En cette terrible nuit du 2 au 3 juillet où l’axe US/OTAN a frappé les villes russes de Belgorod et de Koursk à coup de combinaisons drones Tu-143 Reys-missiles Tochka-U, combinaisons que la DCA russe a réussi à intercepter bien qu’elles aient provoqué des déflagrations mortelles, la destruction d’une cinquantaine de logements civils et la mort de quatre personnes, attaque qui soulignons-le avait précédé d’une opération satellite US impliquant GeoEye 1 qui avait effectué une reconnaissance détaillée de Belgorod et de ses environs de la ville russe 72 heures avant la frappe, un peu comme du temps de la guerre Azerbaïdjan/Arménie où les satellites US retranchés derrière le Bayraktar localisaient des cibles arméniennes avant chaque frappe laissant aux drones turcs l’occasion d’en tirer la fierté, peu d’analystes a relevé une étrange concomitance. La quelle ?
Cette première frappe culottée des Américains et leurs sbires contre le territoire russe que leurs stratèges avaient planifiée en sorte qu’elle n’implique ni de HIMARS ni de Harpoon sans doute pour éviter de s’exposer à la riposte russe et de l’autre, le raid aérien israélien lancé contre Tartous. A tort. Car s’il est vrai que le ciblage de Belgorod a été comparé à son ampleur, plutôt un fiasco, ou encore une singerie malheureuse des tactiques combinées de la Résistance, il n’en reste pas moins vrai que le clan yankee a tenté là, le troisième acte d’un scénario qui a commencé un peu plus tôt en Lituanie via l’embargo imposé à la Kaliningrad et partant la rupture avec la Russie continentale pour s’étendre à la Finlande puis à la Suède qui on ne sait par quel électrochoc ont annoncé leur adhésion à l'OTAN au sommet de Madrid laquelle adhésion a été trop rapidement acceptée sans aucune forme de procès.
Vu de l’extérieur c’est donc un étau qui se resserre autour de la Russie même si cette nuit l’armée russe s’est emparée de la ville stratégique de Lissitchank, cœur industriel de Louhansk qui abrite de très riches mines mais encore la plus grande raffinerie de l’Ukraine. L’impression d’un étau anti russe qui se resserre mais qui ne se heurte pas à la réponse qu’il mérite s’est même intensifié quand des sources russes, comme Avia.pro ont rapporté qu’en termes de capacité balistique, les Yankee n’en sont pas restées à HIMARS ou à Harpoon mais qu’ils sont allés jusqu’à faire déployer des NASAMS en Ukraine, pas une ou deux batteries mais 36 à l’effet de pouvoir contrer de façon simultanée 216 missiles en une seule fois, un clin d’œil évidemment à cette menace de l’armée russe de faire frapper par déluge de missiles tactiques les centres décisionnelles de l’OTAN.
Certaines sources, bien trop sévères, sont même allées jusqu’à voir à travers la réaction plutôt molle du président Poutine à l’adhésion de la Suède et de la Finlande un certain recul par rapport à la position ferme de Moscou tel qu’annoncée en janvier et en février craignant que le camp d’en face n’y voit un signe de faiblesse et que partant n’accélère sa fuite en avant. Si on comprend la réticence russe à tomber dans le piège USOTAN et à embraser son propre environnement, on comprendrait moins cette extraordinaire occasion qui se présente en Syrie et sur un plateau d’or à la Russie pour qu’elle contre sans avoir à en souffrir à domicile, à la fois Otaniens et Américains et cela de la meilleure des manières.
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Car ce 2 juillet et simultanément aux drones T-134 et aux Tochka qui tombaient en plein territoire russe et ce, en signe avant-coureur de ce pire qui se préparerait en ce moment même contre des métropoles russe, quatre F-16 israéliens tiraient quatre missiles hypersoniques de type Rampage contre Hamidiyah situé dans le sud de Tartous, ce port stratégique où siège l’unique base navale de la Russie en Méditerranée oriental en quoi, cela va sans dire, l’axe atlantiste en quête du gaz méditerranéen voit un gros os à travers sa gorge.
S’il est vrai que l’ultra performant S-400 avec son radar container à même d’abattre en moins de cinq minutes, l’ensemble des cibles aériennes adversaires, allant des missiles balistiques et de croisière de type Tomahawk aux bombardiers stratégiques, un S-400 dont la portée de tir lui offre aussi la possibilité de détruire les avions de commandement et de détection à longue distance de type AWACS, neutralisant ainsi les capacités de reconnaissance et de coordination adverses n’est pas fait pour faire descendre des hypersoniques il aurait pu abattre au moins l’un des F-16 israélien. Qu’aurait été alors l’impact immédiat sur le front ukrainien de l’abattage d’un F-16 israélien dans le ciel de la Méditerranée ? Très très probablement un coup d’appel de Tel-Aviv, à l’agent sioniste Zelensky pour qu’il range, de coordination avec les valets américains et otaniens du sionisme international, dans ses vestiaires ses HIMARS, ses Harpoon et ses NASAMS et qu’il se garde surtout d’aller plus loin. Mais ce 2 juillet bien que Tartous a été frappé dans le but d’intimider les Russes, Poutine a raté l’occasion d’infliger à l’agresseur une belle leçon comme il l’a fait pendant ces 10 dernières années.
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Que Poutine n’en doute pas… Tel-Aviv appellera l’agent sioniste Kissinger pour lui recommander de réactiver son très récent plan, des concessions territoriales à la Russie pour éviter qu’elle ne s’approche de la Résistance…Une fois l’affaire ukrainienne close, c’est à Poutine de décider avec qui il vaut la peine de continuer la route vers le multipartisme : la Résistance ou l’entité… En attendant une nième attaque de la Résistance, celle-ci balistique vient d’avoir lieu contre la base illégale US en Syrie orientale où l’Amérique vole du pétrole pour financer ses terroristes daechistes qu’elle envoie sur le front ukrainien.