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Double frappe aux missiles contre les troupes US en Syrie, à Connoco (Deir ez-Zor) et à al-Tanf (Homs)

Al-Tanf et Connoco , bases US attaquées, 4 et 5 décembre(Archives)

En l'espace de quelques heures les bases US à Connoco et à al-Tanf ont été frappés à coup de missiles et de peut-être de drone entre le samedi 4 et le dimanche 5 décembre. Qu'est ce qui se passe au juste? 

Il faut bien croire que ces « 900 » Yankee implantés en Syrie orientale qui selon le chef du Pentagone, ont pour mission, la protection des kurdes, mais dont le nombre est trois fois ce chiffre officiellement annoncé et la mission, est tout sauf protéger les Syriens, de quelle que ethnie ou confession qu’ils soient, puisque depuis 2016, date à laquelle ils ont débarqué sous paravent de lutte contre Daech, ils s’appliquent non seulement à trafiquer via un corridor héliporté les terroristes daechistes depuis al-Hol et d’autres prisons de Hassaké vers l’Irak, mais encore à acheminer du pétrole de contrebande syrien par le biais d’un réseau ingénieux dirigé par l’Israélien Mordechai Kahana, vers Ashkelon, un réseau qui compte ses tentacules de blanchiment d’argent et contournement de la loi César, dans les sociétés d’écran à Denvers (Etats Unis) et qui emploie des dizaines voire des centaines d’officiers américains, israéliens, français et otaniens, répartis entre Deir ez Zor Hassaké, Kurdistan irakien et Turquie, il faut bien donc croire que ces Yankee-là dansent désormais au bord d’un volcan. Pourquoi ?

Le 23 novembre, cinq missiles tactiques, visiblement de type Arash 4, se sont abattus de façon-éclaire sur le principal terminal du réseau précité à al-Kharab al-Jisr. Une localité située à quelque pas du point de passage frontalier d’al Waleed sur la frontière avec l’Irak par où passent chaque semaine entre un et deux méga convois US, composés évidemment de camions citernes mais d’autant sinon plus de blindés qu’accompagnent des drones de reconnaissance voire des hélicoptères.

Les cinq explosions du 23 novembre, ont d’ailleurs si violemment secoué la base US que tout le nord est syrien plus une grosse partie de l’Irak en ont ressenti les secousses. C’est dû, sans doute, à la conception de ces « roquettes Arash 4 », appartenant aux unités d’artillerie » que le concepteur iranien a doté d’un corps en composite et d’ailes pliables tout en l’enrichissant d’un système de correction de tir, voire de petits kit optique, thermique et de contrôle de feu pour que chaque « obus » en devienne mortellement précis, redoutablement furtif. C’est pour cette raison d’ailleurs que les batteries d’Avenger déployés ce 23 novembre à Kharab al-Jisr n’ont rien vu de ce « quintuple balistique » qui a fait partir en fumée des réserves de ce pétrole syriens volés qui sert, comble d’ignominie, les F-16 israéliens quand ils frappent le territoire syrien. L’attaque du 23 novembre a précédé de 48 heures, un premier raid à l’engin explosif contre un convoi militaire américain à Hassaké, raid soldé par la destruction de deux camions et sans de nouvelles pertes que le Pentagone a évidemment dissimulées.

Vidéo: l'artillerie "intelligente" et de "haute précision" iranienne lors de la manoeuvre des forces terrestres du CGRI, 2019/Tasnim

Or dans leur esprit de truand inné, ce coup magistral que la Résistance leur a infligé et qui les a poussé presque le lendemain à alléger César et à permettre à certaines ONGs « humanitaire » de commercer dans le domaine du « pétrole » ( !!)  avec « le régime syrien »,  ne pouvait rester sans réponse,  mais puisque l’US Army a la tête partout, à la fois en Irak, au Liban, au Yémen, à Gaza, à Vienne  où les drones et les missiles de l’axe de la Résistance, vainqueur de la bataille du ciel au Moyen-Orient, le malmènent profondément, les Yankee ont été forcés à se réduire à la portion congrue, quitte à envoyer leurs supplétifs daechistes massacrer 13 employés et berger syriens à Al-Kharat, champ pétrolier que contrôle l’armée syrienne à Deir ez-Zor.

Avouons que par comparaison à ce que Biden a fait dès son arrivée en janvier 2021 à la Maison blanche, où Abou Kamal a été frappé par les F-15 venus de l’Arabie et des Emirats, la régression a été évidente. C’est que juste avant d’engager cette méga bataille pour la restitution du pétrole syrien, la Résistance, roi de guerre en réseau de coordination et de synchronisation, avait réduit à néant par cinq drones interposés l’arrière base US/Israël en Syrie, al-Tanf. Puis la Syrie de décembre 2021 n’a rien de la Syrie du janvier 2021 tant y est large désormais le champ d’action anti-israélien : les sources russes affirment que les radars ultra puissants et leurs missiles intercepteurs l’ont truffé depuis le sud syro-libanais jusqu’à al-Mayadin  l’est et que ces radars, arrivent non seulement à intercepter les F-16 et les F-15 mais aussi les F-356 non plus ne leur échappe pas.

On peut bien les croire quand se rappelle que fin novembre sa Majesté Elizabeth a perdu un F-35 B non loin du port de Baniyas, un crash que la Royale Army a tenté de déguiser en publiant une vidéo truquée où l’avion tombe littéralement dans l’eau et où on en accuse le pilote.

Les révélations russes au sujet des interférences anti-US anti-Israël est d’autant plus fiables que les F-15 israéliens ont passé une sale semaine depuis le 27 novembre, marquée par de curieuses avances qui les frappent tantôt au niveau du terrain d’atterrissage tantôt au niveau de leur altitudomètre. Bref, le massacre des ouvriers syriens à Al-Khrata le 2 décembre, les Yankee ont tenté de le brandir en une trophée de guerre pour intimider l’armée syrienne et ses alliés, surtout qu’ils l’ont conjugué à un exercice militaire à balle réelle tenu à al Omar, principal gisement du nord de Deir ez-Zor avec évidemment les moyens du bord, quelque obusiers 777mm d’une portée de 40 km et qui leur a déjà servi à pilonner à coup de phosphore blanc les villages environnant. Mais puisque la Résistance n’improvise jamais et qu’elle planifie tout dans ses détails, cette parodie d’exercice est intervenue en plein processus de réconciliation Damas-Deir ez-Zor avec en toile de fond quelque 10.000 syriens « pacifiés » et donc potentiellement passibles de devenir des combattants anti-US.

Et l’impact n’a pas tardé à tomber : dans la nuit de samedi à dimanche, une nouvelle frappe a visé al-Omar, trois roquettes Arash-4. Ni les obusier de 777mm, ni Avenger ni même une batterie de Patriot que les Américains y préservent l’histoire de remonter le moral à leurs troupes n’ont rien pu. Le bilan des pertes et des dégâts reste inconnu ; mais le Pentagone n’a pas l’habitude d’annoncer les mauvaises nouvelles à la veille des fêtes du nouvel an quand bien il s'agirait d'une si terrible nouvelle qui vient de tomber sur les télex et qui fait état de très violentes déflagrations à al-Tanf, à peine un mois et demi après la frappe au drone qui l'a visée cette base le 20 octobre. N’empêche que la guerre anti-US bat son plein en Syrie orientale où les Américains, harcelés à mort n’ont qu’un choix : ou bien quitter les lieux pour de bon ou liquider César. C’est à peu près la même impasse qu’ils connaissent en ce moment même à Vienne face aux Iraniens

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SOURCE: FRENCH PRESS TV