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Deux PM israéliens de liquidé, un Biden mis au pas et un Lapid qui dresse une liste d'options diplomatiques contre l'Iran, l'Iran a-t-il déjà la bombe?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-satellite Zolhjanah lancé le 26 juin/capture d'écran

Depuis le samedi 2 juillet, une chose ne devrait plus faire de doute au sein du QG de la Résistance, il ne faut ni 3000 ni 1500 ni même 10 missiles tactiques pour mettre sens dessus dessous l’entité sioniste voire la rayer tout bonnement de la carte. Pourquoi ? Et bien parce que si trois petits drones d’un poids de 3 kg tout au plus comme ceux qu’a lancé cette nuit le Hezbollah en simple mission de reconnaissance sur le gisement de Karish, histoire de serrer un peu le vis à la marine US/Israël/OTAN qui ont l’air d’oublier d’avoir depuis une belle lurette perdu le contrôle du ciel du Moyen-Orient parviennent à mettre sens dessus dessous la marine et l’armée de l’air d’Israël faut-il réellement autant d’efforts et de dépenses balistiques pour mettre au pas un Israël complètement boiteuse? 

En 2021, la Résistance a tiré 4200 missiles et roquettes sur la moitié sud et centre de l’entité pour faire épuiser ses stocks à Tamir, à JDAM et à GBU, mettre opérationnellement en miettes son armée de l’air, quitte à obtenir la fin du règne Netanyahu ? C’était le coup de force à la manière de la Résistance qui dispose désormais des bras longs au cœur même de l’entité où elle se joue de son armée de ses institutions, de ses secteurs les plus sensibles comme de son industrie hi-tech. Ce sont d’ailleurs ces mêmes bras qui ont transformé l’entité à un méga brasier où des usines, des raffineries, des bases militaires, des aérodromes des terminus partent en feu sans aucune apparente, sans même qu’Israël ose reconnaître se trouver au cœur d’une bataille hybride où opérations commando le disputent aux coups Cyber pour rendre la gouvernance impossible, la notion même de l’Etat invivable.

A preuve, moins d’un après avoir succédé au criminel Bibi le gourou Bennett s’en va, laissant derrière lui un Israël en ruine moins par les milliers de missiles du Hezbollah, du Hamas ou de l’Iran que par une dynamique d’autodestruction issu de l’une des batailles hybrides les plus réussis qui soit, signée la Résistance. Cette bataille au cœur de laquelle se trouve évidemment l’Iran a fini en ce début juillet pour faire propulser un Lapid au sommet de l’entité qui annone certes comme ses prédécesseurs les mêmes balivernes anti-Iran, qui jurent à l’empêcher d’acquérir l’arme suprême mais qui royalement dégonflé s’apprête à remettre au Yankee Biden attendu prochainement à Tel-Aviv une liste, tenez-vous, «  celle des mesures diplomatiques à faire désarmer l’Iran sans avoir à passer par la voie militaire », n’est-ce pas un virage à 360 degrés pour une entité qui fin mai s’exerçait au large des îles de Chypre à bombarder l’Iran à coup des centaines de F-35 et qui se targuait de surcroît d’avoir réinventé son avion de cinquième génération qu’il aurait doté de quoi se ravitailler en plein vol ?

Depuis le samedi 2 juillet, une chose ne devrait plus faire de doute au sein du QG de la Résistance, il ne faut ni 3000 ni 1500 ni même 10 missiles tactiques pour mettre sens dessus dessous l’entité sioniste voire la rayer tout bonnement de la carte. Pourquoi ? Et bien parce que si trois petits drones d’un poids de 3 kg tout au plus comme ceux qu’a lancé cette nuit le Hezbollah en simple mission de reconnaissance sur le gisement de Karish, histoire de serrer un peu le vis à la marine US/Israël/OTAN qui ont l’air d’oublier d’avoir depuis une belle lurette perdu le contrôle du ciel du Moyen-Orient parviennent à mettre sens dessus dessous la marine et l’armée de l’air d’Israël faut-il réellement autant d’efforts et de dépenses balistiques pour mettre au pas un Israël complètement boiteuse? 

