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A quoi rime la mise en orbite du deuxième satellite militaire iranien en pleine guerre de la Russie avec l'empire?

Le satellite militaire iranien, Nour-2 mis en orbite le 8 mars /Fars

A J+14 de la guerre US-OTAN-Israël contre la Russie, et alors même que militairement parlant les villes de Kharkov, Knotop, Sumy, Chernihiv, Kiev sont totalement encerclées par l’armée russe sans pour autant que celle-ci ne tombe dans le piège de la guerrilla urbaine, projet sur quoi travaillent tous les services secrets occidentaux via ces appels honteux au recrutement de mercenaires relayés par les ambassades US  dans pas moins de 52 pays du mondes et cette scandaleuse idée d'une "armée internationale" que l'agent Zelensky brandit sans honte ni ambages, c'est fou le nombre de message indirect qu'envoie à la Russie les forces armées iraniennes pour qu'elle rectifier les tirs dans cette première bataille asymétrique de toute son histoire laquelle bataille en dépit de quelques  manquement semble avoir atteint ses objectifs préliminaires, sinon jamais Américains et Européens n'auraient choisi le suicide collectif à savoir ces vastes terrains de sanctions apparemment contre l'économie russe mais à vrai dire contre leur propre économie au nombre des quelles figurent depuis à peine quelques heures  les sanctions pétrolières US qui risquent de faire frôler le baril  à 300 dollars si on en croit et on a toute les raison du monde de le croire, la promesse russe. 

Ces messages mutuel irano- russe, c'est Moscou largement impliqué dans le dossier nucléaire iranien et  pendant longtemps le médiateur entre USA et Iran qui en a ouvert le bal avec cette curieuse condition posée par le négociateur nucléaire Oliyanov comme quoi la Russie ne dirait aucun oui à un éventuel accord sur la levée des sanctions US anti-Iran à moins que les dérogations viennent de dé-sanctionner les coopérations irano russes.

Plus d'un analystes y ont vu un terrain où puissance mondiale de taille de la Russie a choisi volontairement de se rapprocher voire de se superposer à une puissance région qu'est l'Iran et ses alliés au sein de l'axe de la Résistance. Beaucoup sont allés encore plus loin et ont pensé qu'Oliyanov exprimait le désir d'une partie de l’appareil étatique russe de voir la Russie se connecter maintenant que la confrontation militaire bat son plein à la Résistance dans l'objectif de mettre à profit les expériences inouïe de cette dernière  Car aussi bien en mer que dans le ciel et au sol, c'est cette expérience qui a poussé l'US Army et ses acolytes à faire par la voix du général McKenzie un double aveu tous deux datés des premières semaines de 2021 : "face aux drones ennemis, l'US Air Force a perdu sa supériorité aérienne au Moyen Orient " , " L'US Navy se replie sur la côte ouest saoudienne puisqu'en cas de guerre, le golfe Persique serait trop trouble pour que les Marines puissent y réagir à temps". 

Mais quels sont les messages codés de la Résistance aux stratèges de guerre russes? En ce début mars l'Iran a dévoilé la première cité sous train de drones de toute l'histoire, cité que le commandant en chef  de l'aérospatial du CGRI a commenté en ce sens : c'est une cité creusé au cœur de la montagne d'où pourraient décoller sur le champ et de façon synchrone  60 drones qui ne connaissent aucune limite de portée ni endurance pour mener des opérations dans n'importe quel point de la région dans la mesure où leur champ d'action est de 2000 à 4400 km" .

Vidéo: le lanceur de fusée Raafe/FARS

L'allusion a été évidemment bien clair aux capacités d'essaimage des drones iraniens à base d'intelligence artificielle. Mais ce dévoilement, les officiels iraniens l'ont fait simultanément à une autre cité, celle-ci balistique ce qui a poussé les analystes à y voir "un arrière fond hybride" décodé ainsi ":

" les frappes aux missiles contre des cibles militaires telles que les arirports, les aérodromes, ou les unités de DCA ne sauraient entièrement réussi dans une atmosphère affectés par des paramilitaires armés qu'à moins d'être synchronisé avec les raids aux drones surtout si il est question de ne pas recourir aux frappes aériennes de masse. Avec une armée de mercenaire occidentale composé de 60 à 200 000 effectifs d'une part et les unités blindés régulières russes massées aux portes des grandes villes ukrainiennes de l'autre, un champ de bataille asymétrique ne peut basculer en faveur de cette dernière sans recourir aux essaims de drones. Les Orions russes sont bon mais insuffisants. 

Mais le message codé des stratèges militaires iraniens à leurs homologues russes est entré dans une nouvelle phase ce mardi avec la mise en orbite inopiné du second satellite militaire iranien, Nour-2 , un satellite d'investigation et de reconnaissance que le porte satellite Ghassed, fusée triphasé à combustible solide-liquide (mixte) ,  a lancé à une altitude de 500 km d'altitude de la terre à peine deux ans après un premier engin, Nour-1,  qui est toujours actif. 

Nour-2 dont la vitesse  est de 7.6 km/s, a été placé en orbite 480 secondes après son lancement et a atteint une altitude de 500 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre soit 75 km de plus que Nour-1. Au regard de la mission de recherche et de renseignement que s'est fixée Nour 1, même un kilomètre plus haut dans l'espace est un enjeu stratégique car le plus haut - en particulier dans les scénarios d'identification dont nous parlerons plus tard - signifie avoir une meilleure vue de surface de la Terre. Or cette augmentation de 75 km d’altitude pourrait avoir plusieurs raisons : le renforcement de la poussé ou l’allègement de la charge.

La raison semble  être liée à la fusée Ghassed,  premier porte-satellite triphasé de fabrication iranienne avec des propulseurs composites en fibre de carbone, ce qui a entraîné une forte réduction du poids du porteur par rapport aux porteurs métalliques, un lanceur qui utilise du combustible liquide à la première phase de lancement et du combustible solide pendant les deux phases suivantes. Les propergols composites et l'utilisation de matériaux à base de fibre de carbone comptent en effet parmi les acquis les plus stratégiques de l’Iran qu'il a d'abord réalisés dans le domaine de ses missiles balistiques avant de les étendre à ses fusées. Les avantages de ces matériaux sont nombreux : l’un de ces avantages est qu’en utilisant les matériaux à base de fibre de carbone, le poids du satellite est considérablement réduit sans que sa résistance et consistance en soient affectées ce qui permet au satellite d'atteindre une altitude plus élevée.

Puis la mission du satellite Nour-2, celle de collecte d'informations qui pourrait ensuite être utilisées à des fins de défense et des fins générales. Mais en quoi la mise en orbite de Nour-2 constitue-t-elle un message asymétrique à la Russie? Evidemment le géant spatial qu'est la Russie et qui possède des centaines de satellites à des fins militaires, de renseignement ou scientifiques pourrait s'intéresser au projet d'essaimage satellitaire que semble poursuivre l'Iran.

L'Iran poursuit-t-il sa logique synergique qui a amplifié largement ses capacités militaires, faisant enregistrer en son nom quelques unes des frappes militaires les plus mémorables de l'histoire des guerres par leur pertinence, leur précision et impliquant des drones, des missiles balistiques ou encore des cocktails missiles-drones? Après tout un grapage satellitaire a d'infinis avantages genre ... Mais l'apprendra-t-on aux Russes, qui eux, comptent à leur active Kinzhal, Zircon... ? Bien sûr que nom. Mais ce que le message que l'Iran compte passer c'est  que cette troisième guerre mondiale telle que les Américains et leurs sous fifres l'imagine à savoir placé sous un commandement unifié CentCom-EuCom-Africom-IndoPacom et avec une armée de mercenaire à recruter en Europe, au Moyen-Orient en Afrique en Asie et Indo-pacifique pourrait tourner bien court avant d'embraser la planète terre si la bataille se place au niveau de l'espace. Et comment?

Voici une info tirée de Opex360, site militaire otanien par excellence qui en dit long sur cet aspect un peu ignoré de la bataille : " À peine l’offensive russe contre l’Ukraine venait-elle d’être annoncé par Vladimir Poutine, le chef du Kremlin, qu’une attaque informatique a visé le satellite de communications KA-SAT qui, exploité par la société américaine Viasat, fournit un accès Internet à haut débit à plusieurs opérations européens, dont Nordnet en France. C’est en effet ce qu’a confirmé le général Michel Friedling, le patron du Commandement de l’Espace [CdE], lors du dernier point presse du ministère des Armées, pour lequel il avait été convié pour évoquer la deuxième édition de l’exercice AsterX. « Ce que nous avions imaginé arrive », a-t-il souligné.

Et cette attaque informatique n’a pas seulement eu pour conséquence la « neutralisation » du satellite visée : selon le général Friedling, elle a endommagé, voire détruit, des « plusieurs dizaines de milliers de terminaux ». Incidemment, elle a également affecté le fonctionnement de 5800 éoliennes [soit une capacité de 11 gigawatts] qui, installées en Allemagne, étaient pilotés à distance via le réseau de Viasat. Leurs terminaux ne pouvant pas être redémarrés, il faudra certainement les remplacer… Ce qui tombe au plus mauvais moment avec la pénurie de semi-conducteurs. Qui plus est, avec le renchérissement du prix du gaz, la Russie, si c’est bien elle qui en est à l’origine, a en quelque sorte fait d’une pierre deux coups.

Et d'ajouter :" cette affaire montre, s’il en était encore besoin, l’importance prise par les systèmes de télécommunications. Outre les satellites, les câbles sous-marins sont aussi vulnérables. Et la Russie s’y intéresse depuis déjà un bon moment, le navire Yantar ayant souvent été repéré près de ceux reliant l’Europe au continent américain. D’ailleurs, les forces françaises se préparent à une rupture de ces câbles de communication sous-marins. Rupture qui peut être accidentelle, comme cela est arrivé à celui qui relie la Guadeloupe à Antigua, en décembre 2020, ou provoquée sciemment."... Bref l'Iran a besoin de missiles anti satellite et y travaille. La Russie en a, autant  déclarer la guerre à SPACECOM. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV