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Pourquoi les USA bloquent un accord sur le nucléaire iranien ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Russie prévoit d'acheter des centaines de drones à l'Iran. ©AFP

Y a-t-il un effet de vase communicant qui se renforce de jour en jour entre la Syrie et l'Ukraine? certains commentateurs y croient : alors m^me qu'en Syrie orientale, la Résistance en est désormais à frapper directement les Yankees et à faire échec à leur manifestation de force de pacotille et ce à coup de drones et de missiles et que la fréquence de ces attaques continue à monter, les agences font aussi état d'un hausse du bilan des pertes US en Ukraine.  Mais ce n'est pas le seul fait qui laisse penser à une interconnexion des fronts. En effet, et c'est The Washington Post qui le dit, si l’Amérique refuse de dire oui aux propositions européennes sur le nucléaire iranien et s'il continue à plomber la situation, c'est parce qu'il a peur que l'accord rapproche davantage et paradoxalement l'Iran et la Russie. Et comment? Commençons d'abord par ce bilan de pertes US en hausse en Ukraine où selon le journal américain les drones iraniens livrés à la Russie sont déjà entrés en fonction. 

« Un ressortissant américain est récemment décédé en Ukraine », a déclaré vendredi un porte-parole du département d'Etat. Des responsables sont en contact avec la famille et lui fournisse une assistance consulaire. Nous réitérons également une fois de plus que les citoyens américains ne devraient pas se rendre en Ukraine en raison du conflit armé actif et de la singularisation des citoyens américains en Ukraine par les responsables de la sécurité du gouvernement russe. Les ressortissants américains en Ukraine sont appelés à quitter le pays par des voies de transport sures », a déclaré le porte-parole.

Le porte-parole a refusé de s’exprimer sur les conditions de la mort du citoyen américain qui intervient dans une conjoncture où les responsables russes ont évoqué à plusieurs reprises la présence de mercenaires étrangers à l’est de l’Ukraine pour combattre les troupes russes. Début août, le département d'État américain a annoncé la mort de deux ressortissants américains en Ukraine. En juillet, deux autres ressortissants américains y ont trouvé la mort. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les Etats-Unis et leurs alliés ont imposé de lourdes sanctions à la Russie et fournissent à l'Ukraine un soutien en matière de renseignement, de financement et d'armement.

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Après six mois de guerre en Ukraine, une faible majorité d'Américains conviennent que les États-Unis devraient continuer à soutenir Kiev jusqu'à ce que la Russie retire toutes ses forces, selon un sondage d'opinion Reuters/Ipsos publié le mercredi 24 août. Une faible majorité, 51%, a soutenu la fourniture d'armes telles que des fusils et des armes antichars à l'armée ukrainienne, contre 22% qui s'y sont opposés. Mais ceci n'est qu'un des aspects de la crainte en Ukraine où un "Game changing" provoqué par les drones iraniens pourrait tout bonnement élargir le nombre des pertes US. Voici un journal américain qui en parle de façon larvée et c'est The Washington Post de ce samedi : 

"La Russie a obtenu des centaines de drones iraniens capables d'être utilisés dans la guerre contre l'Ukraine malgré les avertissements américains à Téhéran de ne pas les exporter, selon des responsables du renseignement occidental.. On ne sait pas si la Russie a commencé leur usage contre des cibles ukrainiennes, mais les drones semblent être opérationnels et prêts à l'emploi, ont déclaré des sources sous couvert de l'anonymat. L'expédition signalée marque le dernier signe de ce qui semble être une coopération militaire plus étroite entre les alliés de longue date. Il souligne également les avertissements des critiques des négociations en cours pour que l'Iran reprenne sa conformité avec l'accord nucléaire de 2015 que les États-Unis ont quitté en 2018. Un accord pour que l'Iran et les États-Unis reviennent à l'accord, qui accorderait à l'Iran des milliards de dollars en l’allègement des sanctions en échange de restrictions sur son programme nucléaire, avance petit à petit.

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Les opposants à un accord affirment que la levée des sanctions contre Téhéran pourrait permettre à la Russie de renforcer son effort de guerre en Ukraine et de contourner les sanctions imposées après l'invasion de février en acheminant du pétrole et d'autres produits via l'Iran. L'arrivée des drones dans la guerre d'Ukraine a été rapportée pour la première fois par le Washington Post. L'Ukraine a largement utilisé les drones pour surveiller et attaquer des cibles russes pendant la guerre de six mois, en s'appuyant sur la technologie fournie par les États-Unis et d'autres partenaires, dont la Turquie. Le mois dernier, un engin explosif transporté par un drone a frappé le quartier général de la flotte russe de la mer Noire dans la péninsule de Crimée, blessant plusieurs personnes. Les partisans de l'Ukraine ont également collecté des fonds pour acheter des drones pour l'effort de guerre., écrit le journal

Et d'ajouter : "Confrontée à des sanctions économiques et à des limites sur ses chaînes d'approvisionnement en raison de son invasion de l'Ukraine, la Russie s'est de plus en plus tournée vers l'Iran en tant que partenaire clé et fournisseur d'armes. La Maison Blanche a d'abord averti publiquement le mois dernier que l'Iran prévoyait de fournir à Moscou des « centaines » de drones armés. Quelques jours plus tard, il a allégué que des responsables russes s'étaient rendus deux fois en Iran pour organiser un transfert. La mission iranienne auprès des Nations unies n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

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Les signes d'une coopération accrue entre Moscou et Téhéran ont ajouté aux inquiétudes concernant les pourparlers nucléaires. L'administration du président Joe Biden a répondu cette semaine à la dernière offre de l'Iran de reprendre le respect de l'accord précédent. On s'attend maintenant à un autre échange de détails techniques suivi d'une réunion de la commission mixte qui supervise l'accord. Les développements, y compris l'intensification des campagnes de messagerie publique de Téhéran et de Washington, ainsi que d'Israël, qui s'oppose à un accord, suggèrent qu'un accord pourrait être proche."

Mais les Etats-Unis ne sont pas les seules parties à nourrir des inquiétudes au sujet d'un accord nucléaire qui une fois conclut risque de voir l'Iran et la Russie se rapprocher davantage. The Washington Post écurit : " Les Israéliens continuent eux aussi d'avoir de grandes inquiétudes quant à la relance d'un accord auquel ils s'étaient opposés avec véhémence en 2015, mais se méfient également du langage inclus dans le texte européen proposé qui couvre des éléments supplémentaires, selon des diplomates familiers avec la position d'Israël.


Sommet de la Caspienne et rencontre de Doha..., l'Iran tourne définitivement le dos à l'Occident !

Israël a clairement exprimé sa position dans des déclarations publiques cette semaine du Premier ministre Yair Lapid et dans des conversations privées à Washington impliquant le conseiller à la sécurité nationale d’Israël et son ministre de la Défense, Benny Gantz, qui rencontreront vendredi le conseiller à la sécurité nationale de Biden, Jake Sullivan. Les responsables israéliens craignent qu'un retour à l'accord ne renforce la coopération de l'Iran avec la Russie, notamment en permettant potentiellement à Moscou d'échapper aux sanctions liées à l'Ukraine en exportant de l'énergie via l'Iran si les sanctions sont assouplies, ont déclaré qui souhaitent garder de l'anonymat. Alors l'Ukraine à l'origine du NON us à l'accord? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV