Quelle mouche a piqué le président Poutine depuis son énigmatique passage à Téhéran dont les médias n’ont rendu publique que quelques épisodes ? Le lundi 26 juillet, à peine 24 heures après qu’un navire ukrainien bourré d’armes fut pulvérisé sous le coup d’un Kalibr russe à Odessa, port « sioniste » par excellence, tant y est grand le poids du lobby juif, et ce, en signe d’avertissement à l’adresse des Otaniens qui, retranchés derrière le sultan Erdogan, croyaient pouvoir rouler Poutine dans la farine et accélérer au nom d’un accord céréalier négocié à Téhéran la militarisation de la mer Noire - frappe sur quoi la presse sioniste est revenue, prémonitoire, en y voyant un prélude à l’escalade qui risque de se produire d’une minute à l’autre en Syrie avec en toile de fond des F-16 israéliens abattus - un Ben Gourion écroulé sous les missiles ou encore un Ashkelon ou un Ashdod criblés de drones, maintenant que « le Kremlin » s’est tourné « vers l’Iran », un second séisme a frappé Israël :
Ramené à l’échelle levantine des choses, cela veut dire très exactement que la Russie de Poutine a fini par couper le cordon ombilical avec cet un million de Sionistes russophones qui peuplant la moitié hi-tech, et gazo-pétrolière d’Israël ont systématiquement servi en 10 ans de partenariat Russie-Résistance en Syrie de « caution de sécurité » à ce que l’Armée de l’air israélienne puisse bomber le torse et prétendre d’être "une carte qui change le jeu" et ce via, une campagne de "guerre dans la guerre" interdite d’être ripostée.
Mais le fait de traiter les Sioniste russophones d’« agents étrangers », de voir à travers eux une menace sécuritaire au moment où la Fédération russe joue dans le cadre d’une méga guerre qui l’oppose à l’Amérique son va-tout, cela revient également à étendre le champ de bataille de la Résistance jusqu’en Europe et à ouvrir une fente dans cette masse européenne que l’international sionisme croyait être une chasse-gardée entièrement soumise, malléable à souhait et surtout impérissable.
Et c’est là sans doute la vraie raison de cette crainte folle qui s’est emparée d’Israël et qui a poussé ce lundi le « nain Lapid », à menacer l’Etat russe de représailles, si « l’Agence juive et ces autres « boites à complot » ne sont descellées « tout de suite » ! L’entité se voit-elle soudain nez à nez, là où elle l’attendait le moins, avec une Résistance qui l’ayant neutralisé au Moyen Orient , la pourchasse désormais jusqu’en Europe ? Après toute cette affaire de « l’OTAN moyen orientale » sur quoi les Golfiens ont vomi bien que le vieux Biden ait tout fait, semblait être plutôt qu’une machine de guerre à naitre contre la Résistance, un frein pour empêcher l’extension de celle-ci vers d’autres horizon.
À écouter: Coup d'État russes en Israël!
Vidéo: la version navale de Shahed-129, Simorq
Et dire qu’une extension en chasse une autre. Ce lundi simultanément aux ridicules menaces de sanction brandies par Lapid à l’adresse de Poutine, des sources militaires officieuses en Ukraine se sont mises soudain à communiquer un taux d’échec particulièrement angoissant des HIMARS, ces batteries de roquettes ultra médiatisée à qui la campagne de propagande US prête les vertus d’anéantir Moscou et Sait Pétersbourg :
Les sources russes soulignent :
« Le succès des frappes américaines des Himars a considérablement diminué ces derniers temps. Cela n'est pas dû à une réduction du nombre de frappes, mais à l'efficacité des équipements de défense aérienne, ainsi que d'autres armes, telles que les contre-mesures électroniques. (…) Selon l'expert militaire russe Leonkov, la raison de l'efficacité accrue des systèmes de défense aérienne est que la Russie a combiné avec de nouveaux équipements avant d’envoyer le tout dans la zone NMD, ce qui a permis de détruire presque complètement les capacités de ce système a fusée à lancement multiple «invulnérable» système. (...) Bon système - je ne peux pas le nommer, mais ça marche. Nous travaillons sur de longues distances et ne voyons pas seulement comment HIMARS décolle. Les Américains sont très désagréables - pour eux c'est une surprise "- a déclaré l'expert militaire Alexei Leonkov. (…) De quel type de système nous parlons est inconnu… »
De « nouveaux équipements inconnus » en soutien à la DCA russe ? Décidément ces 300 drones de fabrication iraniens que s’est approprié la Russie ne compte pas que la classe Shahed dans leurs rangs, Shahed-129 dont Avia.pro dit : « Les véhicules aériens sans pilote de frappe iranienne Shahed 129 peuvent considérablement étendre les capacités de l'armée russe. La principale raison est le fait que ces drones peuvent être adaptés aux besoins de l'armée russe et, avec des armes à longue portée, les drones peuvent facilement effectuer des frappes lourdes avec des missiles de croisière à de très longues distances. »
Car s’il est vrai qu’on parle là d’un monstre de combat et de reconnaissance de 16 mètres d’envergure capable de mener une campagne de bombardement de 24 heures et ce depuis une altitude de vole de 73 00 mètres et à l’aide de huit bombes ou 4 missiles guidés pour une charge totale de 400 kg , il est aussi vrai que les Shahed ont des paires anti radar fou :
" Kian", UAV à propulseur propre à la guerre électronique et d’une portée de 1000 km . C’est une plateforme dotée de capteurs optiques au niveau du nez. Et il est doté d’un système de réception d'ondes radar hostiles à l'intérieur, ce qui en fait une excellente arme anti HIMARS. Surtout que le Kian a une conception de structure presque simple et peut être fabriqué en grand nombre et utilisé dans des scénarios tels que des attaques essaimées…. L’expert russe n’en a rien soufflé mais les sources ukrainiennes si…Elles affirment que le Shahad-129 a fait son apparition dont le front et que surtout qu'il n'est pas le seul drone de la Résistance à avoir franchi les frontières du Moyen Orient pour venir en plein Europe abattre Israël...