Un certain courant d’analyses juge être largement loin d’être un simple hasard si la Russie, qui vient de vivre cette nuit une troisième frappe au missiles antinavires Harpoon, et qui a commencé depuis ce dimanche à prendre pour cible de ses redoutables missiles de précision les bâtiments publics à Kiev car les HIMARS sont effectivement débarqués en Ukraine et qu’avec leur portée de 80 km il y a de très fortes chances pour qu’ils conjuguent leurs effets aux Harpoon et que de leur côté s’en prennent très bientôt aux sites gaziers onshore russes, s’est mise soudain à entraîner les parachutistes syriens, et à les entraîner massivement tout en en diffusant largement les images dans ses médias. Le hasard est d’autant moins pour quelque chose dans cette première démonstration de force parachutiste syro-russe depuis Tel-Aviv, de mauvaises nouvelles s’exportent vers la Russie comme quoi un shift power Bennett Lapid à la tête de l’exécutif israélien a eu comme premier effet le vote de la Knesset pour que Netanyahu le pro-Russe ne gagne pas les législatives d’octobre et que partant le « clan pro Russie » dont fait partie aussi l’ex ministre des A.E.
Lieberman s’efface davantage, un clan qui à en croire les autorités de Kiev sape systématiquement les efforts pro-OTAN au sein de l’entité sioniste. Alors du coup ce courant très particulier d’analyste se met à penser qu’il pourrait y avoir certain lien entre cette vague Harpoon-HIMARS anti-Russie d’une part et ces exercices de parachutistes syriens tous issus de la 25e division d’élite des forces de Tigre du général Suheil al Hassan qui sans divulguer les lieux où ils s’exercent, sautent d’un IL-76 et des Mi-8 russe comme si ils se trouvaient quelque part en plein milieux de l’île de serpent. A quoi joue exactement la Russie ?
Qu’on se remémore les évolutions de ces deux dernières semaines de part et d’autre de ces deux arènes inter communicants que sont la Syrie et l’Ukraine pour pouvoir y voir plus clair : le déclin des liens Israël/Russie a connu un tournant ce 11 juin quand l’entité sioniste suivant l’ordre des parrains US qui sont en pleine opération de reconfiguration de force en Syrie orientale et à Raqqa où ils déploient de nouvelles bases , de radars de DCA quand ils ne réoccupent pas des aéroports ou des positions abandonnées et on pense plus particulièrement à l’aéroport de Tabqa qui l’ont réinvesti juste avant qu’un sanglant raid des terroristes daechistes ne s’abatte sur les soldats syriens à bord d’un bus, a bombardé sauvagement l’aéroport de Damas.
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Le coup excessivement lourd puisqu’impliquant des missiles aérobalistique hypersonique à l’effet de briser d’une DCA largement anti croisière, a provoqué l’ire des russes qui tout en convoquant le Sioniste Alex Ben-Zvi, au ministère des Affaire étrangère ont trouvé son antienne anti-iranienne avancée comme justificatif au raid « insuffisant » tout en assortissant cette convocation d’un projet de loi à soumettre au Conseil de sécurité qui pour n’avoir aucune chance de dépasser le veto US, reste une déclaration, traitant Israël pour ce qu’il est à savoir une entité violatrice du droit internationale et donc passible de châtiment… un peu comme l’Ukraine. Ce qui donne toute une autre dimension à l’exercice des Forces de Tigre rodant autour du Golan occupé par dizaines voire par centaine comme s’il s’apprêtaient à prendre instamment sous peu d’assaut le Golan. Car qu’est ce qui empêche une Russie qui se sent désormais menacée dans son être « pétro-gazier » de se comporter au Golan occupé comme elle se comporte à Donbass.
Voici ce qui pourrait parfaitement pousser la Russie dans ce sens : « Le 26 juin, les Forces armées ukrainiennes (AFU) ont de nouveau tiré sur la plate-forme de forage de l'entreprise Chernomorneftegaz en mer Noire. L'attaque a été confirmée par un représentant des services d'urgence de Crimée. L'impact a été effectué de nuit et a touché la plate-forme de forage flottante auto-élévatrice "Tavrida". L'obus a heurté l'héliport, laissant un trou d'un diamètre de près de 5 m. Selon des responsables locaux, personne n'a été blessé à la suite du bombardement. Le personnel a été retiré de la plate-forme après la précédente attaque sur les plates-formes de Chernomorneftegaz., affirme Southfront qui ajoute :
« Le 20 juin, les forces armées ukrainiennes ont frappé trois plates-formes de forage de Chernomorneftegaz situées sur le champ d'Odessa en mer Noire. A cette époque, il y avait 109 personnes sur les tours. En conséquence, trois personnes ont été blessées- elles ont reçu des brûlures et des éclats d'obus, sept étaient portées disparues. L'une des plateformes a complètement brûlé. La plupart des plates-formes de forage en Crimée sont situées dans la mer Noire à l'ouest de la péninsule. Les attaques ont probablement été menées depuis la région d'Odessa. L'arme utilisée dans les attaques n'a pas été révélée. Il n'y a pas un grand choix d'armes dans les forces armées ukrainiennes. Plus tôt ce mois-ci, les États-Unis se sont engagés à faire don de deux systèmes de lancement Harpoon à l'Ukraine.
D'autres alliés de Kiev ont également accepté de fournir les missiles Harpoon à l'AFU qui pourraient être utilisés avec ces lanceurs. Le Danemark et le Royaume-Uni en feraient partie. Auparavant, le 17 juin, selon des informations de l'armée ukrainienne, le remorqueur militaire russe Vasily Bekh avait été attaqué en mer Noire et gravement endommagé ou coulé. Les images partagées par les médias ukrainiens confirment que le navire a été touché par deux missiles. Les responsables ukrainiens rapportent que le navire a été touché par deux missiles terrestres, vraisemblablement des systèmes Harpoon. Le remorqueur transportait des munitions, des armes et du personnel pour renforcer les troupes russes sur l'île de Zmeiny. L'attaque a eu lieu à 19 miles à l'est de l'île alors qu'elle aurait transféré le système de défense aérienne à courte portée Tor-M2MK. Les médias, citant des responsables russes anonymes, ont rapporté que 10 des 33 membres d'équipage à bord étaient portés disparus et que la plupart des membres d'équipage avaient été blessés. »
Avouons que là les Otaniens ont tenté non seulement de faire descendre les capacités offshore et onshore russe à coup de Harpoon mais aussi d’étouffer dans l’œuf une idée géniale que l’armée russe semble avoir repris du CGRI iranien lequel avait monté lors de l’un de ses multiples exercices naval une batterie de missiles antimissile Khordad-3, alias tueur de Global Hawk à bord du navire Siyavoshi (alias coupeur de route de l’USS Vella Gulf ) laquelle batterie avait réussi a abattre alors en plein mouvement du navire un drone agresseur. N’est-ce pas de la part des Américains que d’aller trop loin dans leur aventurisme qui vise apparemment à étendre la guerre à la mer ?
Vidéo: le Khordad-3 abat à bord d'un navire en mouvement les drones agresseurs/Fars
Déjà que la tentative lituanienne de faire amputer la Russie de la Kalingrade a du mal à passer, une campagne balistique anti site offshore et onshore russe ne peut rester non plus sans réponse. Alors frapper Kiev et ses centres de pouvoir certes mais en rester là certainement pas . Et c’est ainsi qu’une "Donbassisation" du Golan occupé devient soudain un choix dissuasif idéal pour la Russie que plus rien ne lie à Israël : ni cette fameuse entente aérienne dans le dos de la Syrie qui a été le 11 juin définitivement rompu et enterrée via un raid qui mine de rien a inversé la donne en défaveur de l’entité puisqu’il a ôté tout prétexte pour refuser une riposte ni non plus, ces colons d’origine russe comme Lieberman qui vivent une insurmontable duplicité depuis que la guerre a commencé en Ukraine du Sioniste Zelensky car on ne peut plus être désormais à la fois russe et sioniste.
Et ce n’est pas tout car une Donbassisation du Golan qu’occupe Israël depuis 40 décennie est d’autant plus urgente que l’œuvre anti gaz russe est parallèlement menée en Méditerranée orientale et en mer Noire… Il y a quelques jours à peine l’entité signait un accord avec l’UE par Egypte interposée visant à exporter le gaz volé de la Palestine vers l’Europe et à le faire en outre dans la perspective d’un détournement potentiel du gaz libanais à partir du gisement « litigieux » de Karish ou si possible du gisement libanais de Qana…. N’est-ce pas le Golan occupé est cette une terre où un triangle choix Russie-Syrie-Liban
