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Des missiles de 300 km de portée en Ukraine; une DCA intégrée Russie-Résistance, une "nécessité"!

Les HIMARS frappant Lougansk( capture d'écran) Vidéo: les unités de HIMARS de 70 km de portée frappent Lougansk. ©Avia

Depuis que le deuxième raid à coup de missile aérobalistique « Rampage » d’Israël lancé ce 2 juillet contre, Hamidiyeh dans le sud de Tartous a échoué, raid qui ayant ciblé une batterie de DCA à longue portée iranienne Bavar-373, ainsi que l’a prétendu la presse sioniste, a visé les poulaillers d’une ferme agricole y blessant une fermière et son fils, les observateurs n’écartent plus que ce puissant système de DCA que l’Iran a dévoilé en 2018 et qui, calqué sur le modèle de S-300 fait bien mieux que lui à bien des égards et sur quoi, semble vouloir se fonder ce que les milieux militaires israéliens qualifient de DCA intégrée inter-Résistance, et bien que ce système puisse faire son apparition en pleine guerre en Ukraine dans la mesure où les Etats-Unis d’Amérique complètement défaits dans ses réels objectifs de guerre lesquels consistaient  à faire saigner à blanc l’économie russe, à lui faire perdre son dynamisme énergétique aussi bien que son vaste marché, quitte à faire de la rouble une monnaie de singe, auraient déjà commencé à fournir au régime de l’Israélien Zelensky des munitions HIMARS d’une portée de 300 km contre 70 km annoncé précédemment,  ce qui ouvrirait grand les portes à un déplacement du conflit en profondeur russe et partant à une guerre ouverte avec la Russie.

Au fait, à Tartous que l’axe US/Israël a frappé le 2 juillet après avoir réduit en miettes, 20 jours plutôt l’aéroport international de Damas et ce en recourant aux missiles hypersoniques puisque la DCA déjà à 90% renforcé de la Syrie avec les radars et les missiles intercepteurs iraniens est capable de faire de Delilah et autres engins de croisière une bouchée de pain, ce serait ce même Bavar-373 qui a fait tourner en fiasco le « coup aérien » sur quoi l’axe US/Israël avait travaillé tout au long du mois de mai dans le cadre de l’exercice militaire israélo-otanien «  Chariots de feu », raid dirigé non seulement contre la Résistance mais encore contre la Russie que les Atlantistes jugent désormais suffisamment en Ukraine pour qu’on la défie en Syrie, car Tartous veut dire la base navale russe, et la côte ouest syrienne, le point d’ancrage de la Russie en Méditerranée orientale en quoi le Kremlin voit au moins depuis 2011 une prolongation de la mer Noire.

Des sources bien informées soulignent qu’à Tartous, Bavar-373 que les Sionistes ont cherché à détruire, n’en a d’ailleurs pas été ce 2 juillet à son premier exploit anti-Armée de l’air sioniste car déjà le 13 mai à Masyaf, cette même batterie avait verrouillé sur les F-16 israéliens alors même qu’ils s’apprêtaient à quitter le ciel des côtes syro-libanaises après un raid à missiles de croisière plutôt raté puisque à 90 % intercepté. La question qui tend alors à se poser de toute acuité, est dès lors la suivante : Peut-on croire ces bruits qui couraient dès le mois de février et qui commencent de nouveau à submerger la toile selon laquelle la Russie aurait fait parvenir la DCA à longue portée iranienne sur le front ukrainien peut-être pas tant pour se défendre contre les missiles US/OTAN que pour tester la mise au point d’une DCA intégrée Russie-Résistance ?

Rappelons en effet que la satanée entente aérienne Israël/Russie qui a jeté de l’ombre tout au long de ces 10 dernière années sur le partenariat Russie-Résistance fait désormais bien tort à la Russie rien que par le silence qu’elle a imposé aux S-300 et aux S-400 russes de Tartous et de Hmeimim , en les privant de la sorte de tout combat in situ contre F-16, F-15 voire F-35 israélo-américano-otaniens, ce qui aurait pu en ces temps de la grande livraison des missiles tactiques de longue portée à l’Ukraine servir d’expérience de combat à l’armée russe. Or le prix de cette entente contre nature, la Russie semble désormais avoir à le payer en territoire russe. En effet, Biden a annoncé une nouvelle aide militaire de 400 millions de dollars pour l’Ukraine et surtout l’envoi de HIMARS, bien plus performants vu que moins de 15 jours après leur apparition sur le front ukrainien, les premiers M142 HIMARS auraient déjà détruits plus d'une dizaine d'entrepôts russes et l’OTAN y a trouvé cette arme à longue portée tant attendue pour frapper loin derrière la ligne de front tout en étant hors de portée des tirs de contrebatterie russes. Il faut d'ailleurs s'attendre à une augmentation de ces frappes avec l'arrivée prochaine des six M270 MLRS, capables de tirer deux fois plus de roquettes que les M142, facteur qui s’ajoute évidemment à leur portée élargie.

Et tout ceci dans le contexte où la dernière aide, approuvée par  Biden vendredi après-midi, soit le 15ème paquet d’armes et d’équipements militaires transférés à l’Ukraine à partir des stocks du ministère de la Défense depuis août dernier contient en plus du HIMARS, 1000 cartouches d’artillerie de 155 millimètres qui ont une capacité de précision accrue ou ce qui revient à dire que l’armée otano-américano-sioniste travaillera pour bousiller le front intra-russe sur le triplet portée-ampleur-précision de son feu balistique, s’inspirant sans doute de ses déculottés face à la Résistance que ce soit au Yémen, en Irak, à Gaza ou encore dans le golfe Persique où les drones de la Résistance ont fait souffrir la flotte occidentale bien plus que des missiles antinavires.  

 

La presse occidentale écrit ; 

"La livraison déjà annoncée d'un grand nombre d'obusiers automoteurs d'artillerie lourde (plus de détails ici) permet déjà aux artilleurs ukrainiens de gagner en capacités et en précision. Les M142 et M270 vont permettre d'augmenter cette montée en puissance. D'ailleurs, la carte ci-jointe montre les zones détruites par les HIMARS en moins de deux semaines. Il suffit d'imaginer le futur proche lorsque l'Ukraine aura à sa disposition l'entièreté de ses M142 HIMARS - si ce n'est déjà pas le cas actuellement - et des neufs M270, qui, en termes de puissance de feu, emportent deux fois plus de roquettes que les M142 ! Ainsi, en détruisant les postes de commandement, les entrepôts et zones à forte concentration de troupes, l'Armée ukrainienne peut obliger les Russes à reculer ses troupes de réserve, augmentant le temps de réactivité en cas de contre-attaque. Elle peut aussi forcer l'Armée russe à éloigner les grands entrepôts de munitions, carburant, vivres,... de la ligne de front ou à les disperser. Dans les deux cas, la logistique russe devrait couvrir beaucoup plus de terrain alors que celle-ci fonctionne déjà avec de nombreux manquements, comme par exemple, un manque de camions de transport militaires, comblé par l'utilisation de camions civils, parfois inadaptés."

Au fait, le package Biden comprendra également des véhicules tactiques, des systèmes radar de contre-batterie Nasams, des pièces de rechange et d’autres équipements, et ce dans le strict objectif de neutraliser parallèlement aux premières attaques contre Saint Saint-Pétersbourg ou Moscou, la très puissante DCA intégrée de la Russie sur base de quoi est né tout système de défense anti-aérien anti-US au monde .

Que soit dit en passant ce plan dont les contours sont travaillés depuis le premier jour de la guerre consiste à dresser un contre bouclier anti-missile pro-US aux portes de la Russie tout en abreuvant l’Ukraine d’une capacité de frappe allant jusqu’à la profondeur des territoires de la Fédéral. D’ailleurs sur le terrain tout encourage les Yankee à aller dans ce sens :  Les HIMARS de 70 km de portée sont d’ors et déjà  largement utilisées contre les civils du Donbass mais la Russie ne réussit qu’à les mettre périodiquement hors d’état de nuire. Non pas que ses TOR M1E, ses Buk ne font pas bien leur boulot, loin s’en faute et l’abattage des centaines d’avions et de Bayraktar, de Javelot, de NLOW… otaniens sont là pour le prouver mais surtout pour cause, entre autres choses, de cette satané entente aérienne Israël/Russie en Syrie qui en une décennie de guerre a permis l’infiltration israélienne dans des couches les plus profondes de la DCA russe de courte, de moyenne et de longue portée en quoi d’aucuns voient d’ailleurs la vrai raison de leur totale apathie dans le ciel du Levant.

La Russie est-elle prête à faire face a un scénario balistique que l’axe US/Israël/Otan a planifié depuis des années sur base des données piratés à partir de la DCA russe ?

Il semblerait que cette question serait aussi celle de la Russie dont le nouveau commandant en chef du contingent syrien a débarqué droit depuis l’Ukraine, un commandant qui rien que via sa première démonstration de force datée du 18 juin, contre la base américaine à al-Tanf a prouvé que l’ère de connivence avec Israël est bel et bien révolue, que la Russie a fini par trancher enfin en Syrie et que les Su-35 russes sont désormais autant enclins à bousiller la zone « no fly » pro-Israël, à y engager des combats contre l’aviation US sioniste que les roquettes tactiques ou des drones « Shahed 129 » de la Résistance qui eux ont marqué en octobre 2021 la première frappe d’envergure contre al-Tanf. , à l’origine de la mémorable frappe de l’octobre 2021.

Tout ceci pour dire que l’idée d’une DCA intégrée Russie-Résistance qui partit, des côtes syro-libanaises atteindraient d’une part le golfe Persique et de l’autre, la mer Noire n’a rien de saugrenue ni difficile d’accès par les temps de la multiplication de petites OTAN qui court, car si le S-300 et le S-400-russe n’a plus aucun secret pour l’OTAN et ce, à la faveur du « cheval de Troie » que n’a jamais cessé d’être l’entité sioniste par rapport à la Russie, ceci est loin d’être le cas de Bavar-373, qui comme toute autre pièce de l’arsenal de la Résistance reste un grand mystère pour le camp d’en face...

D’autant plus que le S-300 a une portée  1.5 fois plus grande que celle du S-300 et que ses missiles intercepteurs, Sayyad 3 et 4 à lancement verticale peuvent engager avec des cibles à 200 km de distance et à une altitude de 27 km et ce sans compter son radar phasé Meraj 4 qui lui, est capable d’intercepter 300 cibles à une distance 300 km soit trois fois plus que le S-300 qui, lui n’intercepte que 100 cibles pour la même portée de 300 km. Toujours concernant l’interception, Bavar est à même de verrouiller 60 cible sur une portée de 250 contre 12 cibles et la portée de moins de 200 km pour le modèle russe. Et the last but not the least,  Bavar-373 peut engager 9 cibles balistiques, de croisières à la fois, un nombre qui est de six pour le S-300 russe et un pour le Patriot. Et puis c’est un système de tout temps, facile à entreposer, fiable à faire opérer dans les conditions de guerre chimique, microbiologique et nucléaire. Bavar-373 résiste à la guerre électronique et aux bombes électromagnétiques. De plus, ses radars sont capables de détecter des missiles anti-radiations (ARM)25. Et tout ceci « non décodé » par l’OTAN une DCA non décodé et à longue portée qui se distingue aussi par sa capacité à intercepter et à abattre des missiles standoff. 

Y a-t-il les signes avant-coureur de l'émergence d'un bouclier anti-missile Russie-Résistance? La campagne d'infox panique à Tel-Aviv le laisse supposer. Le 4 juillet, le spécialiste du renseignement israélien Ronen Solomon, qui dirige le blog Intelli Times, a diffusé le nom d'un général de brigade CGRI qui serait chargé du déploiement des systèmes de défense aérienne iraniens en Syrie et depuis toute la presse atlantiste qui s'emballe au motif qu'Israël était au courant du projet irano-syrien de "défense aérienne et qu’il était déterminé à ne pas laisser le CGRI construire son propre réseau de défense aérienne en Syrie". Mais visiblement trop tard, cette DCA intégrée qui a si bien réussi à Tartous tend à aller en mer Noire... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV