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Syrie/ Ukraine : Israël ose menacer "aériennement" Poutine .. la réponse russe?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Tu-22 russe et un F-14 iranien dans le ciel de la Syrie. (Capture d'écran)

Sur le front ukrainien où les HIMARS commencent déjà à se dégonfler à l’idée d’avoir à faire face à des chasseurs-bombardiers asymétriques iraniens dit drones Shahed-129 qui forts de leur portée de 1 700 km soit deux fois la distance Moscou-Kiev, rogneraient les freins à l’heure qu’il est, pour viser la profondeur stratégique de l’OTAN à coup de leurs six bombes de type « Sadid », espèces de redoutables TOW remis au goût de la Résistance dotés de détecteurs TV ou/et thermiques dans leur nez à même de renifler la cible, l’heure est plutôt à une parfaite fusion avec la Syrie que les sources décrivent comme étant au seuil d’une méga confrontation. Et comment ? Le mardi 26 juillet, à peine quelques heures après que le gourou sioniste Lapid eut subi de plein fouet un camouflet signé Russie qui a interdit à la délégation israélienne chargée d’aller menacer en pleine Moscou, Poutine le mettant en garde contre les conséquences d’une « dissolution » de l’Agence juive, le ministre sioniste de la Guerre, Benny Gantz s’est rappelé soudain de l’armée russe et de ses exploits dans le ciel syrien. 

Se référant à la frappe aérienne à 95% ratée du 13 mai des F-16 sionistes contre l’aéroport stratégique de Masyaf à Lattaquié où l’entité prétendait vouloir en finir avec des cargaisons des missiles iraniens, Gantz a relevé la mise en activation « pour la première fois » en Syrie d’une batterie de « S-300 » piloté par les Russes qui « aurait tiré » sur les chasseurs israéliens lesquels « en sont sortis toutefois indemnes », les missiles sol-air SAM ayant loupé le coup.

Du coup les observateurs avertis pour qui un tournant historique vient d’être vécu au Moyen-Orient depuis que Poutine a pactisé avec l’Iran et que la plus haute instance décisionnelle iranienne, a clairement soutenu l’action russe contre l’OTAN, cet aveu tardif prend un double sens : sur le front ukrainien, le ministre de Guerre d’un Israël qui en est désormais à intensifier son « assistance militaire » à Kiev tend à redéfinir les cadres des combats aériens à venir entre d’une part les F-15, les F-16 les F-18 que les Américains visent à livrer à l’armée de l’air ukrainienne et la puissante DCA russe de l’autre.

De plus en plus de stratèges militaires US-OTAN incitent en effet à ce que soient amorcés dans les plus brefs délais ces livraisons de chasseurs occidentaux dans la mesure où l’un des principaux objectifs de la guerre otanienne contre la Russie aura été de dé-russifier le ciel du monde slave, quitte à en faire un débouché exclusif pour les gadgets aériens made in Lockheed Martin et Raython. Que le Sioniste Gantz évoque donc en juillet un « incident ponctuel » datant du mois de mai et ce, dans un ciel syrien où un S-300 russe aurait échoué à faire descendre des F-16 israéliens, cela relève d’une menace directe à l’adresse de la Russie comme quoi les pilotes ukrainiens risquent de passer par les airbases d’Israël avant de décoller à bord de leur F-16 flambant neuf pour aller se mesurer aux S-300 plantées non plus à Hmeimim ou à Tartous, mais bel et bien en territoire russe, S-300 qui perdrait d’une façon ou d’une autre, pour cause, et c’est là l’envers syrien de l’avertissement anti russe de Gantz, de « l’accord de déconfliction ».

Car cet accord dont le contenu n’a jamais été rendu public, ne pourrait toute raison garder que renvoyer à un échange d’information entre une flotte aérienne israélienne et une DCA russe qui devaient « coexister » voire « coopérer » sur un champ de bataille évoluant autour d’un paradoxe qui se résume ainsi « ennemi de mon ami est mon ami », la DCA russe s’étant juré ne jamais viser Israël ». L’entité est-elle sur le point de menacer Poutine de participer aux frappes aériennes que l’axe US-OTAN projette de lancer contre la Russe et ce, à l’aide des milliers de data piratés tout au long de plus d’une décennie de guerre en Syrie, et portant sur les capacités de la DCA russe, ses éléments, ses points forts voire ses failles, une DCA composée de Buk, Tor, SAM, S-300 et évidemment S-400 soit toutes les pièces déjà existantes dans l’arsenal syrien ?

A lire : L’avertissement du Hezbollah terrifie l’entité sioniste

The Drive écrit : «… On ne sait pas ce qui aurait pu changer avant l'incident du 13 mai. Lorsqu'elle a été rapportée pour la première fois, la Treizième chaîne israélienne a déclaré que des batteries S-300 "russes" étaient impliquées, bien que le même média ait également confirmé le contrôle direct de Moscou sur leur utilisation en Syrie, quelle que soit leur affectation réelle…Néanmoins, tant que ces frappes aériennes se poursuivront, les batteries S-300 en Syrie, en général, feront toujours partie de la planification de l'IAF. Les pilotes israéliens se sont régulièrement entraînés contre les systèmes S-300, en particulier pour affiner leurs tactiques dans un éventuel conflit avec l'Iran, et l'IAF a beaucoup d'expériences dans l'utilisation de systèmes de guerre électronique, d'armes à distance et de tactiques sur mesure pour protéger ses combattants de ces types de armes. »

L’accord sur la « zone de déconfliction » derrière lequel s’est retranché Israël pendant si longtemps pour frapper impunément l’État syrien et ce, au nom de la lutte contre un « trafic de missiles et de drones iraniens vers la Syrie et le Hezbollah », une Syrie et un Hezbollah qui disposent à l’heure qu’il est, de centaines voire de milliers de missiles et de drones, parfaitement prêts aux combats, et qui sont à même d’en fabriquer eux-mêmes, puisque la Résistance « une armée asymétrique intégrée » à l’échelle de toute la région, a-t-il été une arnaque vendue aux Russes pour les divertir et planifier, presque dès 2013 (date des premières frappes aériennes israéliennes contre la Syrie qui coïncident presque avec le coup d’État de Maïdan) des raids aériens directs contre le territoires russe ? Si oui, le ciel syrien se pose plutôt qu’à tout autre moment comme étant un rempart que la Russie a hélas, délaissé mais qu’il est grand temps qu’elle récupère… Et pour la récupérer il ne serait même pas nécessaire d’aller jusqu’en Ukraine.

Cette nuit de 26 juillet presque au moment où Gantz menaçait implicitement Poutine, les sources irakiennes ont fait état des convois militaires US expédiés à la hâte depuis la base d’Ain al-Asad, à al-Anbar, à la base US à al-Waleed, dans la province de Hassaké. Ces sources affirment que la cargaison contenait pour la première fois depuis longtemps, non plus des camion-citernes pour détourner le pétrole syrien ou des blindés mais des pièces d’avions de combat, signe que l’Amérique, sent, au seuil d’un conflit majeur en Syrie orientale d’où la Résistance est décidée à l’expulser, le danger et que partant il juge n’avoir aucune autre option que de sortir des limbes et agir, non plus sous masque d’Israël mais sans intermédiaire.

C’est le moment ou jamais pour que la Russie enterre définitivement toute entente, patente ou latente avec le camp d’en face et abattre le premier F-15 US ou le premier F-16 israélien au Levant …Cela évitera non seulement aux S-300 et S-400 d’avoir à repousser des raids directs otaniens contre les territoires russes mais fournira aussi aux Shahed-129 largement présents, l’occasion de mener des opérations conjointes avec Sukhoi et MiG en Syrie et ce, en prévision de ce qui se produire tôt ou tard sur le théâtre ukrainien. Quant à la DCA piratée de la Russie, pas de souci, l'arsenal de la Résistance en compte un et non décodé. Il s'appelle Bavar-373 et certains disent qu'il a été vu à la fois à Damas et à Moscou... Pour le reste, le 13 mai, aurait été lui, l'auteur des premiers missiles à longue portée air-sol que la Syrie a tirés sur la flotte de l'air sioniste. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV