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Campagne de guerre dans la guerre d'Israël défaite... la bataille hypersonique commence

Le missile tactique de la troisième génération, Kheybar Shekane (Capture d'écran)

Le samedi 9 juillet, quelques jours après que les terroristes takfiristes de Maghawir al-Thura positionnés à al-Tanf où ils servent de bouclier à quelque 900 soldats américains eurent publié, les images des premiers tests réussi des missiles tactiques américains HIMARS en Syrie centrale, tout en assortissant ces photos de menaces contre la Russie qu’ils accusent de les avoir bombardés le 18 juin, le ministre syrien de la Défense le lieutenant-général Ali Mahmoud Abbas, s’est rendu à l’improviste  à l'une des bases de l'armée arabe syrienne dans la région orientale, base dont le nom n’a pas été dévoilée, pour y inspecter à la fois les unités de l’armée de l’air syrienne mais surtout pour assister à un exercice aérien où prenaient part les unités héliportées Mi-8 et Mi-24 ainsi que des avions de chasse Su-22. La curiosité des analystes a été encore davantage piquée quand ils ont appris que le général accompagné de son chef d’état-major qui effectuait là une première inspection de cette envergure depuis sa nomination au mois d’avril, a tenu aussi à superviser la DCA sur place, composée, dixit des agences syriennes d’une batterie de S-200, d’une batterie à courte portée Pantsir S, « toutes deux nettement renforcées » mais encore d’un « système de défense aérien », dont le nom non plus n’a pas été révélé. Quelque chose de différent est-il sur le point de se préparer ?

Il est vrai que depuis le 2 juillet, date à laquelle les F-16 sionistes ont lancé quatre missiles aérobalistiques de type Rampage sur les poulaillers d’al Hamidiyeh dans le sud de Tartous, en prétendant y avoir détruit une DCA à longue portée iranienne Bavar-373, une DCA qui rappelons-le, n’avait aucune raison de s’y trouver, à l’heure de la frappe, vu que toute la cote ouest syrienne est placée sous la bulle de défense aérienne russe ( S-400 S 300) et qu’en Syrie, le modus operandi des alliés de Damas consiste moins à se télescoper inutilement qu’à se synchroniser, il y a comme une espèce de camisole de force qui corse l’action aérienne d’Israël, dite « campagne de guerre dans la guerre », campagne que Américains et Sionistes, complètement abasourdis depuis au moins avril 2021 par une DCA optimisée et de plus en plus performante avec un taux d’interception de plus de 90% contre les missiles de croisière ont tenté dès le 11 juin et leur frappe contre l’aéroport de Damas, de faire dévier vers « l’hypersonique » et ce dans l’espoir de pouvoir conserver encore pour quelque temps, leur liberté d’action dans le ciel syrien.

Peu d’observateurs ont relevé ce dangereux passage de « missile de croisière » au « missile aérobalistqiue » qui comme l’a prouvé le raid contre l’aéroport de Damas aurait pu s’avérer fatale à la Syrie, à ses infrastructures, voire même à ses centres de pouvoir si une contre-attaque n’était pas aussitôt engagée … L’a-t-elle été engagée ? Si oui, quand et comment ? ...

A vrai dire, de cette contre-attaque « foncière », cela fait une semaine que le monde entier parle, sans oser toutefois la reconnaître comme telle, tant en est grand le choc qu’elle a créé sur sa lancée…  En effet, ce triplet de drones Mersad -1 que le Hezbollah a lancé ce 2 juillet, peu après la frappe contre Tartous, triplet qu’aucun radar US/Israël n’a su localiser, qu’aucun de ses chasseurs, même les meilleurs de ses F-35 n’ont pu intercepter, a ciblé non seulement Karish et sa plateforme illégale, mais encore et de plein fouet la « vieille campagne de guerre dans la guerre » d’Israël, quitte à créer une équation aérienne dont l’étendu dépasse le seul ciel du Liban pour atteindre l’espace aérien syrien. Car à regarder de plus près, qui dit que les drones du Hezbollah resteraient ad vitam æternam les seuls à défier les sites gaziers offshores de l’entité sioniste et qu’à l’avenir très proche, la Syrie dont la base T4 à Homs, ses hangars et ses dédales souterrains semblent abriter des dizaines voire des centaines de Shahed, de Mohajer, d’Ababil (…) ne seraient pas tentée, tout comme en mars 2021 quand des Shahed 191, dixit le ministre sioniste de la Guerre Gantz, d’envoyer ses UAV, au large de Haïfa, quelque part entre Léviathan et Karish?

Après tout, ce n’est que 400 km de distance, de Baniyas à Haïfa, distance dont ferait une bouchée de pain d’un ingénieux UAV comme Ababil-5 d’une portée de 480 km, équipé de 4 missiles anti-blindés (tir oubli) Almas, chacune, d’une portée de 8 km et de trois bombes intelligentes ou Hellfire iranien Qaem 114..  Et puis c’est la même Syrie dont les « SA-5 errants » avaient terrorisé Israël en en pourchassant à trois reprises les F-6, soit en avril, en juin et en octobre 2021 dans le ciel du Néguev, de Beit Shan (Jordanie) ainsi que de Haïfa…C’est sans doute en pensant à une si terrifiante perspective que les trois Mersad-1 du Hezbollah promettent que l’axe US/Israël tente, passé le premier choc, de jouer une nouvelle carte, celle des HIMARS ou ce qui revient au même de déplacer le facteur « hypersonique » du ciel vers la terre, de rattraper au sol leur retentissant échec aérien, bref de faire un remake de l’Ukraine en Syrie avec toutefois pour cible non seulement les Russes mais aussi la Résistance.

Que soit dit en passant, en deux semaines d’usage anti-Russie les sources occidentales ne tarissent pas d’éloge à l’endroit de M142 High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS) :

"En deux semaines d'utilisation, les Ukrainiens auraient détruit un peu plus d'une dizaine de cibles différentes, principalement des dépôts de munitions ou des zones à fortes concentrations de troupes russes. Les artilleurs ukrainiens sont conscients de l'importance des HIMARS et ont déjà annoncé à certains journalistes que les véhicules étaient constamment en mouvement, ne s'arrêtant que quelques minutes pour tirer ou changer de panier de roquettes pour se réarmer".

Cette soi-disant performance, même les sources russes s’y arrêtent :

"Malgré le fait qu'il y en a actuellement au moins 7 (selon le ministère de la Défense RF, 2 systèmes ont été détruits en Ukraine - éd.) Systèmes lourds américains Himars et MLRS (un analogue avec 12 missiles à chenilles - éd.) , il s'est avéré difficile de repousser les attaques de ces MLRS, ainsi que de détecter les sites de lancement de missiles. La raison en est les missiles eux-mêmes qui, bien qu'ils ne soient pas tactiques, effectuent des manœuvres assez complexes pendant le vol. En raison du vol le long d'une trajectoire quasi-balistique, il est possible de déterminer le site de lancement exact uniquement en comparant les données de trois radars de contre-batterie, cependant, de tels calculs du point de lancement prennent beaucoup de temps et au moment où la frappe est frappée, le MLRS se déplace vers d'autres positions. C'est probablement pour cette raison que les forces armées utilisent de tels systèmes la nuit, car cela minimise les chances de détection par des véhicules aériens sans pilote", rapporte l'agence de presse russe Avia.pro. 

Vidéo: une DCA syrienne optimisée qui intercepte à plus de 95 pc des missiles de croisière sionistes et qui a poussé Américains et Sionistes à recourir au missile hypersonique

Alors des HIMARS manœuvrables et d’une portée de 300 à 500 km que plante l’Amérique à al-Tanf et en Syrie orientale pour intimider les Russes, dissuader la Résistance et par là éviter le total naufrage de la campagne de guerre dans la guerre?  Si tel est le plan B US pour sauver de l’écroulement totale l’Armée de l’air sioniste, qu’elle y renonce tout de suite car l’arsenal de la Résistance, missilo-centrique a bien de quoi faire renvoyer dos à dos HIMARS et Rampage !

Il s’agit de Kheybar Shekane, missile de troisième génération, à combustible solide, à tête manœuvrable et à charge ultra explosive, et d’une portée de 1450 km dont le corps en matière composite pèse un tiers de HIMARS, tout comme le temps de préparation qui en est un sixième. La légèreté, la vitesse de déploiement élevée de Kheybar Shekane s’ajoute à son faible coût de fabrication, ce qui, bien au contraire de HIMARS dont chaque batterie coûte 5 millions de dollars, permet de tirer des missiles à tiroir et à grand volume. Puis comparé à HIMARS Khyber Shakhane peut transporter une ogive plus lourde en raison d’un poids plus léger une qualité qui se combine à une autre : A mesure que la distance entre le missile et la cible diminue, la quantité de poids pouvant être transportée par ce missile augmente. 

Est-ce tout ? Non.  La technologie utilisée dans Kheybar Shekane a déjà servi de base au développement d’une version aérobalistique dont les photos ont déjà été rendues publiques. En Iran, le CGRI en a publié des images mettant en scène un Soukhoï-22 lançant un Khaybar Shekane aérobalistique, ce qui fait que le Rampage à coup de quoi l’aéroport de Damas et Tartous ont été ciblés n’est pas si sans rival que les Sionistes ont l’air de le croire. Or un Kheybar Shekane aérobalitisque, cela veut dire très exactement une arme à longue portée, car tirée hors de portée des systèmes de défense. Khaybar Shekane sera-t-il largué sur al-Tanf ? C’est au général Abbas, ministre de la Défense de fournir plus amples détails, lui, qui s’est arrêté longuement au stand des Su-22…Disons qu'au stade hypersonique où en est désormais la bataille Israël-US/Résistance, les Su-22 hypersonisés n'hésiteraient pas à abréger les choses et au lieu de "bombarder les Yankee en Syrie, frapper l'entité... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV