e brigade de l’infanterie de marine et de la brigade Azov (classée comme mouvement terroriste en Russie) ont révélé que le nombre de blessés retranchés sous terre est de 500.

Les deux officiers ont demandé que leurs forces puissent être évacuées avec armes et bagages par une puissance tierce vers le territoire d’un troisième État n’ayant pas de lien avec la Russie. Ils refusent absolument et désespérément de se rendre aux forces russes ou à celles de la République de Donetsk.

Plus précisément les militaires ukrainiens veulent être évacués par les forces britanniques. Une éventualité totalement rejetée par Moscou.

En plus des militaires ukrainiens, un certain nombre de mercenaires étrangers et des membres de forces spéciales de l’OTAN sont retranchés à Azovstal. De source russe, plus de 1000 mercenaires et agents étrangers ont été éliminés en Ukraine.

La ville côtière de Mariupol, fief des unités Azov, des mouvements nationalistes radicaux et l’un des cœurs du dispositif conjoint avec l’OTAN préparant une éventuelle reprise de la Crimée, est tombée après de très durs combats urbains. Plus de 4000 soldats et mercenaires étrangers se battant sous le pavillon ukrainien ont été tués au cours de ces combats menés par les forces tchétchènes et la milice de Donetsk.

Le complexe métallurgique et sidérurgique d’Azovstal de Mariupol a été fondé au début des années 30. Il occupé puis détruit par les Allemands en septembre 1943. L’usine est reconstruite et la production redémarre en octobre 1944. Dix ans plus tard, le complexe devient le plus grand d’URSS. Il est renforcé par des souterrains pour résister à une attaque atomique américaine durant les années 60, 70 et 80. Après la chute de l’URSS, le complexe devient propriété de l’État ukrainien avant sa privatisation en 1996. Il appartient au groupe Metinvest de l’oligarque milliardaire Rinat Akhmetov, un Tatar de confession musulmane, considéré comme l’un des plus puissants oligarques et l’homme le plus riche d’Ukraine.

Source : Stratégika 51

5-La Pologne se réarme chez les Yankees

Pour remplacer ses vieux hélicoptères d’attaque Mil Mi-24, la Pologne se tourne vers les États-Unis

En 2014, le ministère polonais de la Défense lança le programme Kruk [« corbeau » en français] afin de moderniser la composante aéromobile de ses forces terrestres, celle-ci reposant notamment sur 28 hélicoptères d’attaque Mil Mi-24D/W « Hind », hérités de la période soviétique.

Pendant un temps, l’idée de moderniser ces derniers fut envisagée. Seulement, étant donné leur ancienneté et la dégradation des relations avec la Russie, Varsovie décida finalement de se procurer 32 appareils neufs. Restait alors à définir les modalités de cette acquisition… et à trouver des marges de manœuvre budgétaires.

Après quelques retards [en partie dus à la pandémie de covid-19], Varsovie a donc opté pour un appel d’offres en décembre 2020, avec l’objectif de remplacer les Mi-24 à partir de 2026. Cinq industriels étaient alors pressentis pour y prendre part : Boeing [AH-64E Guardian], Bell [AH-1Z Viper], Airbus Helicopters [Tigre], Leonardo [AW249] et Turkish Aerospace Industries [T129 Atak].

On en était là quand, après un déplacement à Washington, le 21 avril, le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak, a fait savoir que les deux solutions européennes ainsi que celle proposées par la Turquie avaient été écartées. »

« Nous avons deux offres sur la table concernant les hélicoptères de combat, celle de Boeing et celle de Bell. Nous sélectionnerons l’offre la plus favorable. Nous voulons que ces appareils soient acquis par les forces armées polonaises dès que possible », a en effet annoncé M. Błaszczak, via un communiqué publié par ses services, le 22 avril.

A priori, l’AH-64E Guardian part favori dans la mesure où, au-delà des capacités intrinsèques [et indiscutables] de son appareil, Boeing a déjà conclu toute une série d’accords avec plusieurs filiales du groupe polonais d’armement Polska Grupa Zbrojeniowa [PGZ]. En outre, le constructeur américain peut faire valoir que le choix de son hélicoptère renforcera l’interopérabilité des forces polonaises avec celles d’autres pays de l’OTAN [et en particulier celles des États-Unis et du Royaume-Uni] qui en sont déjà dotées.

De son côté, Bell pourrait lier l’achat de l’AH-1Z Viper à celui d’hélicoptères de transport UH-1Y Venom, sachant que les forces polonaises auront besoin, à un moment ou un autre, de remplacer leur PZL W-3 Sokół. Les deux hélicoptères ont 85 % de composants communs, ce qui permet de réduire les coûts de logistique et de maintenance.

Cela étant, le remplacement des Mi-24 est désormais devenu une priorité, comme l’a laissé entendre M. Błaszczak. Et il n’est pas impossible que Varsovie commande ultérieurement plus d’hélicoptères d’attaque que prévu, les besoins des forces polonaises ayant été évalués à une centaine d’appareils.

Source : Opex 360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV