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Deux officiers du CGRI tués à Damas dans le raid israélien du 7 mars , la tonitruante riposte-surprise syro-iranienne ?

La frappe balistique de février 2018 du CGRI contre le Golan occupé où 57 missiles et roquettes ont été tirés contre le Nord d'Israël après une frappe israélienne qui a coûté la vie à 7 officiers iraniens en mission en Syrie (capture d'écran)

Entre le février 2018 où Israël s’est payé le luxe  de tuer 7 conseillers militaires iraniens en envoyant ses F-16 tirer des missiles sol-air contre un site militaire à Quneitra, attaque que le CGRI a vengé peu après en prenant pour cible pendant 2 heures de « 57 roquettes et missiles tactiques de type Fateh-110 B (portée: 300 km, combustible solide, ogive détachable) », les 10 sites et bases militaires les plus importants d’Israël dans le Golan occupé,  à savoir, la station radars de l’armée sioniste, son site de renseignement ultra secret chargé de protection des frontières dit 9900, sa méga base de brouillage électronique, son site de surveillance des engins de précision, la bande d’atterrissage de sa base hélico, le QG de son bataillon 810, et celui de la brigade de Hermon et enfin la station montagne de la brigade d’élite « Golani », et tout ceci en suivant en direct et à l’aide de drones le sauve qui peut de militaire israéliens en et ce février 2022, soit quatre ans plus tard, où ce même Israël, acculé au mur de la stratégie gagnante de la Résistance vient d’assassiner deux autres conseillers supérieurs du CGRI, lors d’un raid-hélico parfaitement débile mené lundi 6 mars vers 5 heures, non pas contre une zone militaire quelconque, mais bel et bien contre un dortoir civil situé dans la banlieue de Damas en y tirant huit missiles air sol dont un seul, fatal celui-ci, aurait échappé à la DCA, qu’y a-t-il de changé en Syrie ?

Mais ce n’est pas tout : comparé au février 2018 où l’entité a perdu en à peine quelques heures l’usage militaire du Golan, cette rampe de lancement grandeur nature de missiles à courte portée qui se distance, à la faveur d’une géographique hors paire,  à moins de 100 km de tous les centres névralgiques du pouvoir  (bureau du PM sioniste, palais du roi jordanien, palais présidentiel libanais, palais présidentiel syrien), caractéristique qui fait que des salves croisés de missiles tactiques pourraient  tomber depuis ses monts et sans arrêt sur Israël, la Syrie s’est davantage convaincu qu’aux excès de hystérie guerrière d’Israël, il n’y a qu’un seul et unique traitement, le ligotage ou la neutralisation d’Israël. N’est-ce pas que le moment y est particulièrement propice par les temps euro atlantiques qui courent ?

Après  les tergiversations des 10 dernières années à Idlib auxquels l’Etat syrien n’a jamais cessé de s’opposer ont fini par en faire un vivier terroriste propre à nourrir non seulement pour des années à venir le brasier ukrainien  mais encore  à l’étendre, le Sultan Erdogan l’a promis,  à l’ensemble de l’Europe de l’est.  Le Golan échappe-t-il à cette logique ? Non dans la mesure où il s’agit  d’une partie  usurpée du territoire syrien, comme l’est dans l’optique de Poutine l’Ukraine, sur quoi a mis son grappin le régime sioniste sans hésiter à en faire une base-arrière contre la souveraineté syrienne.

Vidéos: le raid iranien contre le Golan occupé en février 2018/Tasnim 

Ce février 2022 plus aucune partie au monde ne pourrait autant que les Russes être favorables à ce que cette dynamique sécessionnistes cesse immédiatement un retour du Golan dans le giron syrien et ce, sur le dos d’une entité qui ose « défendre l’intégrité territoriale de l’Ukraine ». Reste à savoir comment procéder pour établir  tout comme dans du Liban, une équation de force anti-Israël à la fois pertinente et efficace en Syrie. Une première étape aurait eu déjà lieu, au grand dam de l’Armée de l’air sioniste qui s’en est même plaint dans les colonnes de JP en évoquer une « révolution DCA en Syrie suite aux accords militaire passés avec l’Iran, révolution qui a consisté à « rénover les S-200 made in Russie de la Syrie » , à « séparer les radars des missiles intercepteur », à « les doter des dispositifs anti jimming » puis à  « les répandre à travers tout le territoire syrien »  de façon non-statique, ce qui « a rendu la tache nettement plus difficile pour notre armée de l’air dont les F-16 sont contraints d’éviter l’espace limitrophe de la Syrie, Golan ou Galilée » ou pire « céder la place à l’artillerie et aux unités hélico ».

C’est cette DCA sur quoi est revenu d’ailleurs récemment Nasrallah qui érigerait  de la Bekaa à Damas un bouclier à toute épreuve car ce n’est pas rien que d’intercepter 7 des  8 missiles de croisière entrant sur Damas, comme l’a fait lundi martin la DCA syrienne, alors qu’on commence bientôt la 11ème année de la « campagne de guerre dans la guerre sioniste » marquée jusqu’ici par quelques  10.000 frappes aériennes. Ceci étant, une règle d’engagement vraie demande aussi à être offensive.

