Ce vendredi 24 juin, presque au moment où le chef de la diplomatie sioniste débarquait haletant à Ankara moins pour dire "oui" aux appels de détresse lancés par un Sultan Erdogan dont la monnaie nationale continue à descendre dans les abîmes, que pour jurer le MIT de voler au secours de l'entité pour lui éviter des liquidations extra territoriale en Turquie car déjà à l'interne, la situation en Israël est plus que dépéspérée entre les incendies qui ont frappé ce samedi et pour la première fois les camions citernes bourrés d'essence en Israël et des cyberattaque qui ciblent invariablement infrastructures, aéroports, ballons d'espionnage, DCA voire même sirènes d'alarme, des sources syriennes ont fait état des explosion a coup de missiles tactiques dans le nord de la Syrie. Avia. pro, site proche de la Défense russes écrit :
"L'armée turque, pour la première fois depuis l'invasion ouverte de la Syrie, a utilisé des missiles tactiques contre ce pays. Comme on l'a appris, l'armée turque a utilisé ses systèmes TMWS pour frapper le territoire syrien, ce qui est la première utilisation au combat de ces armes. au moins quatre frappes de missiles tactiques ont été menées contre la partie nord de la République arabe. Le type de missile utilisé n'a pas encore été établi, cependant, on sait que cette arme a été utilisée pour la première fois en Syrie en mai de cette année contre des formations kurdes. Le système de lancement de missiles tactiques TMWS est un système de tourelle stabilisée. Ce système peut emporter 4 missiles UMTAS/L-UMTAS ou 8 missiles CIRIT ou 2 missiles UMTAS/L-UMTAS et 4 missiles CIRIT et les lancer en mouvement grâce à sa tourelle stabilisée. Une démonstration visuelle du fonctionnement de ce système est présentée dans les images vidéo suivantes ".
Evidemment pour les observateurs qui suivent de très près le comportement turc dans le nord syrien où le Sultan ambitionne de se tailler enfin une zone "no fly" d'une profondeur de 30 km, incluant si possible Manbij, Tall Rafaat voire Kobani, ce premier recours a été bien significatif. Non que la Turquie ait décidé réellement à passer à l'acte, elle ne le pourrait évidemment pas tant qu'elle aura la Russie la Résistance et l'armée syrienne devant elle passablement aidés par les Kurdes mais surtout parce que cette apparition de missiles tactiques coïncide avec l'arrivée en masse des HIMARS en Ukraine et leurs premiers usage contre les troupes russe et puisque entre la Syrie et l'Ukraine la stratégie US agit suivant l'effet de vase communicant, alors les observateurs y ont vu un message de plus à l'adresse de la Russie. Au fait ce vendredi, la Grande Bretagne a annoncé vouloir envoyer davantage de HIMARS en Ukraine sort de missile de 80 km de portée qui si il est dispersé à travers le territoire ukrainien, peut frapper "la RPL, la RPD, la Russie et la Biélorussie voisine".
Avia.pro écrit: "il existe des rapports non confirmés selon lesquels, en plus des munitions standard, le Royaume-Uni et l'Allemagne pourraient fournir à l'Ukraine des munitions spéciales permettant l'exploitation à distance de la zone. En particulier, nous parlons de munitions AT-2. D'ici la fin juillet, au moins 15 Himars et M270 MLRS lourds MLRS pourraient apparaître en service dans les Forces armées ukrainiennes."
Alors qu'elle a été la réaction syro-russe à l'emploi des missiles tactiques contre l'armée syrienne? Se référant toujours aux sources russes, l'armée syrienne a apparemment effectué un retrait, ce qui pourrait tout simplement relever de cette méthode chère aux Russes donner du temps au temps, laisser à la Turquie mesurer et peser les conséquences de ses folies avant de passer à l'acte.
Ciant le journal turc Sabah, Avia.pro écrit :
" Après que la Turquie a annoncé qu'elle poursuivrait son opération militaire dans le nord de la Syrie malgré le fait que la Russie s'y oppose catégoriquement, on a appris que l'armée russe, les forces de l'AAS et les Kurdes avaient utilisé une tactique unique qui ne permettait pas à l'armée turque de lancer un offensive contre l'une des principales villes du nord de la Syrie. « Les milices des Forces démocratiques syriennes sont actuellement stationnées seules dans la ville de Tel Rifat, mais elles ont hissé des drapeaux syriens et russes à un certain nombre de points militaires. Il s'agit d'une décision très décisive de la Russie à Tel Rifat, car elle a retiré ses forces ainsi que les forces de l'armée syrienne qui étaient stationnées dans la région avec la milice des Forces démocratiques syriennes.Toute attaque de la Turquie contre Tel Rifat créera des risques très sérieux pour Ankara, puisqu'en fait, la présence de l'armée russe dans la région a été signalée. Cela signifiera qu'Ankara fait délibérément preuve d'agression contre la Russie, ce qui compliquera la tache pour Ankara"
Et le journal turc ne croit pas si bien dire: car en termes du message hermétique à déchiffrer par Ankara et à en remettre le contenu aux Otaniens, l'armée syrienne et la Russie n'en sont pas resté à un retrait tactique de Talla Rafaat en chargeant les Kurdes de servir d'épouvantail à l'armée turque.
En effet, toujours ce samedi les agences ont fait état des manœuvres de parachutage de l'armée syrienne qui viennent de s'ajouter à une série d'exercices de plus en plus intenses et fréquents qui visent à préparer l'armée syrienne non seulement à mener des frappe directes contre le territoire ennemis mais à le cibler par des opérations de débarquement. Soutenue par l’armée russe, la 25e division des forces de mission spéciale de l'armée syrienne, connue sous le nom de Forces du tigre, a organisé un nouvel exercice de parachutisme, a rapporté la chaîne de télévision russe Zvezda, le 24 juin. Plus de 100 parachutistes de la division d'élite ont effectué leur premier saut depuis des hélicoptères russes Mi-8AMTSh. Selon TV Zvezda, les parachutistes syriens ont reçu une formation dans une nouvelle installation qui a été construite et équipée spécialement pour les opérations aéroportées. Ils étaient également équipés de systèmes de parachutisme de fabrication russe. En mars, la 25e division des forces de mission spéciale a mené son tout premier exercice de parachutisme. Une soixantaine de parachutistes ont pris part à l'exercice supervisé par des conseillers militaires russes.
La division, connue pour ses compétences en matière de guerre urbaine, travaille actuellement à acquérir de l'expérience dans les opérations aéroportées avec l'aide de l'armée russe qui a une vaste expérience dans ce type d'opérations. La division envisage de transformer tout son personnel en parachutistes. TV Zvezda a révélé que les parachutistes de la 25e division des forces de mission spéciale sauteront en tenue de combat complète, la nuit, ainsi que dans l'eau lors d'exercices futurs.
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Début juin, des avions de combat russes et syriens ont effectué une patrouille aérienne conjointe au-dessus des hauteurs du Golan occupées par Israël et ont participé à des conditions de combat réelles contre de faux avions de combat ennemis et des avions militaires sans pilote. L'agence de presse officielle syrienne SANA avait déclaré que la mission impliquait des chasseurs-bombardiers bimoteurs russes Sukhoi Su-24, Su-34 et Su-35, ainsi que six avions Mikoyan-Gurevich MiG-23 et MiG-29 appartenant à l'armée de l'air syrienne. Le 24 janvier, la Syrie et la Russie ont organisé des patrouilles aériennes conjointes le long des frontières syriennes, y compris sur les hauteurs du Golan. Selon une déclaration du ministère russe de la Défense citée à l'époque par l'agence de presse Interfax, la patrouille impliquait des chasseurs, des chasseurs-bombardiers et des avions d'alerte avancée et de contrôle.
Quelque chose genre des frappes aériennes accompagnées d'opération de parachutage contre les ennemis de la Syrie est-il en train de se préparer? Rien désormais n'est à écarter maintenant que les Américains, une fois débarrassé à 90 pc de la flotte made in Russie de l'Ukraine envisagent d'envoyer des F-15 et des F-16 dans le pays et de les lancer à l’assaut des territoires russes. C'est peut-être un peu tard mais des frappes aériennes contre les territoires des deux des alliés les plus fidèles de Washington dans sa guerre contre la Russie auront à n'en pas douter un effet parfaitement,t dissuasif.