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Safed, Haïfa, Ashdod, Néguev...Assad, le pyrogène...

Israël à feu et à sang(Capture d'écran)

Et si la riposte tant attendue était en cours ? Depuis le vendredi 11 juin date à laquelle les F-16 israéliens retranchés vers 4 heures du matin au Golan occupé ont eu recours aux satellites, en usant de missile Rampage, espèce d’engin aérobalistique au double guidage inertielle et satellitaire puisque le ciel syrien est désormais si imperméablement barricadé à la faveur d’une DCA multicouche, une vraie, qui phagocyte tout missile de croisière, y compris les meilleurs que compte l’arsenal israélien, même quand ces croisière bénéficient de l’appui des E-11A US à chaque frappe ou qu’ils sont sortis tout juste d’un mois d’exercice aéronavalo-terrestre bidon du nom de Chariots de feu où l’entité s’est dite s’être exercée à bombarder l’Iran ou à faire débarquer ses parachutistes au Liban mais où, ses plans, dixit les sources militaires israéliennes, se sont heurtés aux « graves limites humaines et logistiques «  au point de le pousser à inventer une vertu imaginaire à ses F-35 Adir, celle d’auto-ravitaillement et ce, au grand mépris des lois mathématiques, et bien depuis ce 11 juin, le feu ne cesse de ravager impitoyablement Israël.

Samedi le 12 à Safed, cette plus haute ville des territoires occupés de la Palestine située en Galilée haute, ville où un certain 18 février un Ababil-5 du Hezbollah ou Hassan, drone de reconnaissance et de combat d’une portée de 480 km et potentiellement capable de transporter six bombes intelligentes et missiles, avait réussi à contourner tour à tour un missile sol-air Tamir (Dôme de feu), un avion F-16 et ses radars embarqués et enfin des tirs de missiles ait-air d’une poignée d’hélico israéliens de type Apache pour mener à bien sa mission de reconnaissance dans une zone de 7000 km2 soit à 70km de profondeur à l’intérieur d’Israël qui n’en compte que 72 km, un méga incendie a frappé en plusieurs vagues successives le terminus de bus avec en toile de fond une cinquantaine de véhicules calcinés en quelques heures.  

On ne revient pas sur la cascade d’incendie qui depuis avril n’a cessé de cibler les installations énergétiques et pétrochimiques à Haïfa ou plus au sud, les pipelines d’Ashdod, port gazier du sud ou encore ces sites industriels à Arad, au Néguev, tout juste aux côtés de la centrale de Dimona, cascade d’incendies que l’entité a tenté jusqu’ici de dépeindre en « incident involontaire » promettant tout le temps des enquêtes.

Notre but n’est pas non plus de spéculer plus qu’il ne mérite sur cet autre incendie qui fin mai s’est emparé des dortoirs de soldats à Hatzerim, ex-base aérienne reconvertie en Académie militaire ou majorer l’importance de ce feu survenu tout à l’heure à Kiryat Hassidim dans un méga entrepôt de quelque 1 km² de surface et bourrés d’équipements et de munitions d’ingénierie ni prendre forcément pour un coup monté l’intoxication à gaz rapportée il y a quelques heurs à Herzliya (encore au Nord) dans une piscine qui a provoqué des hospitalisations et que les autorités tentent à l’heure qu’il est, de maquiller en une banale affaite liée à une panne du système d’assainissement d’eau.

Mais quand on place ces « incidents récurrents » tous impliquant d’une manière ou d’une autre le « feu » et ce, dans une minuscule entité où le « bus » est le principal moyen de transport pour l’armée et ses équipements tant urbain que trans-urbain,l’observateur ne peut plus s’empêcher de penser à l’aéroport de Damas et à cette frappe du 11 juin visant le transport de troupes, d’armes de munitions à destination de l’armée syrienne largement mobilisée depuis quelques temps en prévision à cette opération terrestre que la Turquie atlantistes s’apprête à lancer, de coordination avec Israël contre le Nord, soit à Manbij, à Tell Rafaat et à Afrin et dont le but consiste non seulement à créer, comme annoncée, une zone tampon de 30 km de profondeur dans le nord syrien à l’effet d’y placer « l’émirat frériste » d’ Erdogan mais aussi et surtout à faire place nette dans ce coin nordique du ciel syrien propre à dé-ligoter l’armée de l’air sioniste, à lui permettre un retour au mode croisière dans ses frappes puisque le « Rampage » satellitaire coûterait trop cher.

Vidéo: Kiryat Hassidim, incendié le 13 juin/twitter

Est-ce d’aller trop loin que d’établir un parallèle entre une frappe israélienne qui a mis hors portée et pour des semaines l’aéroport de Damas d’une part et ce feu frappant Safed et autres sites sensibles sionistes de l’autre ? Non si on s’intéresse de plus près à l’agent pyrogène qui tout compte fait ne pourrait être humain, vu l’ampleur la fréquence la répartition de feu et de ses cibles à travers ces 56 km de long et 72 km de large que mesure Israël. Une certaine hypothèse tendrait à nous mener vers la piste des armes orbitales. L’hypothèse d’une arme spatiale en orbite basse capable de déclencher des incendies en un point focal précis à la surface de la terre n’est concurrencée que par l’attaque humaine ou l’attaque cybernétique.

Or au sein d’une entité en crise, en guerre totale contre un axe de la Résistance dont l’arsenal, croissant, est depuis quelque temps doté de satellites militaire mise en orbite basse, et on pense effectivement à Nour-1 et 2 (satellites militaires iraniens mis en orbite),  cette série d’incendies est trop rapprochée pour qu’elle ne soit dû qu’au hasard. Une évolution parfaitement inouïe dans la guerre Israël/Résistance vient d’avoir lieu qui sort de l’ornière, et qui au regard de son ampleur semble avoir dépassé le stade de la simple exploration. Car s’il est vrai que quelque missiles Golan ou Fateh-110 syriens tirés contre l’aéroport de Ben Gourion suffiraient à mettre momentanément un terme au bellicisme sioniste il est aussi vrai qu’ils n’en finiraient pas avec la tumeur Israël….

A l’heure des grands chamboulements dans le monde, la demi mesure ne suffit plus. Aux missiles hypersonique Rampage, devrait bien répondre des armes orbitales, histoire d’élever le niveau des combats et de défier l’adversaire là où il prétend être « supérieur ».

Et la marche a commencé depuis déjà un certain temps : en décembre dernier, les forces armées iraniennes ont détruit lors d’une manœuvre géante la réplique de Dimona avec une combinaison de 12 missiles et de 10 drones, les missiles étant espacés chacun de 17 seconde. Disons que le cocktail de 12 missiles tactique avaient été soigneusement trillés  mélangeant des longues, moyenne et courte portée soit Emad et Sejjil, Ghadr, Zolfaghar et Zelzal . Parlant d’Israël on connait  Sejjil, un supersonique avec une portée de 2000 kms et ne mettant que 10 minute pour atteindre Tel Aviv  ou Emad, un engin à combustible liquide à ogive détachable et qui, à la faveur de sa portée de 1700 km devrait forcément figurer dans une frappe balistique anti sioniste.

Photos: l'épisode de la destruction de Dimona, Grand Prophère 17/Tasnim

Mais la cerise de ce cocktail balistique avait été "Ghadr", et c’est là la révolution T en cours, le descendant mérité de "Shahab 3", qui a apparu en décembre avec de « petites retouches aux grandes dimensions géostratégiques » car il s’agit d’un missile hypersonique  qui ont fait de lui un quasi hypersonique. Pour besoin de manœuvrabilité, l’ogive de Ghadr avait été équipée d'un propulseur et d’ailerons rétractable, ce qui lui permet de changer son trajectoire balistique et d’échapper à toute DCA…  A l’époque les Sionistes ont largement commenté l’événement sans en saisir réellement le sens: la guerre qui se prépare dépasse largement le cadre des missiles balistique tactique ou des drones .. C'est une guerre hypersonique, satellitaire, orbitale ...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV