Cette « Mort à mille coup de canif » que le gourou Bennett vient de promettre à l’Iran à travers « une nouvelle stratégie de guerre antinucléaire iranienne » dévoilée péniblement ce vendredi à Washington en présence d’un Biden plus que récalcitrant qui l’a même envoyé se promener une première fois jeudi, pour ne le recevoir que le lendemain au terme d’une rencontre « vite fait et qu’on en finisse rapidos », rencontre parfaitement reléguée au second plan par tout ce crique sanglant et cynique commis CIA/MI6 à l’aéroport de Kaboul, l’observateur averti a presque envie d’en rire. Pourquoi ? Par son grotesque décalage par rapport à la réalité, son caractère grossièrement chimérique qui insulte l’intelligence et le bon sens.
Car alors même que Bennett faisait sortir par Axios interposé ce vendredi des pans entiers de cette « soi-disant stratégie de mille et un coup de canif » en allusion à « une combinaison de nombreuses petites actions sur plusieurs fronts – à la fois militaires et diplomatiques – au lieu d'une seule frappe "dramatique" contre l’Iran », reconnaissant, par-là, la « toute impuissance » d’Israël à déclencher un conflit ouvert contre l’Iran et ce, tout en implorant Biden « de ne pas retirer ses forces d’Irak et de Syrie » où l’étau anti sioniste se resserre de jour en jour, que ce soit à travers la Jordanie et son ciel si facilement accessible aux drones irakiens, ou encore via cette province méridionale de Deraa, « dernier » carré d’Israël qui commence à lui échapper, tout comme le ciel syrien, de plus en plus hermétiquement fermé aux missiles furtifs sionistes; Biden et son ministre de la Défense s’arrachaient les chevaux à faire face aux conséquences d’un « false flag » particulièrement raté à l’aéroport de Kaboul qui visait à assurer à l’US Air Force, le maintien de sa présence dans le « ciel afghan » dans la foulée de la débandade US au sol, et surtout pour que ce ciel-là ne suive pas le même sort que le ciel irakien, syrien ou yéménite « des-américanisé ».
Car ces « sept déflagrations » qui auraient, selon la presse atlantiste, frappé jeudi 25 août, l’aéroport de Hamed Karzai, et qui ont coûté la vie à près de 170 Afghans et 13 marines, quitte à éclipser la première visite à Washington de Bennett, faisait partir à vrai dire de cette « solution immédiate » évoquée par le chef du CentCom, McKenzie en janvier quand il a reconnu que « les drones et les missiles » de la Résistance « sont plus forts que les F-16, F-15, F-18… voire les F-35 » et que « tant qu’il n’y aurait pas de solution viable à ce couple « furtivité-précision »-choc dont « usent et abusent l’Iran et ses mandataires », pas possible de préserver en l’état bases aériennes et concentrations de troupes US dans la région.
Du discours du vendredi soir de Nasrallah consacré au quatrième anniversaire de la défaite du projet Daech sur la côte méditerranée où le rejeton du duo CIA-Mossad, réapparu ces temps-ci en Afghanistan, avait tenté de créer un « émirat », façon de rendre éternellement impossible l’établissement d’un corridor maritime Iran Syrie Liban, Israël était absent… Pour une raison très simple. C’est qu’Israël est désormais hors-jeu et cette bataille Empire/Résistance en est au stade où le Hezbollah s’attaque directement. Un premier pétrolier iranien chargé du pétrole libanais à Beyrouth et ce sera plus de trois ans de complot US-affidés qui partiront en fumée comme en ce jour de 4 août 2020 où une bombe américaine version semi nucléaire a pulvérisé le dépôt 12 du port de Beyrouth …
Alors Bennett avec ses « coups de canifs » contre « le nucléaire iranien », et bien qu’il aille voir ailleurs ! Au Pentagone, on se soucie surtout de ce ciel syro-sud libanais placés sous les radars « Bachir » des batteries de missiles antimissiles « Khordad-3 » made in Iran qui ont fait échec à l’une des opérations aériennes les plus complexes menée ces 10 dernières années contre la Résistance en Syrie il y a quelques jours, opération lancée à partir de trois axes Méditerranée orientale, Liban et Syrie, et en prenant en otage deux avions de ligne…
Vidéo: sirène d'alarme à Ashdod... Dôme de fer israélien hacké, 25 août/twitter
Vidéo: sirène d'alarme à Ashdod... Dôme de fer israélien hacké, 25 août/twitter
Ce radar Bachir, un radar d’alerte précoce avec la capacité d'observer et de surveiller très rapidement ses environs et d’avoir un saut de fréquence entre 500 et 1000, en une fraction de seconde et utilisant une antenne réseau à commande de phase pour détecter et intercepter les objets volants furtifs et ayant même un dispositif électro-optiques qui reste en activité, a su intercepter 33 missiles furtifs israéliens entre juillet et août. Et le Pentagone se demande encore comment… Bennett comprend-il le caractère urgent de la situation, le fait que « Bachir » est plus fort que le radar de Dôme de fer qui testé en juin a lamentablement déçu le Pentagone ? Non… C’est un type éternellement déphasé… comme tous les Sionistes…
A preuve ce jeudi, 26 août, alors même que le "false flag" US à Kaboul se préparait, les sirènes d'alerte se sont mis à retentir dans les colonies de Ashkelon, d'Ashdod, de Kiryat Gat et de Kiryat Malachi et à Yavneh au sud... Dans la foulée, des centaines de colons se sont enterrés dans des abris souterrains... Mais pas de tir de missiles palestiniens". Yediot Aharonaut a reconnait en termes à peine voilés le possible "hackage" des radars de Dôme de fer... Un de plus. Le dernier hackage remonte en mai quand Gaza s'en est pris à la DCA d'Ashkelon et que les missiles intercepteur "Tamir" se sont mis à viser les F-16 israéliens dans le ciel d'Israël.....En attendant, Bennett affûte encore à ses "coups de canif" ...