Alors même que le monde entier a les yeux rivés sur Kaboul où l’Amérique tente, au grès de rapports parfaitement flous sur ses soi-disant « performances » dronesques à intercepter et à abattre tel ou tel chefs terroristes impliqués dans la tuerie du 25 août de l’aéroport, de se refaire une « santé » aérienne et de faire accroire que le débâcle de l’US Air Force dans le ciel du Moyen-Orient face aux drones de la Résistance, tel que l’a reconnu en janvier le chef du CentCom, McKenzie, est encore réversible et que l’Afghanistan où la Résistance est absente au sol, une fois « somalisé », saurait servir de contrepoids à cette fulgurante avancée aérienne anti-Empir qu’accomplit l’axe de la Résistance en Irak, en Syrie, au Yémen et dans le golfe Persique, où drones, missiles et roquettes labourent, rasent et anéantis maga-bases aériennes US, avec une précision redoutable, sans qu’aucun des radars de la DCA intégrée atlantiste avec ses centaines de pièces de « Patriot », de THAAD, de C RAM, d’Avenger, d’Aiegis, soient capables de contrer cette dynamique , ne serait-ce que partiellement, quelque chose de très grave se passe au cœur du plus grand site militaire américain dans la région, alias Israël.
La gravité en est telle que d’aucuns tendraient même à voir à travers le «cirque sanglant afghan qu’anime le Pentagone et ses affidés, une manœuvre de diversion pour déguiser cette cata ou mieux dire pour dévier les parties qui en sont les acteurs… et on pense évidemment à l’axe de la Résistance. Afghanistan mis sens dessus dessous pour sauver Israël ? Et comment cela ?!
Depuis mercredi dernier, date à laquelle la Résistance palestinienne a lancé un appel à la « colère nocturne » contre le maintien du blocus de Gaza, le sud d’Israël est en feu : toute la nuit à Abu Safiyah, des jeunes s’en prennent aux « unités spéciales de l’armée sioniste » à coup de cocktails Molotov ou encore de ballons incendiaires avec la même dextérité et la même combativité que les combattants de brigade de Qassam ou de Qods, quand en mai , il s’agissait de viser à raison de 150 à 200 missiles et roquettes par jour la moitié sud et le cent d’Israël.
Car pendant que l’armée israélienne engage ses « meilleurs éléments » sur le front gazaoui, les épuisent quitte à faire d’eux la « cibles » des « combattants palestiniens en herbe », en Cisjordanie les camps des réfugiés, largement « infiltrés » par la Résistance palestinienne voire libanaise, passe l’une à l’autre à la lutte armée. Israël defense écrit :
« Tandis que l’armée (israélienne) se focalise sur Gaza qui semble n’être que l’arrière base d’une guerre totalement nouvelle pour Israël quelque chose de fatal bourdonne en Judée-Samarie (Cisjordanie). C’est à n’en pas douter, l’écho de la bataille de mai », cet Epée de Qods qui n’était pas que 1700 missiles tirés en 11 jours depuis le ‘mystérieux métro’ de Gaza, sur un Israël » que les 3000 roquettes ‘bêtes’ et drones ‘intelligents’ aidés par des systèmes de guerre électroniques plantés quelque part dans le sud syrien ont totalement dépouillé de sa DCA multicouche, de ses radars et satellites que tentaient désespérément d’aider les Patriot et THAAD US déployés dans le Néguev, « mais un 1er acte d’une guerre qui se poursuit de plus bel », une guerre « visant à miner le pouvoir de dissuasion israélienne, ses capacités aériennes comme l’a prouvé les frappes de cette semaine contre Gaza où l’armée n’a osé qu’envoyer ses drones frapper les sites vides que dans le temps frappaient ses F-16. Mêmes les missiles tirés par nos F-16 l’ont été à distance par crainte que les missiles intercepteurs de Gaza ne les atteignent… Or Gaza commande Judée Samarie, certes pas politiquement puisque les élections nous les avons empêché mais carrément sur le plan militaire ! »
Le résultat ? La colère des palestiniens en a été redouble ! Il en est allé de même de l’activité de l’armée cette semaine dans le camp de réfugiés de Balata près Naplouse. Même choc pour les force de parachutistes israélienne quand un jeune Palestinien qui voulait lancer un cocktail Molotov sur les soldats a été abattu, puisqu’il y a eu des balles tirées. Les cocktails Molotov ne sont pas rares ces jours-ci en Judée- Samarie, mais le lendemain, les funérailles du garçon de 15 ans, Imad Hashash, ont eu lieu à Naplouse. L’Autorité palestinienne a d’abord organisé une cérémonie funéraire militaire, pour empêcher les funérailles de devenir incontrôlables, puis le corps du garçon est arrivé au camp de réfugiés.
Israel Defense n’ose pas aller plus loin au moment où tous les indicateurs indique qu’une bataille navale sera déclenché en Méditerranée orientale, si l’entité sioniste prend pour cible les pétroliers iraniens chargés de mazot et d’essence en partance pour Beyrouth. Mais les signes ne trompent pas : cette flambée de « Résistance » anti-sioniste dans les camps des réfugiés palestiniens en Cisjordanie fait largement écho à l’Epée de Qods et partant, à ces tirs de roquettes « palestiniens » visant depuis cette époque et en intermittence Kiryat Shmona ou la Galilée depuis le sud du Liban. Ou ce qui revient, après Gaza, le Hezbollah s’implante » en Cisjordanie, quitte à faire des camps de réfugiés des bases militaire anti -Israël. Après tout, on est bien dans une même logique : un QG conjoint inter-Résistance, cela veut dire une synchronisation parfaite, et c’est ainsi que la guerre multifront est menée.
Que l’entité prenne garde : les pétroliers iraniens pourraient ne pas avoir, une fois arrivés à Beyrouth, à livrer leur cargaison aux Libanais. Ils pourraient aussi avoir pour mission d’alimenter Gaza en fiole et en essence… L’entité est-elle réellement capables de les empêcher ? Avec une Armée de l’air totalement neutralisée ?