Vidéo: un seul raid, deux bombes intelligentes Qaëm et deux cibles qui ont été simultanément pulvérisées/IRIB

Le mardi 8 mars, aux premières heures de la matinée, la presse israélienne a fait état « d’une série de déflagration non identifiée au centre des territoires occupés ». Était-ce les premiers éléments de la riposte ? Voici ce qu’en dit Ynet : « Mardi matin, une explosion de puissante intensité a été entendue au centre des territoires occupés par Israël. L’armée israélienne a ouvert une enquêt. C’était Peu avant 10 heures, des internautes ont commencé à signaler sur les réseaux sociaux une puissante explosion et une onde de choc ressenties dans la région de Gush Dan.

Trois heures plus tard, une seconde explosion a été entendue. La seconde explosion suivie de plusieurs petites autres ont été entendues cette fois non seulement  à Tel-Aviv, mais aussi à Rosh HaAyin et à Petah Tikva…La police affirme ne pas avoir connaissance d'événements particuliers et l’armée israélienne n'a pas donné pas de détails sur l'origine des déflagrations entendues à Tel-Aviv et dans d'autres villes. »

Ce n’est pas l’avis des colons :  « Les fenêtres ont vraiment tremblé dans tous les sens », a confié un habitant de Tel-Aviv au site d’information Walla avant d’ajouter :« La porte a tremblé comme si quelqu’un était sur le point de la casser », a ajouté un autre témoin. »

Était-ce un exercice inopiné de l’armée de l’air comme le prétend le commandement central de l’armée de l’air israélienne, prétention que le bureau de porte parole de l’armée n’a pas osé le confirmer ? Difficile de ne pas s’en douter, alors même que depuis 48 heures l’armée israélienne est en alerte maximale sur le front Nord et que le mécanisme de la riposte pour s’emballer à tout instant.  Surtout que comparé à 2018 où elle  a ciblé de 57 missiles et roquettes le Golan occupé, la Syrie dispose d’un plus large éventail d’armes asymétriques afin barricader net le ciel du Levant et clouer à jamais au sol l’armée de l’air sioniste.

 De quelle arme est-elle dotée ?  Lundi 7 mars, peu après la frappe qui a coûté la vie à deux officiers iraniens, l’armée sioniste a fait une curieuse annonce. Elle a avoué avoir été ciblé un an plutôt,  le 15 mars 2021, d’ un essaim de trois drones "Shahed 191" iraniens qui tentait de forcer ses frontières aériennes et contre quoi ni le Dôme de fer ni les F-16 n’ont pu rien. Deux de ses "F-35 Adir" auraient été alors engagés à chasser le trio dont un seul membre, selon les clichés, aurait été abattu. L’armée sioniste a dit suspecter l’essaim d’avoir décollé quelque part d’al-Anbar en Irak ou  de la base T4 à Homs en Syrie pour se rendre à Gaza avec la mission d’y livrer des armes.

La riposte syro iranienne au raid du 7 mars serait-t-elle dronesque ? peut être, d’autant plus que cela fait longtemps que le T4 s’est transformé en une base de drones et que les informations y font état d’exercices réguliers. Mais T4, est-ce ces 3 km2 de superficie que nous en montrent les images satellites ou aurait-elle une certaine profondeur ? Disons que la tentation analytique est trop grande pour se diriger vers cette hypothèse dans la mesure où le CGRI a dévoilé il y a peu sa première cité sous terraine de drones, cité calquée sur le modèle des cités balistiques, une génial idée qui permet un stockage massif d’UAV, ce, à l’abri des frappes aériennes de l’ennemi sioniste. Mais une cité à drone pourrait disposer d’autres vertus : les drones en sont par exemple, suivant le modèle iranien, répartis en groupes de cinq déposés sur une plate-forme à cinq étages, et le tout montés sur le remorquer d’un camion.

Combien en contiendrait le sous sol de T4 ? Depuis le mai 2021, date de l’opération "Épée de Qods", les Sionistes se demandent toujours combien de missiles contenaient le métro de Gaza pour s’avère si inépuisable et ce n’est en Syrie qu’ils pourraient risquer ce genre de prévision. Toujours est-il que l’armée sioniste a parlé de "Shahed 191", drone de reconnaissance, de combat et de surveillance d’une portée de 1500 km égale à la totalité de la profondeur d’Israël avec une endurance de 4.5 heures et une altitude de vol de 25000 pieds et une vitesse de 350 km /h  et capable de transporter deux bombes de 250 kg, le T4, lui pourrait en avoir de ces autres modèles de drones  à sens unique, le Shahed-136 que les Israéliens connaissent bien d’ailleurs, pour en avoir été la cible à bord du navire "Mercer Street" un certain juillet 2021, quand ils ont eu le culot de tuer les combattants de la Résistance à Alep ou encore cet autre modèle déltaoïde que l’Iran a dévoilé dans sa cité de drone et dont le nom n’a pas été annoncé mais  qui a ceci de particulier qu’il possède à l’extrémité de leurs ailes des saillies penchés vers le haut.

Pourquoi ? pour synchroniser ses missions avec les Sukhois syriens … Ce prototype est de couleur plus foncée, de taille et de portée plus petite pour mener dans des régions à distance réduite des attaques nocturne surprises. Mardi mardi matin à Gush Dan les Sionistes d’en haut auraient dû plutôt tourner les yeux vers le ciel que se fier aux communiqué de l’armée. la fête ne fait que commencer rien qu'à lire ces quelques phrases du chroniqueur sioniste amir Bohbot : " les drones en Syrie et au Liban sont aussi aéronavals. Ils peuvent déposer en mer. Il semblerait que de T-4 au sud du Liban il y a un réseau de bandes d'atterrissage en phase d'être construit"... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV