Le 12 mai 2021, au deuxième jour de l’une des plus substantielles batailles balistique de toute l’histoire où un missile a prouvé être à même de rendre caduque l’une des plus grandes flottes de combat aérienne du monde qui même composée de 400 avions de chasse et de bombardiers n’a pas su contrer des salves savamment dosées de missiles et de roquettes, une combinaison de 130 projectiles a été tirée contre Tel-Aviv, y liquidant des colons mais surtout poussant l’entité à verrouiller précipitamment l’aéroport de « Ben Gourion » et à en déplacer tous les vols vers Chypre et Grèce, deux ex-États transformés en base aérienne grandeur nature pour les aventures guerrières de l’axe US-Israël-OTAN. En ce 15 juin 2022, soit plus d’un an et un mois après, c’est très curieusement cette même image de colons terrorisés, prenant le large, mallettes et valises sous bras, qui revient en boucle dans l’esprit des Pro-Résistance tant est grande la soif de vengeance anti-Israël, cinq jours après que l’aéroport de Damas, ses deux pistes nord-sud et son ancien salle de débarquement eurent été déchiquetés sous les coups de missiles aéro-balistique de l’entité. Pourquoi ?
Vidéo: l'aéroport de Ben Gourion frappé le 12 mai 2021/twitter
Le gourou Gantz, son bluffeur de chef d’état-major Kochavi et leur bande de galonnés aux abois, tous commissionnaires chez Raphael, Elbit Système, IAI compagnie ... pourraient le répéter à tue-tête, personne ne croirait, après cet historique mai 2021, leurs fables sur la prétendue performance de la DCA multicouche d’Israël composée certes de Dôme de fer, de Fronde de David, d’ Arrow, mais « aveugle » comme une taupe. Personne à part évidemment ces pauvres émirs du golfe Persique qui, même après avoir reçu en pleine gaule et pendant huit années durant les drones Samad, Kassef K2 ou encore cet ingénieux missile de croisière yéménite ailé « Qods 2 », et ce sous l’œil parfaitement passif de THAAD et de Patriot, continuent à croire au père Noël, viennent d’autoriser le déploiement des radars « Green Pin » et autres gadgets sionistes sur leur territoire et à étendre bêtement le terrain de riposte anti-Israël à leurs palais en verre.
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Quelques signaux nous disent que cette fois, c’est la bonne et que l’État syrien rassuré par la fin de l’entente Israël-Russie dont l’attaque contre l’aéroport de Damas est le signe flagrant, prépare avec ses alliés un coup royal.
Il y a ensuite cette concentration de vols en provenance de l’intérieur et de l’extérieur de la Syrie encore vers Alep et son aéroport comme si la Syrie changeait momentanément et en cette période de préparation de grand combat, de capitale. Ceci, c’est pour la côté syrienne des choses mais qui tendent bien à dépasser les frontières syriennes et à se diriger droit vers la cible.
Vidéo: opération de libération d'Alep en présence des drones armés iraniens/twitter
Ce mercredi, alors même que les pompiers sionistes n’en avaient pas fini avec le méga incendie de « Safed » ce samedi où un terminus central de bus est parti en fumée avec en filigrane quelques 50 bus calcinés en à peine 3 heures, incendie auquel ont succédé deux autres feux, frappant dimanche et lundi deux sites à Haïfa et à Kiryat Hasidim, les flammes se sont soudain déclarés à « Rohvot », situé au sud de Tel Aviv et ce, dans une usine d’ammoniac, un énième « incident » dont l’entité compte morts et blessés tout en promettant de mener « son enquête ». Or, à regarder de plus près la carte d’Israël, ce curieux « cercle de feu » qui le parcourt du Nord au Sud, ne cesse de tourner autour de l’aéroport de Tel-Aviv. Est-ce prémonitoire ? Sans doute, si on se fie à cette frange d’experts sionistes qui de plus en plus alarmistes y voient le signe d’un conflit majeur.
Alors « Ben Gourion » dont la DCA ne tient au pire moment qu’à peine 24 heures face aux déluges de missiles se trouvera-t-il bientôt sous la coupe de missiles ou de drones ?
La réponse, on est bien tenté de l’apporter en se référant là encore, au passé récent. Le 12 mai 2021, une salve de 130 roquettes a paralysé « Ben Gourion » mais que faut-il pour le mettre hors de portée ? Des pistes d’atterrissage en moyenne de 4 km de long, il ne faut pas beaucoup de roquettes pour qu’elles soient entièrement bousillées mais l’histoire de zéro marge d’erreur, les drones sont plus vivement à conseiller.
Vidéo: Khordad-3 dont Israël envierait à mort
Et puis les drones, c’est toujours plus commode d’autant plus que le récent dévoilement d’une cité souterrain iranienne est là pour largement inspirer Assad. Disons que 11 années de guerre, c’est trop long pour que la Syrie n’ait pas pensé à s’en procurer voir à se doter de capacités d’en fabriquer de très bons. Ainsi, et en représailles aux sept missile « Rampage » tirés vendredi contre l’aéroport de Damas, il ne faut que quelques missiles de croisière de gamme « Heydar » que titrerait par exemple le drone à large fuselage « Kaman-22 », d’une portée de 3 000 km et d’une capacité de port de charge de 300 kg.
Il y a « Heydar 1 » surtout dont la portée est de 200 km pour une vitesse de 1000/h à l’impacte, ce qui ne laissera aucune chance aux pistes de « Ben Gourion » voire même aux avions qui y appareillent, vu que l’engin porte à son nez un censeur optique le rendant capable de viser des cibles cinétique. Puis une portée pour un missile de croisière de stature de « Heydar-1 » de 200 à 300 km, cela veut dire que le drone « Kaman-22 » n’a pas non plus à s’infiltrer trop en profondeur l’espace aérien de l’entité, la distance entre le Golan (son point de départ approximatif) et l’aéroport de « Ben Gourion » étant très exactement de 277 km. C’est le propre des engins Standoff que l’entité dit en posséder le monopole, erreur de perception qui demande à être corrigée.
Sinon il y a de très beaux hélico syriens qui pourront se doter de « Heydar-2 », lui aussi un « missile de croisière » d’une portée de plusieurs centaines de km. De Alep à Tel-Aviv, il n’y a que 680 km mais les hélico, ça vole et ça s’approche de la cible et vu que celle-ci n’a rien à se défendre, ça frappe... à mort.
