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De quoi a peur l'armée israélienne après sa bourde de 7 mars à Damas?

Le missile tactique anti Israël de l'Iran, "Kheybar Shekane" (Capture d'écran)

Que le chef d’état-major sioniste se rende ce mercredi 9 mars si précipitamment à Manama, accompagné de son Monsieur Iran, Tal Calman, alors que l’armée israélienne se trouve depuis 48 heures en état d’alerte maximal sur l’ensemble de petit territoire d’à peine quelque 60 km de longueur, soit équivalant à un vol de drone Hassan du Hezbollah et ce, après qu’il eut lâchement assassiné en frappant vers 5 H (heure locale) une zone civile à Damas, deux officiers supérieurs du CGRI qu’il prétend, avoir été spécialistes de missiles tactiques, prétention qui vise, on s’en doute, à alléger la charge du coupable, cela prouve à quel point le terrain et les contours de la riposte promise par l’Iran dans un contexte de pré-3ème guerre mondiale où la Russie, littéralement mutée, combat le sionisme en Ukraine en s’inspirant de la Résistance, et où le flux terroriste se réoriente par les soins du Sultan Erdogan depuis le territoire syrien en direction de Varsovie puis de Kiev, reste insaisissable :

Le coup de réponse, l’Iran le porterait-t-il dans le golfe Persique, en mer d’Oman, en océan Indien en ciblant les pétroliers ou les cargos ou encore les navire déguisés d’Israël ou l’exécutera-t-il avec l’aide précieuse de ses alliés quelque part sur les frontières israélo-syro-libanaises ou israélo-cisjordano-gazaouites? Qu’en sera-t-il de cette réponse si son décor se fixerait mer Rouge, où l’Iran maintient depuis deux semaines deux de ses flottes de combat la plus expérimentée 79ème et 80ème, et où Ansarallah en est à un tel degré de sophistication qu’il s’en prenne à des navires espion israélo-otaniens genre Rawabi saisi il y a trois mois avec ses officiers à bord et leurs milliers de data issus des mois d’opérations d’espionnage des câbles sous marine en mer Rouge ? Le mercredi 9 mars, alors que les habitants de Tel-Aviv et de Gush Dan étaient encore sous le choc d’avoir entendu toute la matinée de mardi des déflagrations à n’en pas finir sans savoir à quel phénomène aérien naval ou terrestre renvoyaient ces explosions invisibles, la Syrie orientale a été le théâtre d’une deuxième frappe balistique anti-US en l’espace de quatre jours.

Le gisement gazier Connoco, non loin du champ pétrolier Al-Jafra dans le nord est de Deir ez-Zor a secoué au rythme d’au moins 10 violentes déflagrations, seulement deux jours après qu’al-Omar, autre site de contrebande et de détournement du pétrole syrien vers le port israélien d’Ashkelon par le trajet Erbil-Turquie eut été pris pour cible. Le  silence radio du CentCom après chaque coup subi de la Résistance étant toujours en vigueur, aucun bilan ni de perte ni de dégât n’a été rapporté mais les témoins ont parlé de la mise en état d’alerte tardive des Yankee du vol intense de drones et d’hélico tout autour et de ce coup de file précipité des Américains aux Israéliens comme quoi la riposte iranienne pourrait avoir été commencé : en effet, et vu l’ampleur de l’attaque et le vacarme US qui s’en est suivi, certaines sources bien informées n’écartent la possible apparition d’un engin tactique nouveau dans le paysage de l’Est syrien, et surtout du fait qu’il pourrait bien s’agir de tester un en engin balistique in situ.

Est-ce le redoutable missile tactique « Khaybar Shekane » récemment dévoilé par le CGRI et qui trouve, après le double assassinat du 7 mars l’occasion inespéré de faire une jolie démonstration de force ? Après tout, ce phénoménal missile à combustible solide conçu spécialement à l’intention d’Israël avec une portée maximale de 1 450 km, un poids d’un tiers des prototypes de la gamme « Fateh » et une vitesse six fois plus de celle de tous les membres de cette même gamme dispose d’une ogive manœuvrable capable de changer de trajectoire balistique en phase finale, juste au moment où le Dôme de fer israélien croit l’avoir intercepté.

D’autant plus que cette manœuvrabilité s’ajoute à une furtivité que lui offre un corps en matière composite et une mobilité à toute épreuve grâce à sa capacité à être monté sur des lanceurs mobile. Certes l’Iran l’a fabriqué pour qu’il soit lancé à partir du territoire iranien contre Israël mais maintenant que l’occasion se présente pour quoi ne pas faire un « Ain al-Asad Bis » en plein Israël en lançant une salve de quelques « Khaybar Shekane » contre Haïfa ou contre Eilat ou encore les bases du sud d’Israël ?

Mais les missiles tactiques en Syrie où les Yankee servent  pour première fois de leur histoire de cobaye aux armements de la Résistance n’offrent que l’une des réponses possibles. En effet depuis que l’entité  sioniste eut reconnu son premier face-à-face aérien avec l’Iran il y a de cela 72 heures, face-à-face daté du 15 mars 2021 quand un essaim de trois drones de type « Shahed-191 » ont pénétré depuis le nord est et à une vitesse de 350 km l’espace aérien sioniste, sans que la Défense dite aérienne d’Israël, ses radars, son Dôme de fer, son « Iron Beam », puissent lever le petit doigt, exigeant même que l’US Air Force, l’armée de l’air jordanienne y mettent du leur pour que deux « F-35 Adir » israéliens puissent décoller de Nevatim et aller abattre un seul des trois drones, Tel-Aviv ne peut ne pas penser à une réponse dronesque à son crime.

D’autant plus que la toute dernière manifestation de force des UAV made in Résistance remonte au 18 février où le drone Hassan du Hezbollah a semblé avoir testé, au-dessus du lac Tibériade située en plein Galilée-Nord, « quelque chose » et de l’avoir testé avec succès. Lequel ? Alors qu’un missile intercepteur tiré par le réseau intégré de la DCA israélien sur le Front Nord avait déjà raté le drone et qu’un F-16 israélien l’avait manqué en le croisant sans le voir, le drone Hassan a fini par être intercepté au dessus du Lac avant que quatre Apache israéliens qui ont été à sa trousse lui tire dessus et laissent échapper un ouf de soulagement de l’avoir eu. Erreur : le drone Hassan est réapparu quelques minutes plus tard sur sa base d’attache dans le sud Liban. D’où venait cette totale confusion des hélico « Apache » israéliens ?

Les militaires sionistes en général et Aviv Kochavi, en visite catastrophe à Manama, se le demandent toujours surtout que ce n’était pas la première fois que le même phénomène se produisait et que le 3 janvier déjà, la marine israélienne perdait un hélico Atalet dans des circonstances pareils un hélico qui explosé en vol avant de prendre feu et de s’abîmer en mer au large de Haïfa. L’Iran et ses alliés manipulent-ils les liens satellite de la flotte aérienne israélienne ? Avouons qu’il y a lieu de s’en douter.

Depuis 7 mars et la mort de deux militaires iraniens à Damas, le CGRI ne cesse de dévoiler les acquis satellitaire : il y a eu d’abord Cobra-78, ce redoutable système de guerre électronique, non pas calqué mais inspiré de Krasukha-4 russe, lequel fait un tabac en ce moment dans le ciel de l’Ukraine. Cobra 78 que l’Iran propose même à la vente lors de sa participation à la foire militaire 2022 de Bagdad; un système de guerre électronique mobile destiné à neutraliser les satellites espions en orbite terrestre basse (LEO), les radars au sol et les radars aéroportés (AWACS) à des distances comprises entre 150 et 300 kilomètres. Le système est également capable d'endommager les systèmes et les communications EW (Electronic Warfare) de l'ennemi. Là où il se trouverait Cobra 78 il fournit une capacité de brouillage radar. Bref il est décrit comme un outil contre les « radars volants » y compris ceux des Apache, des F-16, des F-35 et ainsi de suite.

Mais les capacités anti-satellitaire de la Résistance, qui seraient fatale à la flotte aérienne sioniste n’en reste pas là : ce mardi, 24 heures après l’assassinat ciblé de deux officiers supérieurs iraniens, le CGRI a mis en orbite basse son second satellite militaire Nour-2 dont la mission consiste surtout à tourner des images dans différentes spectres visuelles , à relayer les communications, à  transmettre et recevoir des ordres en « temps réel » aux drones et aux submersibles iraniens et à offrir des donnes de navigation aux missiles et autres armements adéquats. C’est un satellite de petite taille qui a été placé à 500 km de la terre et dont la vitesse ne dépasse pas les 7.6 km/s mais c’est déjà largement suffisant pour avoir une vue panoramique d’Israël afin de faciliter une riposte… Aux missiles ou aux drones ?

On l’ignore mais on sait que ce satellite là qui s’ajoute à « Nour-1 » iranien déjà mis en orbite il y a deux ans, est imperméable à toute tentative de piratage Israélien, puisque de conception iranienne. C’est dire que si la riposte implique un drone, cela pourrait être Fotros, soit le drone le plus géant de l’Iran avec une portée de 1 700 à 2 000 km et extensible à 4 000 km. Wikipedia écrit :

« Ces drones sont le plus grand de l’Iran. Leur endurance est de 16 à 30 heures… La caractéristique la plus notable de ce nouveau drone est le grand nombre de missiles qu'il peut transporter et la durée de vol de 30 heures par rapport à la technologie de drone la plus avancée aujourd'hui. Sa vitesse est de 250 km, il est capable d’être équipé de missiles air-sol, de missiles de croisière d’antichar et chose inouïe de drones plus petits. Et surtout il est amphibie susceptible de mener des missions en milieu marin. L'altitude de vol de ce drone est estimée à 25 000 pieds. La partie inconnue du drone est son système de guidage, qui, sauf en mode pilote automatique, est simplement navigable par une station GPS… ».  Depuis que le Nour 1 et 2 sont en orbite cette partie n’est pas vraiment inconnue… sauf pour Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV