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Campagne de guerre dans la guerre israélienne : quand la Russie laisse place à l'Iran pour punir Israël

Le missile tactique Kheybar Shekane, ( Briseur de Kheybar), propre à briser Israël ( Capture d'écran) Vidé: Le missile tactique Kheybar Shekane

Depuis le 29 juillet 2021 date à laquelle le navire espion israélien, Mercer Street, escorté par les destroyers de l’OTAN a été pris pour cible d’un seul drone kamikaze « Shahed 136 » irano-yéménite, lequel drone réussissant  à contourner allègrement les batteries d’Aegis embarquées ambiantes, avait réussi à perforer le quai du navire et à y plonger jusque dans la cabine du capitaine et à le liquider, lui et un autre agent israélien, et ce en représailles de la mort en Syrie de deux commandants iranien et libanais de la Résistance, tués lors d’une frappe d’Israël sur Qussir,  jamais la panique n’aura été si intense si vive au sein des milieux militaires sionistes qu’en ce 2 mai 2022 : Si en été 2021, les milieux militaires israéliens s’étaient fait désagréablement surprendre par une nouvelle équation de force que l’Iran venait, juste, au milieu de la fameuse bataille des pétroliers, à établir, équation qui consistait à faire payer à la flotte israélienne le prix fort des raids de l’armée de l’air sioniste en Syrie, et bien en ce début mai 2022, c’est encore à un pareil défi autant, sinon plus grand que se trouve heurtée de plein fouet l’entité sioniste. Et comment ?

Vendredi 30 avril, lors d’une allocution largement suivie dans les territoires occupés de la Palestine, Seyed Hassan Nasrallah a annoncé ceci : « Quand l’Iran a riposté à l’agression israélienne en bombardant un site militaire du Mossad à Erbil via 12 missiles de haute précision, il a voulu à travers cet acte adresser un message. Sachez que l’Iran a averti les pays occidentaux et l’entité sioniste de la nouvelle position de l’Iran sur le terrain. Après avoir renforcé ses positions sur le terrain, et ce, à tous les niveaux, l’Iran est décidé de frapper directement « Israël » en cas d’agression israélienne contre toute présence iranienne. Cette position s’est renforcée car ses conditions sont désormais réunies. L’Iran a déclaré que le temps d’inaction face aux martyrs que nous accueillons dans notre pays est désormais révolu, c’est le temps de la vengeance ».

Que veut dire au juste « des frappes directes contre Israël en cas d’agression contre la présence iranienne », frappe pour lesquelles "toutes les conditions auraient été réunies"? 

Plus d’un analyste jurerait que ce que le secrétaire général du Hezbollah est en train de laisser entendre est inhérente à la nouvelle donne qui énergie en Syrie à la lumière de la guerre que la Russie mène contre l’axe US/OTAN en Ukraine et où Israël joue un rôle central. Car à vrai dire, si l’entité a réussi pendant 9 longues années à compter depuis 2016 à mener impunément des centaines de raids contre les infrastructures militaires syriennes, à cibler des dizaines de bases de centres de recherche, d’unités militaire, raids parfois excessivement sanglants comme celui de ce 27 avril où le QG de la 4e division d’élite de l’armée syrienne près du quartier de Qudssaya au nord-ouest du centre-ville de Damas tout comme l’aéroport de la capitale ont été visés avec en toile de font la mort de 6 militaires dont un officier, c’est parce qu’il s’est senti toujours « protégé ».

Par qui ?

Une entente aérienne cachée Russie-Israël qui depuis la guerre israélienne contre la Russie, l’envoi des centaines de forces spéciales de l’armée sioniste à Lviv, à Kiev ou dans d’autres villes ukrainiennes former les tueurs d’Azov,  n’existe plus ! Une entente qu’a complètement ratatiné la participation de Tel-Aviv au conseil de guerre du vendredi dernier sur la base de Ramstein en Allemagne où les Yankees ont réparti les rôles à jouer entre leurs acolytes, octroyant à Israël la part du Lion, puisque l’entité est censée, pour la suite de la guerre anti-russe qui depuis quelques jours est arrivée à Briyansk et à Belgorod à savoir en territoire russe, s’occuper des avions de chasse de la Russie, les Dôme de fer ayant été en route pour l’Ukraine.

Dans ce même ordre d’idée, rappelons cet autre méga-changement en Syrie qui est sur le point de se produite à mesure que la guerre se prolonge en Ukraine et qui propre à rend bien plus plausible une « frappe directe iranienne » contre l’entité, si celle-ci s’obstine à poursuivre cette ridicule « campagne de guerre dans la guerre » que même les chroniqueurs militaires sionistes en conviennent, n’a « non seulement réussi à réduire la présence iranienne mais encore elle l’a même consolidée ».

Quelle est cette autre évolution majeure ?  Voici ce qu’en dit la presse sioniste :

«  Les forces iraniennes ont pris le contrôle de certaines zones en Syrie contrôlées jusqu'à présent par les troupes russes, des sources régionales de renseignement et de défense alarmant que ces unités iraniennes pourraient conduire à de nouvelles attaques contre les forces américaines en Syrie. L'implication plus directe des unités du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) pourrait, selon des sources de défense israéliennes, également conduire à un flux d'armes plus facile vers les forces par procuration de l'Iran au Liban.  Ces dernières années, Israël a effectué des centaines d'attaques aériennes contre des cargaisons de systèmes de fabrication iranienne qui, selon Israël, étaient en route vers le Liban via la Syrie. Or ces raids se sont avérés pour la plupart inefficaces sinon contre productifs. Ce qui fait que ce développement qui serait le résultat direct de la volonté de la Russie de retirer ses forces de la Syrie pour aider à renforcer et à revigorer son armée en Ukraine, pourrait offrir à l’Iran de quoi attaquer directement Israël »

Et cette presse, totalement paniquée, d’ajouter : « Plus tôt ce mois-ci, un haut conseiller du président syrien Bacshar al-Assad avait déclaré à la BBC que les forces iraniennes sont les bienvenues à l'intérieur des frontières de la Syrie. Cette source disait : "Nous sommes en état de guerre et nous avons le droit de recevoir l'aide et l'expertise de qui bon nous semble... Oui, il y a des experts militaires iraniens en Syrie, et ils fournissent leur expertise à l'armée arabe syrienne. Ils vont et viennent. L'État syrien est en guerre et a le droit de demander l'aide de son allié. »

N’est-ce pas là ce qui devrait s’entendre à travers « Et toutes les conditions sont réunies » de Nasrallah ?

Evidemment que si car une extension de présence militaire de l’Iran en Syrie qui à en juger les informations qui arrivent va de paire avec un renforcement de sa présence dans l’économie syrienne, cela veut dire non seulement une optimisation de la DCA intégrée Syrie-Résistance mise en place dans la foulée des accords militaires signés en juin 2020 entre le ministre syrien de la Défense et le chef d’état-major iranien, accords qui en deux ans ont boosté si activement les capacités de DCA syriennes que les F-16 israéliens sont désormais pourchassés dans le ciel de Haïfa, du Néguev, mais encore une restructuration des capacités offensives de l’armée syrienne, ce qui constitue une très mauvaise nouvelle pour Israël qui suit mort dans l’âme cette extraordinaire métamorphose et en fait part par presse interposée :  

« Le shift power Russie-Iran est particulièrement visible dans des zones stratégiques, comme la ville d'Alep et dans la zone d'entrepôt de Mohin, située dans la zone rurale orientale de Homs . On ne sait pas exactement combien de forces se déplacent dans la région depuis l'Iran, bien que des sources aient indiqué que leur nombre se chiffre par centaines. Fin mars, le New York Times a rapporté que certaines forces russes, y compris des forces Wagner, avaient été retirées de la Syrie pour être déployées en Ukraine. Parallèlement aux retraits, il y a les alliés de l’Iran qui continuent à opérer sous la supervision des membres du CGRI. Ces alliés que l’Iran forme à la demande de la Syrie à l’usage des MANPAD mais aussi de drones ont d’ailleurs commencé à construire de nouveaux quartiers généraux et entrepôts. 

L'Iran est "déterminé" à faire ce dont Israël avait toujours peur, octroyer à la Syrie primo une DCA plus forte que celle d’Israël, un pari partiellement tenu puisque par rapport à 2019, le taux d’interception des missiles air sol israéliens lancés contre la Syrie est passé de 50% à 90% et secundo une capacité de riposte balistique ! Ainsi de nouveaux QG sont sur le point de s’ériger à Homs, à Hama et à Alep. Pire le plan d'expansion de l'Iran ne s'est pas limité à l'établissement d'un quartier général ou à une augmentation du déploiement militaire, mais a été étendu à la création des forces d'élite, pour mener à bien les tâches précédemment effectuées par les forces russes. En Irak, les alliés de l’Iran en sont arrivés à viser les bases américains par des drones dans des opérations d’une complexité inouïe. Il semblerait que le même processus est sur le point de se produire en Syrie »  

Quel pourrait être l’impact direct de ce Shift power Iran-Russie, cette voilure russe qui tend à l’amiable se réduire en faveur de l’Iran ? Le-S 300 e le S-400 de Hmeimim et de Tartous pourrait s’activer ou pire laisser placer au redoutable Bavar-373, doté d’un radar d'acquisition en bande S pour la détection et d'un radar de contrôle de tir en bande X (à courte portée) pour le guidage des missiles. Les deux étant des radars Array actifs à balayage électroniqueUn système capable de détecter jusqu'à 300 cibles à la fois à une distance de 300 kilomètres, en traquant simultanément soixante d'entre elles et en engageant six, qu'il s'agisse d'avions ou de missiles balistiques. Une batterie de Bavar-373 comprend jusqu'à six lanceurs mobiles avec quatre missiles prêts à être lancés. Et c’est un camion qui pourrait lui de poste de contrôle et de commandement. Quant à l’interception, le système utilise les missiles Sayyad-4. Bavar-373 résiste aussi à la guerre électronique et aux bombes électromagnétiques et ses radars sont capables de détecter des missiles anti-radiations (ARM)

Photo: la précision de Khaybar Shekane/Tasnim

Mais ceci, n’est que la partie défensive du nouveau climat qui s'instaure et puisqu’on est désormais en phase de "frappe directe", il faut bien dépasser ce stade.

Photo: les ailerons chauffés à blanc de Kheybar Shekane/Tasnim

Photo: l'ogive triconqiue de Kheybar Shekane

Et si les QG du CGRI qui tendent à se profiler à travers les territoires syriens s’étaient fait pour ? … Ce n'est pas sans raison si l'Iran a dévoilé récemment son missile de troisième génération, Kheybar Shekane,  avec des ailerons plus grand d'habitude pour en augmenter la manœuvrabilité une fois entré dans l'atmosphère et partant lui permettre de percer "Fronde de David" israélien ou "Patriot" américain. Un missile doté de MaRV soit une ogive manœuvrable et au trajet imprévisible dont la vitesse à l'impacte est de Mach 2 à 3. Kheybar Shekane a en outre cette ogive triconique et là c'est pour en stabiliser l'ogive lors des manoeuvres complexes. puis l'engin est en composite ce qui fait que son poids est un tiers soit à 4.5 tonnes, un poids idéal pour des missiles tactiques. C'est plus que sûr, avec une portée de 1450 km, soit le trajet Homs-Tel-Aviv, qu'Israël soit rassuré, il ne rate rien . 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV