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Les missiles intercepteurs syriens et palestiniens sillonnent le ciel d'Israël en attendant....

Un officier israélien liquidé par une balle tirée depuis la fente de tir du mur de séparation. (Capture d'écran)

Cette extraordinaire fente de tir, fendue au cœur d’un mur en béton de plusieurs km de long et d’au moins 4 mètres de haut que l’armée sioniste a fait monter de gros fils de barbelé électrique et par où un combattant palestinien a glissé ce samedi 21 août et pour la première fois depuis 70 ans,  son pistolet avant de le buter et le toucher mortellement à la tête et sans même le voir, un officier d’AMAN, lequel officier, barricadé qu’il était, croyait encore qu’Israël était celui d’avant Epée de Qods et que partant le mur pourrait garantir de « l’invulnérabilité », de la supériorité militaire, et bien cette fente résume à merveille la situation : Israël est traqué, débusqué et battu au « domicile » !

A peine quelques heures après une tonitruante contre-attaque syrienne à une double frappe aérienne contre Qalamoun et Homs, dont le modus operandi, d’une complexité et d’une criminalité inouïe portait l’empreinte des généraux du CentCom dont le QG se trouve désormais près de Tel-Aviv, frappes lancées, à renfort de la scandaleuse prise d’otage de trois avions de ligne et  depuis trois directions différentes à savoir le Golan, le nord de Beyrouth et la Méditerranée orientale et qui s’est soldée non seulement par l’interception et la destruction de 22 missiles de croisière « furtifs » de type « Delilah », sur un total de 24 tirés, mais encore par le tir d’un missile que la chaîne 13 israélienne avoue être un « anti-missile qui a failli abattre un F-16 alors même que l’appareil se trouvait en dessus de la mer morte, quelque part entre le ciel jordano-israélien », un incident similaire s’est reproduit ce samedi à Sderot. 

Vidéo: les impacts laissés par les missiles intercepteurs palestiniens, le 21 août/Twitter

Au fait, pour riposter à cette spectaculaire opération palestinienne de samedi qui s’est déroulée sous le nez et la barbe de l’armée sioniste et de ses centaines de caméras et d’appareils de surveillance, Israël ne l’aurait pas dû choisir le ciel, l’ennui est que l’armée de l’air reste l’unique force armée israélienne qui marche encore ! Dimanche soir de violents raids aériens ont visé les sites de la Résistance au centre, à l’ouest et au sud de la bande de Gaza avec en toile de fond des méga-déflagrations : les F-16 ont visé, avec trois missiles, le site « Arin » appartenant aux Brigades de Qassam, à l'ouest du camp de réfugiés de "Nuseirat" dans le centre de la bande de Gaza. Puis ils s’en sont pris au site de « Badr » de Qassam dans le sud-ouest de la ville de Gaza.

Un peu plus tard l’entité a activé ses corvettes pour viser une base navale de la Résistance à coup d’obus de mortier. Trois sites militaires donc, frappés non pas à coup de bombes larguées à partir des F-16 ayant fait leur apparition dans le ciel de Gaza mais perpétré par des missiles Stand off que l’aviation israélienne a tirés, alors même que son armée de l’air se tenait à distance du ciel gazaoui.

Vidéo: Missile intercepteurs gazaouis s'abattent sur Sderot, 21 août/Twitter 

Missile intercepteur syrien s'étant abattu en Israël, le 17 août/Avia.pro

Et pourquoi ? En effet, depuis l’apparition des missile anti-avion, et les "kornet"et palestiniens en sont des exemples, Israël ne risque plus trop d’expédier ses hélico voire même ses F-16 bombarder les zones de Gaza. A raison puisque que dirait le monde entier si un F-16 israélien venait à s’écraser en Palestine ? Mais hier soir, cette précaution n’a pas suffi non plus, les unités de la DCA gazaouie s’étant rapidement activées et visant les chasseurs sionistes. Et un peu à l’image de ce missile intercepteur syrien, ils ont fait mieux que ce qu’on attendait d’eux. Les médias israéliens font état en effet des débris de missiles anti-avion gazaoui ayant visé maisons et voitures à Sderot. Et mine de rien, au moins 19 colons auraient été blessés au cours de cette opération de DCA gazaouie qui a l’air, tout comme dans le cas syrien, d’un débusquement des F-16 israéliens dans le ciel d’Israël.

Que se passe-t-il au juste ? A Gaza tout comme en Syrie, l’armée de l’air israélienne n’est plus chez elle et elle ne fait que reculer à chaque nouveau raid qu’elle réalise avouons-le , de plus en plus difficilement. Pire, le ciel sioniste tend lui aussi à se transformer un vrai cimetière comme le reconnaissait le 25 mai le commandant en chef de l’Armée de l’air sioniste Amikam Norkin : «...  Oui, Gaza a des missiles qui peuvent viser nos bases aériennes tout comme nos avions », disait l’intéressé , affirmant à morts couverts que la Résistance palestinienne a des radars propres à  « intercepter les chasseurs » israéliens et des missiles intercepteur qui vont avec. A l’époque Norkin n’a pas osé aller plus loin mais on le fait à sa place : depuis le sud de la Syrie et du sud Liban jusqu’à Gaza, il existe désormais un réseau de DCA inter-Résistance parfaitement intégré et doté non seulement de radars et de missiles mais encore de systèmes de guerre électronique

Les restes des SPICE-1000 israéliens au sud Liban devraient en avoir bien convaincu les Sionistes, eux qui en cette fin août 2021 ont déjà perdu pas moins de 50 missiles israéliens , pris dans le filet de la Résistance.

Alors l’entité israélienne assiégée au sol et dans le ciel ? Mille fois oui. Et c’est tout ? Mille fois non. Cette « escalade » multifront qui risque dans les heures à venir par se traduire par une nouvelle flambée balistique sur le front sud, comme l’appréhende l’armée israélienne qui a annoncé la mise en état d’alerte maximale de ses Dôme de fer de Pacotille plus sans doute les Patriot et les THAAD US a aussi une dimension navale. Et cette dimension, cela se passera à coup sûr, sur le front Nord. Depuis que le Hezbollah a annoncé que les pétroliers chargés du pétrole iranien font route vers Beyrouth, toutes les analystes tendent vers ce paramètre « naval » qui entre dans le jeu.  Après tout l’Epée de Qods a bien démontré de quel bois est faite la capacité navale de la Résistance.

au J+2 de cette bataille historique, il y a eu d’abord des corvettes israéliennes chargées de protection du site offshore Tamar qui est partie en fumée puis le site Tamar lui-même : le coup a été si inattendu qu’il a percé la censure médiatique. L’armée sioniste a reconnu avoir été pris pour cible de drones sous-marins avec des charges allant jusqu’à 50 kg… Et si à Gaza et en Syrie, la Résistance était sur le point de faire entrevoir à Israël ce qui passerait dans le ciel si son armée de l’air se mettait à cibler les pétroliers iraniens, une fois arrivés à Beyrouth ? Ce sera de loin la toute première opération « aéronavale » multifront de la Résistance avec Gaza, la Syrie pour le côté aérien et le Hezbollah pour le volet naval…Il y a trois jours, « Alit », base navale de la force Shayetet  13 était ciblée avant que la raffinerie de Haïfa n’explose….Le feu est désormais en la demeure et dire que l'entité va de manoeuvre en manoeuvre militaire.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV