The Washington Post de ce 3 juillet qui, citant le chef du CentCom Micheal Kurilla et ses appréhensions « syriennes » de plus en plus croissantes, s’inquiète d’un « alignement total » de la Russie sur la l’axe de la Résistance, alignement qui aurait déjà poussé le 18 juin l’aviation russe à mettre pour la première fois depuis 2016 en miette le périmètre de 55 km au-dessus de la base illégale américaine à Homs, al-Tanf quitte à lancer des missiles air sol sur les terroristes de Maghawir al -Thura, ceux-là même que les Yankee exercent en ce moment aux missiles tactiques HIMARS et à la DCA, NASAMS pour les envoyer ensuite par dizaines voire centaines sur le front de Donbass faire saigner l’armée russe, diablement tort d’aller chercher dans le golfe Persique du parallélisme entre l’action anti US de Poutine d’une part et les manœuvres anti américaines des vedettes rapides du CGRI de l’autre. Même si de tels parallélisme devront désormais faire leur entrée dans la presse occidentale, rien qu’après l’annonce de la possible entrée de l’Iran au sein des BRICS ou encore de cette autre information que rapportent les sources officieuses et qui fait état de préparatifs des manœuvres militaires navales conjointes Iran/Russie/Chine, et ce, non pas comme par le passé dans le golfe Persique ou dans l’océan indien ni même en mer Noir, mais bel et bien aux Caraïbes, soit aux portes des Etats-Unis !
Au fait la synchronisation des opérations anti-US , la superposition intégrale des plans Russie-Résistance, c’est bien en Syrie et en Syrie même qu’elle ont fini par apparaître, quand al Omar, cette base de contrebande de pétrole qu’occupe les Yankee a été frappée deux jours d’affilée les 3 et 4 juillet à l’aide de tout nouveau missile tactique à tête manœuvrable (Mach 7) de la Résistance, qui dérivé de Raad-500 iranien tend à se succéder à l’emblématique Fateh-110, alors même que les chasseurs russe survolaient au même moment et à une très basse altitude al-Tanf.
A quoi rime cette simultanéité ? Personne mieux que Kurilla à qui les analystes de The Washington Post reprochent ses tergiversations à ne pas riposter aux démonstrations de force « synchronisée » anti US irano-russes ne pourrait y répondre. A vrai dire, ce qui inquiète cruellement les Américains en cette Syrie de juillet 2022 où l’Ukraine est plus que jamais présente, serait moins les missiles tactiques Raad 500 à pleuvoir désormais et régulièrement sur al Omar, Connoco ou Tanak ou encore les bombes russes à être larguées sur al Tanf que le ciblage par l’aviation russe du « sacro-saint périmètre de 55 km » soit cette zone dite de déconfliction mais à vrai dire « no fly » pro Israël sur quoi Américains et Russes s’étaient tombés d’accord bien avant que la guerre en Ukraine ne l’éclate à l’effet d’assurer, disons le vertement, une « liberté d’action totale à Israël ». Or c’est ce point convergence américano-russe jusqu’ici avait survécu aux pires dissensions politiques, militaires économiques US/Russie qui vient de se perdre et c’est cela qui effraie le Sioniste yankee Kurilla au point de le pousser à se planter en personne à al-Tanf !
Dans la nuit de 6 à 7 juillet, un second coup après celui d’al-Tanf est tombé, une véritable bombe H qui a sauté en plein terrain d’entente Russie/Israël qu’on sait être de plus en plus miné par l’engagement ukrainien de l’entité aux cotés de l’axe US/OTAN. Citant la ministre sioniste de l’immigration, le Jérusalem Post a confirmé l’interdiction de toute activité de « l’Agence juive » sur l’ensemble du territoire russe, une première depuis 30 ans, ce qui dixit toujours le journal « pourrait saper la capacité des juifs à immigrer en Israël ». Le coup est colossal
autant sinon plus que cette remise en cause particulièrement osée de l’holocauste par le MAE russe Lavrov quand il a évoqué il y a quelques semaines de là l’ascendance juive de Hitler. Depuis 24 heures les commentaires se multiplient sur le pourquoi de cette radicale mesure et ils convergent tous sur ceci : Politiquement parlant, l’interdiction de l’agence sioniste ne peut que faire écho à l’arrivée de Lapid, le plus otanien des sionistes aux commandes, lui, qui exigeait dès le 25 février le basculement total de l’entité dans le camp anti-Russie pour le mieux et pour le pire. Mais cette interdiction pourrait également renvoyer à l’afflux sans précédent des d'officiers et de soldats de réserve de l’entité ainsi qu’au débarquement en masse des agents du Mossad de Shin Beth en Ukraine où une fois arrivés, ils se dirigent directement à Donbass tuer les soldats russes, forment les mercenaires otaniens et piloter des opérations ainsi que l’a prouvé la capture très récente par l’armée russe de l’un d’entre eux, son apparition à l’écran et des aveux qui ont confirmé l’implication à fond de l’entité dans les combats. L’interdiction de l’agence sioniste en Russie n’est-ce pas un début de la riposte «active » ?
En effet, militairement parlant, il s’agit d’un acte aux multiples impacts. Côté ukrainien des choses cela pourrait répercuter très rapidement sur la fuite en masse des capitaux russes vers l’entité par oligarques sionistes interposés où ils servent à faire tourner entre autre chose la machine de guerre d’Israël. C’est un moins en ces temps de crises politico militaire qui coïncide avec les premières opérations de drones de la Résistance visant directement les sites vitaux de l’entité. Mais coté syrienne, l’effet est encore plus dévastateur : sans une agence sioniste russe qui n’a cessé tout au long d’une décennie de guerre en Syrie de s’infiltrer au sein d’une frange de l’armée russe, il serait bien difficile désormais pour Israël d’agir aussi librement dans le ciel de la Syrie que par le passé. Mais il y a plus : le gel des activités du « mini Israël » en plein territoire de la Russie c’est comme délier les mains de ces commandants russes au nombre bien importants qui estiment que l’entité est à l’origine de ce complot qui vise l’intégrité de la fédération dans la mesure où l’agent Zelensky est un Israélien et que la politique de Biden et de l’OTAN une copie des leçons du sionisme.
N’y a-t-il pas de quoi donner raison au président Assad qui lors de son tout récent tête-à-tête avec le MAE iranien, Amir Abdollahiyan lançait ceci : « la guerre en Ukraine profite à la Résistance » ? Mille fois oui, depuis peu c’est un anti Sioniste foncier que Poutine a affecté en Syrie, un anti Sioniste qui vient tout juste de l’Ukraine. Il s’appelle général russe Alexandr Chayko et c’est de lui que vient l’idée de bombarder al Tanf à la manière de la Résistance, de pourchasser les avions américains. Or le P55 que Chayko a cassé le 18 juin à al-Tanf pourrait n’être qu’un début… Après en terme de synchronisation, Chayko a fait en quelques semaines bien mieux que son prédécesseur... 59 incidents avions anti US en un très court laps de temps…une opération missile sol-sol/aviation russe anti Al Tanf, anti Al Omar simultanée et potentiellement extensible pour bientôt ? bien possible.