En 2021, la Résistance a tiré 4200 missiles et roquettes sur la moitié sud et centre de l’entité pour faire épuiser ses stocks à Tamir, à JDAM et à GBU, mettre opérationnellement en miettes son armée de l’air, quitte à obtenir la fin du règne Netanyahu ? C’était le coup de force à la manière de la Résistance qui dispose désormais des bras longs au cœur même de l’entité où elle se joue de son armée de ses institutions, de ses secteurs les plus sensibles comme de son industrie hi-tech. Ce sont d’ailleurs ces mêmes bras qui ont transformé l’entité à un méga brasier où des usines, des raffineries, des bases militaires, des aérodromes des terminus partent en feu sans aucune apparente, sans même qu’Israël ose reconnaître se trouver au cœur d’une bataille hybride où opérations commando le disputent aux coups Cyber pour rendre la gouvernance impossible, la notion même de l’Etat invivable.

A preuve, moins d’un après avoir succédé au criminel Bibi le gourou Bennett s’en va, laissant derrière lui un Israël en ruine moins par les milliers de missiles du Hezbollah, du Hamas ou de l’Iran que par une dynamique d’autodestruction issu de l’une des batailles hybrides les plus réussis qui soit, signée la Résistance. Cette bataille au cœur de laquelle se trouve évidemment l’Iran a fini en ce début juillet pour faire propulser un Lapid au sommet de l’entité qui annone certes comme ses prédécesseurs les mêmes balivernes anti-Iran, qui jurent à l’empêcher d’acquérir l’arme suprême mais qui royalement dégonflé s’apprête à remettre à l’Américain Biden attendu prochainement à Tel-Aviv une liste, tenez-vous, «  celle des mesures diplomatiques à faire désarmer l’Iran sans avoir à passer par la voie militaire », n’est-ce pas un virage à 360 degrés pour une entité qui fin mai s’exerçait au large des îles de Chypre à bombarder l’Iran à coup des centaines de F-35 et qui se targuait de surcroît d’avoir réinventé son avion de cinquième génération qu’il aurait doté de quoi se ravitailler en plein vol ?

Le samedi 3 juillet, le nouveau Premier ministre israélien, Yaïr Lapid, a déclaré que faire face aux menaces de l'Iran constituait sa priorité. « Je ferai tout ce qui est nécessaire pour empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires ou de déployer ses forces à nos frontières », a-t-il dit lors de son premier discours en tant que Premier ministre, avant de lever les mains et de se rendre non pas en reconnaissant la défaite d’Israël face à l’Iran en particulier et l’axe de la Résistance en général mais par presse interposée. Voici ce qu’en écrit Al-Monitor. 

Des sources israéliennes ont confié au site d’information Al-Monitor que lors de la visite du président américain en Palestine occupée, des responsables israéliens mettraient en avant une liste d’« issues diplomatiques » concernant l'Iran. Un haut responsable israélien a déclaré qu'Israël avait fourni une liste de mesures diplomatiques visant à augmenter la pression sur l'Iran et le forcer à renoncer à ses activités nucléaires. « Il y a des méthodes pour arrêter le programme nucléaire [de l'Iran], les méthodes qui ne sont pas du tout militaires. L'Occident et les États-Unis n'ont pas utilisé tous les outils diplomatiques et économiques à leur disposition »

Des méthodes non militaires est-ce qu’il y en a réellement pour dépouiller l’Iran de son nucléaire, après une période 2018-2021 marquée par une obsessionnelle campagne de pression maximale qui a débouché, comme chacun le sait,  sur l’émergence de l’Iran et de son pétrole aux Caraïbes,  par la mise sur la touche de l’US Navy dans le golfe Persique et son repli en mer Rouge bref par une bataille des pétroliers entièrement tournée à l’avantage de l’Iran ? Le gourou ne dit pas de quelle méthode non militaire s’agit il mais à l’heure où l’Iran fonde un système sans dollar à l’aide de la Russie et de la Chine la liste de Lapide ressemble plutôt à une plaisanterie.

Mais qu’est ce qui s’est réellement passé pour que le chien enrage des Yankee au Moyen Orient enterre deux PM ministre et se choisisse un homme d’affaire Lapide fin prêt à capituler ? D’aucuns diraient que c’est l’usure aux combats, et la réalisation du fait que l’option militaire est épuisée. Après avoir bassiné les oreilles du monde pendant la toute dernière partie de mandat  Bennett, Lapid vient de sortir de son chapeau un certain général à la retraite Tamir Himan qui juge très faible mes chances de viabilité d’une Otan anti-Iran, anti-Résistance. D’autres évoqueraient  Biden, et son besoin du pétrole et sa guerre contre la Russie et le faut qu’une accalmie avec l’Iran et les membres de l’axe de la Résistance aideraient l’Amérique à mieux se battre contre la Russie. Ni l’un ni l’autre hypothèse ne saurait convaincre dans la mesure où cette guerre contre la Russie l’axe US/Israël aurait mille fois préféré de continuer de la mener contre l’Iran et ses alliés au sein de la Résistance si ce n’était pas la crainte de la perdre.


Le 26 juin, l’Iran a lancé une fusée à combustible solide et liquide dans l'espace à des fins de recherche. Aucune source n’a révélé  où et  quand  la fusée a été lancée, mais l'annonce est intervenue après que des photos satellites aient montré des préparatifs au port spatial Imam Khomeini dans la campagne de la province iranienne de Semnan. Seyed Ahmad Hosseini, porte-parole de l'organisation spatiale du ministère iranien de la Défense, avait  déclaré dans un communiqué qu'un lanceur de satellites Zoljenah avait été lancé en sous-orbite avec des "objectifs de recherche prédéterminés", un  transporteur à trois étages disposant de deux étages de propulsion solide et d’un étage de propulsion liquide et « techniquement compétitif » avec les meilleurs transporteurs de satellites du monde.

Peu de commentateurs occidentaux se sont cependant focalisé sur Zoljenah ce qui n’était pas le cas des portes-satellites précédentes de l’Iran. Au fait une fois les images diffusées, des détails surprenants ont apparu qui pourraient ne pas être sans rapport avec le virage US/Israël dans le dossier nucléaire iranien. Les images de Zoljenah ont en effet renvoyé au dernier jour des grands exercices « Grand Prophète 17" tenu fin décembre 2021. Au cours de cette manœuvre l'Iran a révélé pour la première fois la capacité de manœuvrer et de changer la direction de l'ogive détachable de ses missiles balistiques via son missile Ghadr.

On sait que la technologie de manœuvre de trajectoire exo-atmosphérique de l'ogive d’un ICBM est réalisée à l'aide de propulseurs à gaz sous pression ou à double carburant liquide, ce qui change la direction du mouvement de l'ogive, et fait que la trajectoire est variable et non prévisible. C’est une capacité qui réduit considérablement le risque pour qu’un missile soit touché par la défense aérienne. L'utilisation de cette technologie, en plus d'augmenter la précision, le guidage et la maniabilité du missile Ghadr dans l'atmosphère, augmente sa pénétration contre la défense antimissile de l'ennemi. La manœuvre des ogives de missiles balistiques de moyenne à haute portée peut être effectuée par deux méthodes de manœuvre hors de l'atmosphère et de vol hypersonique. 

Compte tenu des défis des ogives hypersoniques Wave Rider, la méthode de manœuvre hors atmosphère semble être l'option la plus optimale pour l’Iran. Disons qu’à ce jour, le seul pays qui a officiellement dévoilé et utilisé la technologie de manœuvre spatiale est la Russie et le missile balistique intercontinental Topol-MR. Le dévoilement du mois de décembre du CGRI a fait de l'Iran l'un des propriétaires de cette technologie. Mais il y a plus car ce moteur Ghassed et ceci les experts l’ont compris à partir du tout dernier test effectué avec Zoljenah, peut être placé à l’intérieur de l’ogive de Ghadr.

Ou reformulons ce que Américains et Sionistes auraient découvert avant de changer de camp et de plaider pour la diplomatie: l’Iran travaillerait sur des anti ICBM ou une parapluie contre les missiles transcontinentaux à tête nucléaire. Un Etat qui se barricade contre l’arme nucléaire est-il à combattre militairement ?

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV